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enseignements et retraites

Et pourtant nous ne sommes pas inquiets.

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Et pourtant nous ne sommes pas inquiets.
La température brusquement s’est refroidie ; on se hâte en marchant, les plantes font le gros dos sous la gelée blanche, la couche de gel descend chaque jour dans le sol. Et pourtant nous ne sommes pas inquiets. Nous disons : « C’est du temps de saison ; le printemps viendra à son heure ».

De fait il ne manquera pas au rendez-vous, car depuis que la terre porte la vie, le cycle des saisons a « répondu » à l’ordre du Créateur (Os 2, 22). Et quand sera revenu le temps des bourgeons, des fleurs et des feuilles, nous dirons, avec la même assurance, avec la même confiance dans l’avenir : « les fruits vont venir avec l’été et l’automne.

De même nous avons assisté, et nous assistons encore, après les guerres froides, à des poussées de sève dans l’histoire du monde. Nous avons dit en son temps : « cela bourgeonne en Pologne, en Tchécoslovaquie, en Russie ». Encore aujourd’hui des peuples longtemps condamnés au silence relèvent la tête, sentant leur délivrance toute proche ; et l’Église, qui a mission d’amener tous les peuples à la lumière du Christ, vit intensément, avec ses enfants de toutes langues et de tous pays, ces fièvres et ces soubresauts d’un monde en quête de paix et de bonheur. Mais elle a reçu de son Seigneur la consigne de ne pas céder à l’inquiétude et d’attendre sereinement l’été après tous les bourgeonnements de l’histoire.

Car le monde n’est pas en marche vers l’échec, vers les ténèbres, vers un hiver inexorable. Nous allons vers l’été de Dieu, l’été de la dernière moisson, où Dieu engrangera la charité des hommes de tous les temps. Et à cet été Jésus donne deux autres noms : la délivrance et le Règne de Dieu.

Il y aura, à la fin des temps, une ultime délivrance et l’instauration du règne de Dieu dans les cœurs, et de cet événement définitif nous ne savons ni l’heure, ni le jour, ni le siècle ni le millénaire. Simplement, quand la sagesse de Dieu préparera ce Jour, son Esprit Saint nous en dévoilera les signes précurseurs.

Mais il y a, tout au long du temps, dans la vie des peuples, des communautés, des familles et de chaque croyant, des bourgeonnements passagers qui annoncent des étés transitoires, des reprises de croissance qui amènent de vrais moments de maturité, des conversions du cœur qui inaugurent des étapes de délivrance.

Et même si le Règne de Dieu, dans son stade final, demeure caché pour nous dans un avenir impénétrable, ce même Règne de Dieu, cette seigneurie d’amour, travaille déjà l’histoire qui se fait sous nos yeux. Déjà elle suscite des renouveaux et mûrit des récoltes ; déjà elle transforme les familles et remodèle les communautés ; et en nous-mêmes, dès que nous laissons travailler la sève de l’Évangile, le Règne de Dieu se fait tout proche, tangible, attirant.

« Voici, disait Jésus, que le Règne de Dieu est au milieu de vous ».
Dans les cœurs des chrétiens comme dans l’Église, le printemps de la grâce est toujours à l’œuvre, et il y a toujours un été qui se prépare.
Formidable optimisme dans le cœur de Jésus.
Très douce espérance pour nos cœurs d’hommes.

Méditer avec les Carmes – Frère Jean o.c.d.

Bernadette Moriau, la 70e miraculée de Lourdes.

Publié le par Hospitalité de Touraine

Bernadette Moriau, la 70e miraculée de Lourdes.

Bernadette Moriau, la 70e miraculée de Lourdes.

Une vidéo courte de son témoignage : lien.

Le miracle de la rencontre.

Publié le par Hospitalité de Touraine

Le miracle de la rencontre.

Margarita Diego est une jeune Américaine d’origine mexicaine. Venue à Lourdes cet été pour la première fois de sa vie, elle a été touchée par le fait que « ici, tout le monde s’entraide spontanément dans la joie et avec la bonne humeur ». Elle nomme cela « le miracle de la rencontre. »

De l’art du discernement.

