Vie authentique de Marie

par l'abbé René Laurentin, éd. L'Oeuvre, 2008, 470 pages, 20 euros

Entre 22 et 16 av. J.-C. Nazareth. La naissance de la petite Myriam (Marie en Français) n'a laissé aucune trace historique : la naissance d'une fille compte moins que celle d'un garçon. Ce fut pourtant un événement familial joyeux. Le bébé Myriam n'a aucun label ancestral, aucun privilège généalogique. L'étymologie  identifiée en Luc (1-2) désigne le sens « Élevée » au mot Meirim, Myriam.

Entre 7 et 1 av. J.-C. En ce temps-là, les Hébreux marient leur fille très jeune, pour prévenir le poids de toute faute cachée. Quel famille honorable, quel fiancé trouver à Marie? Celle-ci ne manifeste pas d'attrait pour le mariage, au contraire ! Elle est pourtant gentille, bonne ménagère, ingénieuse, coopérative et de bonne compagnie. Joseph est désigné. C'est un artisan réputé, estimé de tous, de haute valeur humaine et religieuse. Que se sont-ils dit ? Selon la coutume hébraïque, ils peuvent se parler. Elle :...je suis pour Dieu seul ! Lui :..tu n'es pas une femme pour moi, ton mystère relève d'une autre sphère ! Nous ignorons tout de la fortune des deux familles. Le contrat de mariage suit 3 étapes : la sanctification, la consécration de la fiancée à un seul homme et la cohabitation. Le début de la vie commune - intime dirions-nous aujourd'hui- est fixé... un an après !

Entre 40 et 50 ap. J.C. Comme pour sa naissance, il n'y a aucun document sur la mort de Marie. Le pape Pie XII a défini le mieux le mystère de l'Assomption : non un voyage spatial, mais un transfert du temps successif, terrestre, à l'éternité, prise par Dieu corps et âme, précise-t-il. L'expression disparaître corps et âme est passée dans le langage populaire...

L'abbé Laurentin a consacré la plus grande partie de sa vie à l'étude de la vie authentique de Marie. Par des méthodes scientifiques, archéologiques, historiques sur les moeurs religieuses et sociales de l'époque de la vie terrestre de la Vierge Marie.