Au fait, êtes-vous « confirmés » ?

Il ne s'agit pas d'excellence dans nos compétences, mais du sacrement de confirmation. !

La mission d'hospitalier est reçue de l'Eglise - surtout pour ceux et celles qui se sont engagés-; elle n'est plus une initiative personnelle, expression d'une générosité occasionnelle ; elle est un service -on dit aussi un ministère- assuré au nom de l'Eglise pour témoigner de la tendresse de Dieu à l'égard de toute personne, et plus spécialement celles qui souffrent.

• Le sacrement de confirmation est par excellence celui de la mission. Voici ce que dit le Concile Vatican II dans son décret sur l'Apostolat des laïcs  "La charité divine, qui est répandue dans les cœurs par l'Esprit-Saint qui nous a été donnés, rend les laïcs capables d'exprimer concrètement dans leur vie l'esprit des Béatitudes" (N°4).

• La manière de donner le sacrement de confirmation a évolué dans l'Eglise de France. Les plus anciens l'ont reçu peu de temps après l'âge de raison, avant la première communion, à l'occasion d'une visite de l'Evêque dans la paroisse. Il y a une cinquantaine d'année, ce sacrement est devenu celui de l'adolescence, reçu au collège ou au lycée. Au cours de cette évolution certains baptisés sont passés au travers !

• L'année saint Martin donne l'occasion, en la fête de l'Ascension, le 25 mai 2017, d'une célébration diocésaine et intergénérationnelle de ce sacrement. Si nous n'avons pas été confirmés, saisissons cette chance. Nous vivrons notre service hospitalier mieux enracinés dans la foi et la force de l'Esprit.

Concrètement

• Une première étape de préparation se fera au sein de l'hospitalité à travers deux rencontres,
• Les dates seront à fixer avec les personnes concernées,
• Une demande officielle, lettre de motivation est à faire auprès de notre évêque et ce avant le 6 mai,
• Un temps fort diocésain aura lieu de 14h à 18h, le samedi 6 mai, au Carmel.

Si vous avez déjà été confirmés ce sera le moment d'en faire mémoire et de croire que ce sacrement est toujours à l'œuvre en vous.

A bientôt à Beaumont en Véron.

Jean-Pierre Belliard