L’entretien se déroule dans un français impeccable. Avec le petit accent pointu des hispanophones, sa langue maternelle. C’est aussi la langue de ses chansons. Tout simplement délicieux. Venir à Lourdes, c’est une idée qui a pris le temps de faire son chemin. Dans sa tête et dans son cœur. Une avancée en quatre étapes. 1) Au Mexique, durant son enfance, il y avait des statues de Notre-Dame de Lourdes dans toutes les églises, mais personne pour en raconter l’histoire. 2) Lors d’un séjour étudiant en France, la dame qui l’héberge lui parle de ses nombreux pèlerinages à Lourdes pour implorer la guérison de sa fille touchée par le cancer : en vain, l’enfant mourra. 3) Dans une vidéo en ligne qu’elle regarde avec curiosité, le témoignage d’une personne athée ayant assisté à une guérison à Lourdes l’impressionne : le prodige certes, mais surtout la foi. 4) Pour finir, le retour en Amérique d’une amie paroissienne qui rentre du lieu d’apparition mariale et qui lui dit avec force : « Vas-y rendre service ! » Margarita relit le chemin parcouru. Y voit des signes. Même un appel. C’est tout discerné. Elle postule alors auprès du Sanctuaire pour venir en tant que bénévole. La réponse est rapide et positive. Les billets d’avion sont pris en octobre 2017 et Margarita est à Lourdes, pour la première fois de sa vie. C’est l’été 2018.

Le temps de la grâce.

Pendant onze jours, Margarita se met au service de l’accueil des pèlerins. Le matin, pour répondre à leurs questions, au niveau des arcades situées juste avant l’arrivée dans l’Espace Grotte. L’après-midi, pour les accompagner dans leur démarche de bain, dans le secret du bâtiment des piscines. Cette dernière expérience a marqué la jeune femme. Au-delà des corps blessés, difformes, usés, abîmés, paralysés, amputés, handicapés, elle a vu « la beauté dans les cœurs ». Cette découverte, purement évangélique, Margarita ne l’oubliera jamais. C’est une grâce reçue, comme inscrite à jamais dans sa vie : la beauté vient souvent des plus petits et des plus pauvres. C’est l’école de l’humilité. Une autre grâce vécue à Lourdes ? « Tout le monde ici s’entraide spontanément dans la joie et avec la bonne humeur ». Margarita nomme cela « le miracle de la rencontre. » Un miracle dont, selon elle, « Dieu est l’instigateur mais avec la complicité de la Vierge Marie ». Avant de se dire au revoir, la jeune enseignante tient à partager le message que Dieu lui a confié à Lourdes : « Je veux que tu sois heureuse. » C’est l’aventure du bonheur à laquelle chacun de nous est appelé. Pour l’éternité.

 

Sanctuaire Notre Dame de Lourdes, 18 juillet 2018 / Laurent Jarneau.

Rencontre sur la fin de Vie.

Publié le par Hospitalité de Touraine

Dans le cadre des États généraux de la bioéthique, la paroisse catholique Notre Dame de Choisille (St Cyr/Loire) vous invite à participer à une rencontre de réflexion :

 Interviendront au cours de cette soirée :
-Père Jean-Marie Onfray, service santé-justice de la Conférence des Évêques de France,
-Docteur Donatien Mallet, responsable de l’Unité de soins palliatifs de Luynes,
-Yveline Leblanc, infirmière, service de soins palliatifs au Pôle Santé Léonard de Vinci de Chambray-lès-Tours.
Cette rencontre sera animée par Patrick Choutet.

Merci d'en parler autour de vous, afin que cette réflexion puisse servir au plus grand nombre.

Père Thibault Bruère
Paroisse Notre Dame de Choisille

Rencontre sur la fin de Vie.

Le véritable jeûne.

Publié le par Hospitalité de Touraine

Méditation du Pape François en la chapelle de la maison Ste Marthe le 3 Mars 2017:

 

Mais comment fait-on pour payer un dîner de deux cents euros et ensuite faire semblant de ne pas voir un homme affamé à la sortie du restaurant? Et comment fait-on pour parler de jeûne et de pénitence et ensuite ne pas payer les charges sociales de sa femme de ménage ou le juste salaire à ses employés, en ayant recours au salaire au noir?

C’est précisément contre le risque de tomber dans la tentation de «prendre la commission de la vanité», de vouloir apparaître bons en faisant «une belle offrande à l’Eglise», alors que l’on «exploite» les personnes, que le Pape François a mis en garde. Une réflexion sur la signification du «véritable jeûne» née de l’actualité éloquente des paroles du prophète Isaïe (58, 1-9): «N’est-ce pas plutôt ceci, le jeûne que je préfère: défaire les chaînes injustes, délier les liens du joug; renvoyer libres les opprimés, et briser tous les jougs? N’est-ce pas partager ton pain avec l’affamé, héberger chez toi les pauvres sans abri, si tu vois un homme nu, le vêtir, ne pas te dérober devant celui qui est ta propre chair?».

