L'hospitalité qu'est ce que c'est ?

Publié le par Hospitalité de Touraine

« La Sainte Vierge m’a choisie parce que j’étais la plus pauvre » (Bernadette Soubirous).

Bernadette - La béatification

  • L’Hospitalité de Touraine, tout d’abord, c’est quoi ?

C’est un mouvement qui, en Touraine, a été créé en 1927 et qui, plus tard, est devenu une association . Il a pour objet d’accompagner à Lourdes ceux qui ne peuvent pas y aller seuls.

 Le père Jean-Pierre Belliard en est actuellement l’aumônier.

  • Sur quoi repose-t-il ?

Sur le don de soi. On accepte en étant hospitalier, dès le départ, de ne rien choisir, d’être dépendant de l’autre. On accepte, aussi, de prendre les frais du pèlerinage à son compte.

  • Est-ce ce qui attire chaque année des dizaines de nouveaux bénévoles ?

Peut-être ! Car on y vit une expérience humaine et spirituelle très forte.

  • C’est-à-dire ?

Le pèlerinage - il y en a deux par an - est une épreuve de vérité. Le malade, en effet, ne triche pas. Il est tel qu’il est, avec ses faiblesses. Donc, ceux qui s’en occupent, vite, très vite, sont eux aussi obligés d’être en vérité.

  • Le malade est, en fait, une sorte de catalyseur ?

Oui. Il fédère toutes les personnes présentes : le jeune et l’âgé, le riche et le pauvre et, bien sûr, celui qui est en bonne santé avec celui qui ne l’est pas. Au bout du compte, tous se retrouvent sur le même pied d’égalité et pèlerins avant tout.

  • Ça ne va pas de soi, pourtant, de s’occuper de personnes malades ?

En effet ! Mais, tout de suite, les gens plongent. Ils s’effacent, se font pauvres à leur tour. Le malade y retrouve ainsi sa dignité.

  • Pourquoi avez-vous choisi Lourdes ?

Parce que c’est un lieu de grâce. On pense, par ailleurs, qu’un pèlerinage, c’est d’abord et avant tout, une démarche à vivre en Église. En étant hospitalier, on accepte d’y marcher la main dans la main, tous ensemble. Lourdes se prête bien à ce type de démarche.

  • L’Hospitalité, est-ce aussi un mouvement d’évangélisation ?

En effet. Il y a des retours à la foi par le biais de la charité, des conversions réelles, d’autant plus réelles qu’elles reposent sur l’expérience personnelle.

  • En dehors du pèlerinage, que proposez-vous aux membres de l’Hospitalité ?

Les hospitaliers proposent un chapelet mensuel, tous les deuxièmes mardis de chaque mois en la crypte de la Basilique St-Martin à 18h30. Nous organisons également une récollection d’une journée pendant le carême sans oublier deux haltes spirituelles par an. Un bulletin permet, enfin, tous les six mois d’avoir des nouvelles de l’Hospitalité.

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