«La parole du Seigneur parle aujourd’hui du jeûne, c’est-à-dire de la pénitence que nous sommes invités à faire en ce temps de Carême: la pénitence pour se rapprocher du Seigneur». Et dans le passage d’Isaïe, «certaines personnes se plaignent parce que leur jeûne n’était pas efficace» et elles demandent: «Pourquoi avons-nous jeûné sans que tu le voies, nous sommes-nous mortifiés sans que tu le saches?». Mais, répond le Seigneur, «c’est qu’au jour où vous jeûnez, vous traitez des affaires, et vous opprimez tous vos ouvriers. C’est que vous jeûnez pour vous livrer aux querelles et aux disputes, pour frapper du poing méchamment». En somme, «d’une part, vous jeûnez, vous faites pénitence, et de l’autre, vous commettez des injustices». En fin de comptes, «ces derniers croyaient que jeûner signifiait maquiller un peu son cœur: “Je suis juste parce que je jeûne”». «Au jour où vous jeûnez, vous traitez des affaires»: c’est «le sens le plus incisif», a dit le Pape, en ajoutant qu’il s’agit d’«affaires sales». Une manière de faire que «Jésus a toujours qualifiée d’hypocrite». Ainsi, «nous avons entendu quand Jésus a parlé de cela, mercredi dernier: “Quand vous jeûnez ne prenez pas un air mélancolique, un visage triste, pour que tous les gens voient que vous jeûnez”». Et «quand tu pries, ne fais pas voir que tu es en train de prier pour que les gens disent: “Mais quelle bonne personne, juste”». En somme, «quand vous faites l’aumône ne faites pas retentir les trompettes».

Toujours dans le passage d’Isaïe, «le Seigneur explique à ces gens qui se plaignent quel était le véritable jeûne: “N’est-ce pas plutôt ceci, le jeûne que je préfère: défaire les chaînes injustes, délier les liens du joug; renvoyer libres les opprimés, et briser tous les jougs? N’est-ce pas partager ton pain avec l’affamé, héberger chez toi les pauvres sans abri, si tu vois un homme nu, le vêtir, ne pas te dérober devant celui qui est ta propre chair? C’est ce que je veux, c’est le jeûne que je veux”». L’autre, en revanche, «est le jeûne “hypocrite” — c’est le terme que Jésus utilise beaucoup — et c’est un jeûne pour se faire voir ou pour se sentir juste, mais entre temps, j’ai commis des injustices, je ne suis pas juste, j’exploite les gens». Cela ne va pas si l’on dit: «Je suis généreux, je ferai une belle offrande à l’Eglise». Dis-moi plutôt, «payes-tu ce que tu dois à ta femme de ménage, à tes employés, ou bien les payes-tu au noir? Les payes-tu comme la loi le demande pour qu’ils puissent donner à manger à leurs enfants?». Donc, «quand Jésus dit: “Quand vous priez faites-le en cachette, quand vous donnez l’aumône ne faites pas retentir la trompette, quand vous jeûnez ne prenez pas un air mélancolique”, c’est la même chose que s’il disait: “S’il vous plaît, quand vous faites une bonne œuvre ne prenez pas de commission sur cette bonne œuvre, elle est seulement pour le Père”».

Dans le passage d’Isaïe, il y a une parole du Seigneur adressée à ceux «qui font ce jeûne hypocrite», qui «semble dite pour notre époque: “N’est-ce pas plutôt ceci, le jeûne que je préfère: défaire les chaînes injustes, délier les liens du joug; renvoyer libres les opprimés, et briser tous les jougs? N’est-ce pas partager ton pain avec l’affamé, héberger chez toi les pauvres sans abri, si tu vois un homme nu, le vêtir, ne pas te dérober devant celui qui est ta propre chair?”».

François a suggéré de penser «à ces paroles: pensons à notre cœur, à comment nous jeûnons, prions, donnons l’aumône». Et «cela nous aidera également de penser à ce que ressent un homme après un dîner qu’il a payé cent, deux cents euros, qui rentre chez lui et voit un affamé, ne le regarde pas et continue à marcher. Cela nous fera du bien d’y penser».

"Colonisation et décolonisation" de Christian de Germay

Publié le par Hospitalité de Touraine

 

 

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Celle-ci très Hospitalité ...

Conférence du père Raimbault

Publié le par Hospitalité de Touraine

Jeudi 13 Février 2014 de 20h à 22h 
Maison de Prière - 32, rue de la Mésangerie à Saint Cyr sur Loire

Intervention du Père Christophe RAIMBAULT  :

" la place du chrétien dans les débats de société"

Question importante dans notre monde d'aujourd'hui.....

Venez nombreux....

Texte du XII° siècle pour la semaine avant Noël

Publié le par Hospitalité de Touraine

 AventNous entrons dans la semaine avant Noël et nous allons vivre en accéléré toute la préparation de la généalogie de Jésus à la visitation. Voici un texte du XII° siècle pour nous faire entrer dans le mystère. 
 Bon Noël à vous. 
 Jean Pierre Belliard 

Isaac de l'Etoile : L'Eglise, Marie et l'âme chrétienne.

Le Fils de Dieu est le premier né d'un grand nombre de frères, car, étant Fils unique par nature, il s'est associé par la grâce une multitude de frères qui ne font qu'un avec lui : à tous ceux qui l'ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfant de Dieu. Devenu fils d'homme, il a fait de la multitude des hommes des fils de Dieu. Il se les est associés, alors qu'il est unique par son amour et sa puissance, les hommes, en eux-mêmes, par leur naissance selon la chair, sont une multitude ; mais par la seconde naissance, la naissance divine, ils ne sont avec lui qu'un seul. Le seul Christ, unique et total, c'est la tête et le corps.

Et ce Christ unique est le Fils d'un seul Dieu dans le ciel et d'une seule mère sur la terre. Il y a beaucoup de fils, et il n'y a qu'un seul Fils. Et de même que la tête et le corps sont un seul Fils et plusieurs fils, de même Marie et l'Eglise ont une seule mère et plusieurs mères, une seule vierge et plusieurs vierges. L'une et l'autre sont mères ; l'une et l'autre sont vierges. L'une et l'autre ont conçu du Saint-Esprit sans attrait charnel. L'une et l'autre ont donné une progéniture à Dieu le Père, sans péché. L'une a engendré sans aucun péché une tête pour le corps ; l'autre a fait naître dans la rémission des péchés, un corps pour la tête. L'une et l'autre sont mères du Christ, mais aucune des deux ne l'enfante tout entier sans l'autre.

Aussi c'est à juste titre que, dans les Ecritures divinement inspirées, ce qui est dit en général de la vierge mère qu'est l'Eglise, s'applique en particulier à la vierge Marie ; et ce qui est dit de la vierge mère qu'est Marie, en particulier, se comprend en général de la vierge mère qu'est l'Eglise. Et lorsqu'un texte parle de lune ou de l'autre, il peut s'appliquer presque sans distinction et indifféremment à l'une ou à l'autre.

De plus, chaque âme croyante est également, à sa manière propre, épouse du Verbe de Dieu, mère, fille et sœur du Christ, vierge et féconde. Ainsi donc c'est la Sagesse même de Dieu, le Verbe du Père, qui désigne à la fois l'Eglise au sens universel, Marie dans un sens très spécial et chaque âme croyante en particulier. C'est pourquoi l'Ecriture dit : Je demeurerai dans l'héritage du Seigneur. L'héritage du Seigneur, dans sa totalité, c'est l'Eglise, c'est tout spécialement Marie et c'est l'âme de chaque croyant en particulier. En la demeure du sein de Marie, le Christ est resté neuf mois ; en la demeure de la foi de l'Eglise, il restera jusqu'à la fin du monde ; et dans la connaissance et l'amour du croyant, pour les siècles des siècles.

 Isaac de l'Etoile, abbé Cistercien 1147 : sermon pour l'assomption

Pensée à partager

Publié le par Hospitalité de Touraine

Rodin le penseur" Ce n'est pas l'abondance de la science qui rassasie l'âme, mais de sentir et de goûter les choses intérieurement." Saint Ignace

Aucune vérité ne parviendra à produire d’effets bénéfiques en vous, si cette vérité ne vous traverse pas. Nulle expérience ne peut vous être rapportée de manière profitable si vous ne l’expérimentez pas à votre tour. Vous aurez beau lire tous les ouvrages sur le bonheur, devenir un lettré en tous points pertinent sur le sujet, nul ne peut vous garantir que vous serez heureux ; peut-être même cette approche trop désincarnée du bonheur risque-t-elle de provoquer l’effet contraire, en vous éloignant radicalement de ce que vous croyiez avoir la maîtrise et en vous laissant à jamais la tête pleine et le cœur vide.
L’être le plus heureux est assurément celui qui ressent le plus de choses intérieurement, et s’en laisse éclairer, rassasier, combler. Tant il est vrai que c’est l’amour — cet élan du dedans qui donne sens au monde extérieur — qui mène à la connaissance authentique.

François Garagnon

24 novembre - 3 conférences au Vinci des Mouvements 37

Publié le par Hospitalité de Touraine

Le 24 Novembre, au VINCI, les Mouvements 37 vous invitent à assister à 3 conférences :

  • à 10 h 30      Familles, je vous aime
  • à 14 h 30      Travail, Engagement
  • à 16 h 30      Fragilités et Fraternité

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Cliquez sur les vignettes pour plus de détails Mouvements-37-001-copie-1.jpg et Mouvements-37--2-copie-1.jpg


Retraite Mariale à la maison de Chezelles

Publié le par Hospitalité de Touraine

 

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La MAISON DE CHEZELLES propose une " retraite Mariale " du 5 au 8 décembre.

Elle sera animée par le père Christophe Liony, prêtre de la communauté de l'Emmanuel.

Renseignements et inscriptions au 02 47 58 52 01

Courriel : amisdechezelles@wanadoo.fr

"La grande oeuvre d'évangélisation que l'Eglise doit exercer aujourd'hui".

Publié le par Hospitalité de Touraine

Benoît XVI a appelé dimanche 21-08-2011, les jeunes catholiques réunis lors des JMJ à Madrid, à diffuser la parole de l'Evangile auprès de ceux qui cherchent des valeurs autres que celles de la société contemporaine. "Nous ne pouvons pas rencontrer le Christ et ne pas vouloir le faire connaître aux autres. Ne gardez pas le Christ pour vous seuls ! Partagez avec d'autres la joie de votre foi", a dit le pape dans son homélie.

Au même moment, à Bourgueil, le Père Michel Taillecours, sans cesse animé à porter le message du Christ dans des groupes de discussion ou par le biai des media modernes, a adressé son homélie en communion avec les JMJ en concluant sur "la grande oeuvre d'évangélisation que l'Eglise doit exercer aujourd'hui".

Avec son autorisation, je vous partage en pièce jointe, cette homélie que j'ai trouvée belle.

Thierry

Homélie du Père Michel Taillecourt le Dimanche 21-08-2011 Homélie du Père Michel Taillecourt le Dimanche 21-08-2011

LA SAINTE TRINITÉ

Publié le par Hospitalité de Touraine

La sainte TrinitéL'ENSEIGNEMENT DE L'ÉGLISE SUR LA SAINTE TRINITÉ :  
        Tous les interprètes de nos livres sacrés, tant de l'Ancien Testament que du Nouveau que j'ai lus, et qui ont écrit sur la Trinité, le Dieu unique et véritable, se sont accordés à prouver par l'enseignement des Ecritures que le Père, le Fils et l'Esprit-Saint sont un en unité de nature, ou de substance, et parfaitement égaux entre eux.

Ainsi ce ne sont pas trois dieux, mais un seul et même Dieu. Ainsi encore le Père a engendré le Fils, en sorte que le Fils n'est point le Père : et de même le Père n'est point le Fils, puisqu'il l'a engendré. Quant à l'Esprit-Saint, il n'est ni le Père, ni le Fils ; mais l'Esprit du Père et du Fils, égal au Père et au Fils, et complétant l'unité de la Trinité.

C'est le Fils seul, et non la Trinité entière, qui est né de la vierge Marie, a été crucifié sous Ponce-Pilate, a été enseveli, est ressuscité le troisième jour et est monté au ciel.

C'est également le Saint-Esprit seul qui, au baptême de Jésus-Christ, descendit sur lui en forme de colombe, qui après l'Ascension, et le jour de la Pentecôte, s'annonça par un grand bruit venant du ciel et pareil à un vent violent, et qui se partageant en langues de feu, se reposa sur chacun des apôtres (Mt III, 16 ; Ac II, 2-4).

Enfin c'est le Père seul et non la Trinité entière qui se fit entendre soit au baptême de Jésus par Jean-Baptiste, soit sur la montagne en présence des trois disciples, lorsque cette parole fut prononcée « Vous êtes mon Fils». Et également ce fut la voix du Père qui retentit dans le temple, et qui dit : « Je l'ai glorifié, et je le glorifierai encore (Mc I, 11) ». Néanmoins comme le Père, le Fils et l'Esprit-Saint sont inséparables en unité de nature, toute action extérieure leur est commune.

Telle est ma croyance, parce que telle est la foi catholique.

Saint Augustin



Bernadette et la croix

Publié le par Hospitalité de Touraine

Monseigneur PerrierNous savons comment Bernadette faisait le signe de la croix, à l'admiration de tous ceux qui la voyaient, laïcs comme religieuses. Avant que la Vierge Marie lui apprenne à tracer le signe de la croix sur son corps, Bernadette avait tiré de sa poche son chapelet, parce qu'une petite croix se trouve à son extrémité : la croix glorieuse du Christ est l'alpha et l'oméga de la foi chrétienne; elle est l'emblême de sa victoire.

Mais la dévotion de Bernadette pour la croix ne se résume pas à des gestes, même émouvants. Les textes sont innombrables. J'en citerai un, extrait de son Carnet de notes intimes (1873) :
"Ô Jésus, gardez-moi sous l'étendard de votre croix. Que le crucifix ne soit pas seulement sous mes yeux, sur ma poitrine, mais dans mon coeur, vivant en moi. Que je sois moi-même crucifiée vivante, transformée en lui par l'union de l'Eucharistie, par la méditation de sa vie, des sentiments les plus intimes de son coeur, attirant les âmes non pas à moi, mais à lui, du haut de cette croix où, vivante, son amour m'attache à jamais".

Quand elle s'exprime ainsi, Soeur Marie-Bernard n'est pas très loin de saint Paul qui, lui aussi, ne veut faire qu'un avec le Christ crucifié Certes, la croix ouvre la porte de la résurrection. Mais il faut prendre le chemin à son début.

Ce texte est extrait de "Bernadette, pourquoi je l'aime" paru chez NDL Editions

Jacques Perrier
† évêque de Tarbes et Lourdes

Nouveau miraculé à Lourdes, Serge François témoigne

Publié le par Hospitalité de Touraine

serge-francois.jpgLa soixante-huitième guérison inexpliquée de Lourdes a été reconnue publiquement par Mgr Delmas, évêque d’Angers, dimanche 27 mars.

Son bénéficiaire, Serge François, témoigne ici.

A la mi-Carême, guérison et salut dans l'Evangile

Publié le par Hospitalité de Touraine

Dimanche 27 mars, a débuté la récollection de l’Hospitalité de Touraine par une messe à la cathédrale où près de 100 hospitaliers étaient réunis.

Puis, après un repas partagé au lycée Saint Grégoire, nous avons assisté à la conférence du Père Christophe Raimbault sur la guérison et le salut dans l'Evangile. Cet orateur, chaleureusement applaudi lors d'une standing ovation, a su retenir l'attention de toute la salle en s'exprimant avec humour et simplicité. Encore merci à lui.

Nous vous proposons de prendre connaissance de la page d'acceuil du livret de la messe, rédigée par le Père Jacques Legoux (lien) et du résumé de la conférence du Père Christophe Raimbault (lien).

Origine du Chapelet

Publié le par hospitalité de Touraine

Chapelet de LourdesMerci à celles et ceux qui sont venus se joindre à nous à la basilique Saint Martin mardi soir.


En février, pour nous aider à mieux prier, le Père du Sartel nous a brièvement raconté comment était "né" le chapelet :

"C'est saint Dominique au XII ème siècle qui a eu l'idée d'offrir une prière pour les petites gens qui n'avaient alors pas accès à la parole de Dieu. Le chapelet est en effet une prière biblique ; les premiers mots du "je vous salue Marie" sont les paroles de l'Ange à l'annonciation ; les suivants, celles d'Elisabeth à la Visitation.

Cette méditation de la Parole prend tout son sens dans les mystères ; elle nous permet de regarder le Christ avec les yeux de Marie et d'entrer dans leur intimité."


Puissent ces indications nous aider à prier avec plus de ferveur et d'amour.

Claire - Hospitalière 

D'un Carême à l'autre

Publié le par hospitalité de Touraine

Monseigneur-Perrier.jpgLe cycle des apparitions de Lourdes s'étend sur plusieurs mois, mais il coïncide remarquablement avec le cycle liturgique de l'Eglise.
 
Le 11 février 1858 est le dernier jeudi avant l'entrée en Carême. A cette époque-là, le Carême était précédé de trois semaines préparatoires. les deux premières apparitions constituent effectivement des préparations.

Le Carême est le temps donné aux chrétiens pour qu'ils approfondissent leur foi, pour qu'ils la vivent plus sérieusement, pour qu'ils prient, pour qu'ils se convertissent. Mais n'est-ce pas ce que Bernadette a vécu durant ces semaines et qu'elle a permis à beaucoup d'autres de vivre, en la regardant ?
 
La Dame avait demandé à Bernadette de venir pendant une quinzaine. Or il se trouve que l'évêque avait demandé à ses curés d'organiser, cette année-là, une prédication de quinze jours, assurée par un confrère. Le curé de Lourdes, l'abbé Peyramale, n'avait trouvé personne. La Sainte Vierge s'en est chargée pour le curé et Bernadette, sans s'en rendre compte, s'en est chargée pour les habitants de Lourdes.

Jacques Perrier
† évêque de Tarbes et Lourdes

Lettre de Benoît XVI à l'occasion de la journée des malades

Publié le par hospitalité de Touraine

Chers frères et chères soeurs,
 
Le 11 février de chaque année, lorsqu'est célébrée la mémoire de la bienheureuse Vierge de Lourdes, l'Eglise propose la Journée Mondiale du Malade. Conformément à la volonté du vénérable Jean-Paul II, cette circonstance devient une occasion propice pour réfléchir sur le mystère de la souffrance et, surtout, pour sensibiliser davantage nos communautés et la société civile à l'égard de nos frères et soeurs malades. Si tout homme est notre frère, d'autant plus celui qui est le plus faible, celui qui souffre et celui qui a besoin de soins doivent-ils être au centre de notre attention, afin qu'aucun d'eux ne se sente oublié ou marginalisé ; en effet, "la mesure de l'humanité se détermine essentiellement dans son rapport à la souffrance et à celui qui souffre. Cela vaut pour chacun comme pour la société. Une société qui ne réussit pas à accepter les souffrants et qui n'est pas capable de contribuer, par la compassion, à faire en sorte que la souffrance soit partagée et portée aussi intérieurement est une société cruelle et inhumaine" (Lettre encycl. Spe salvi, 38). Que les initiatives qui seront promues dans chaque diocèse à l'occasion de cette Journée soient un encouragement pour rendre toujours plus efficaces les soins envers ceux qui souffrent, dans la perspective aussi de la célébration solennelle - prévue en 2013 - au Sanctuaire marial d'Altötting, en Allemagne.
 
1. Je garde encore au fond du coeur le moment où, lors de ma visite pastorale à Turin, j'ai pu réfléchir et prier devant le Saint Suaire, devant ce visage souffrant, qui nous invite à méditer sur Celui qui a pris sur lui la passion de l'homme de tous les temps et de tous lieux, avec nos souffrances aussi, nos difficultés et nos péchés. Au cours de l'histoire, combien de fidèles sont passés devant cette toile sépulcrale qui a enveloppé le corps d'un homme crucifié, qui répond en tout et pour tout à ce que disent les Evangiles sur la passion et la mort de Jésus ! Le contempler est une invitation à réfléchir sur ce qu'a dit saint Pierre : "C'est par ses blessures que vous avez été guéris" (1 P 2,24). Le Fils de Dieu a souffert, est mort, mais il est ressuscité et c'est justement pour cela que ces plaies deviennent le signe de notre rédemption, du pardon et de la réconciliation avec le Père ; mais elles deviennent aussi un banc d'essai pour la foi des disciples et pour notre foi ; chaque fois que le Seigneur parle de sa passion et de sa mort, ils ne comprennent pas, ils refusent et s'opposent. Pour eux, comme pour nous, la souffrance reste toujours lourde de mystère, difficile à accepter et à porter. Les deux disciples d'Emmaüs avancent tristement, à cause des événements survenus ces jours-là à Jérusalem, et ce n'est que lorsque le Ressuscité marche à leurs côtés qu'ils s'ouvrent à une vision nouvelle (cf. Lc 24,13-31). L'apôtre Thomas aussi a des difficultés à croire à la voie de la passion rédemptrice : "Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets pas ma main dans son côté, je ne croirai pas" (Jn 20,28). Ce qui était d'abord un obstacle insurmontable, parce que signe de l'échec apparent de Jésus, devient - dans la rencontre avec le Ressuscité - la preuve d'un amour victorieux : "Seul un Dieu qui nous aime au point de prendre sur lui nos blessures et notre souffrance, surtout la souffrance de l'innocent, est digne de foi" (Message Urbi et Orbi, Pâques 2007).
 
2. A vous tous qui êtes malades et qui souffrez, je dis que c'est justement à travers les blessures du Christ qu'avec les yeux de l'espoir, que nous pouvons voir tous les maux qui affligent l'humanité. En ressuscitant, le Seigneur n'a pas enlevé au monde la souffrance et le mal, mais il les a vaincus à la racine. A la force du Mal, il a opposé la toute-puissance de son Amour. Et il nous a indiqué alors que le chemin de la paix et de la joie, c'est l'Amour : "comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres" (Jn 13,34). Christ, vainqueur de la mort, est vivant parmi nous ! Et tandis qu'avec saint Thomas nous disons nous aussi : "Mon Seigneur et mon Dieu !", suivons notre Maître dans la disponibilité à donner notre vie pour nos frères (cf. 1 Jn 3,16) en devenant des messagers d'une joie qui ne craint pas la douleur, la joie de la Résurrection.
 
Saint Bernard affirme : " Dieu ne peut pas pâtir, mais il peut compatir ". Dieu, la Vérité et l'Amour en personne, a voulu souffrir pour nous et avec nous ; il s'est fait homme pour pouvoir com-patir avec l'homme, réellement, dans la chair et dans le sang. Alors, dans toute souffrance humaine Quelqu'Un est entré, qui partage la souffrance et la patience; dans toute souffrance, se diffuse la con-solatio, la consolation de l'amour qui vient de Dieu qui participe, pour faire surgir l'étoile de l'espérance (cf. Lettre encycl. Spe salvi, 39).
 
Chers frères et chères soeurs, je vous redis ce message pour que vous en soyez les témoins à travers votre souffrance, votre vie et votre foi.
 
3. Dans la perspective de la rencontre de Madrid en août prochain, pour la Journée Mondiale des Jeunes, je voudrais aussi tourner ma pensée particulièrement vers les jeunes, et plus spécialement vers ceux qui vivent l'expérience de la maladie. Souvent, la Passion, la Croix de Jésus, font peur parce qu'elles apparaissent comme étant la négation de la vie. En réalité, c'est exactement le contraire ! La Croix est le "Oui" de Dieu à l'homme, l'expression la plus haute et la plus intense de Son amour, et la source d'où jaillit la vie éternelle. Cette vie divine a jailli du coeur transpercé de Jésus. Il est le seul qui soit capable de libérer le monde du mal et de faire se diffuser son Royaume de justice, de paix et d'amour auquel nous aspirons tous (cf. Message pour la Journée Mondiale des Jeunes 2011, 3). Mes jeunes amis, apprenez à "voir" et à "rencontrer" Jésus dans l'Eucharistie, où il est réellement présent pour nous jusqu'à se faire nourriture pour le chemin ; mais sachez aussi le reconnaître et le servir dans les pauvres, les malades, les frères souffrants et en difficulté, qui ont besoin de votre aide (cf. ibid., 4). A vous tous, les jeunes, qui êtes malades ou non, je redis l'invitation à créer des ponts d'amour et de solidarité, pour que personne ne se sente seul, mais proche de Dieu et faisant partie de la grande famille de Ses enfants (cf. Audience générale, 15 novembre 2006).
 
4. Lorsque nous contemplons les plaies de Jésus, notre regard se tourne vers son coeur très saint, dans lequel l'amour de Dieu se manifeste de façon suprême. Le Sacré Coeur, c'est le Christ crucifié, le côté ouvert par la lance et dont jaillissent le sang et l'eau (cf. Jn 19,34), "pour que tous les hommes, attirés vers son Coeur, viennent puiser la joie aux sources vives du salut" (Missel Romain, Préface du Sacré C?ur). Et plus spécialement vous qui êtes malades, vous percevez la proximité de ce Coeur plein d'amour et vous puisez à cette source avec foi et dans la joie, en priant : "Eau du côté du Christ, lave-moi ; Passion du Christ, fortifie-moi ; O bon Jésus, exauce-moi ; Dans tes blessures, cache-moi" (Prière de Saint Ignace de Loyola).
 
5.A la fin de mon Message pour la prochaine Journée Mondiale du Malade, je désire vous exprimer mon affection, à tous et à chacun, en prenant part aux souffrances et aux espérances que vous vivez chaque jour en union avec le Christ crucifié et ressuscité, pour qu'il accorde la paix et la guérison du coeur. Avec lui, que veille aussi près de vous la Vierge Marie, que nous invoquons avec confiance comme la Santé des malades et la Consolatrice de ceux qui souffrent. Aux pieds de la Croix, se réalise en elle la prophétie de Siméon : son coeur de mère a été transpercé (cf. Lc 2,35). Du fond de l'abîme de sa douleur, participation à celle de son Fils, Marie a pu recevoir sa nouvelle mission : devenir la Mère du Christ dans ses membres. A l'heure de la Croix, Jésus lui présente chacun de ses disciples en disant : " Voici ton fils " (Jn 19,26-27). La compassion maternelle pour le Fils devient compassion maternelle pour chacun de nous, dans nos souffrances quotidiennes (cf. Homélie à Lourdes, 15 septembre 2008).
 
Très chers frères et très chères soeurs, en cette Journée Mondiale du Malade, j'invite aussi les Autorités à investir toujours davantage d'énergies dans des structures de santé aptes à aider et soutenir ceux qui souffrent, surtout les plus pauvres et les plus nécessiteux ; et, en adressant ma pensée à tous les diocèses, j'envoie un salut affectueux aux évêques, aux prêtres, aux personnes consacrées, aux séminaristes, aux agents de la santé, aux volontaires et à tous ceux qui se consacrent avec amour à soigner et soulager les plaies de chaque frère ou soeur malade, dans les hôpitaux ou dans les instituts de soin, dans les familles ; sachez toujours voir sur le visage des malades le Visage des visages : celui du Christ.
 
Je vous garde tous dans mes prière et donne à chacun une Bénédiction Apostolique spéciale.
 
Du Vatican, 21 novembre 2010, Fête du Christ Roi de l'Univers.
 
Benoît XVI

Conférence

Publié le par hospitalité de Touraine

Conférence

L e soin : une vulnérabilité qui rencontre une inquiétude

organisée par le Groupe Ethique Clinique

par Philippe Svandra

Formateur au pôle formation du centre hospitalier Ste Anne,

Maître de conférences associé - Université Paris Est
Marne-la-Vallée.

jeudi 6 janvier 2011 18h30

 Faculté de médecine - amphi A


AFFICHE

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