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calendrier liturgique

Le Christ est vraiment RESSUSCITE

Publié le par Hospitalité de Touraine

 

Éclatons de joie

 

Le Christ est ressuscité d’entre les morts, levez-vous, vous aussi !
Le Christ qui dormait s’éveille, éveillez-vous !
Le Christ sort du tombeau, la mort est vaincue.
C’est la Pâque du Seigneur,
C’est le jour de la résurrection et le commencement de la vraie vie.
Éclatons de lumière et de joie !

En ce matin de Pâques, prions pour la terre entière,
Prions pour l’Église du Christ,
Prions pour tous nos frères les hommes.

Mercredi des Cendres - 14 février 1858 : 2ème apparition de la Vierge à Bernadette

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Mercredi des Cendres - 14 février 1858 : 2ème apparition de la Vierge à Bernadette
Le mercredi des Cendres est le premier jour du Carême. Vers l'an 591, le pape Grégoire Ier fixe l'entrée en Carême au mercredi précédent le premier dimanche de la saison pascale.
Située 46 jours avant Pâques, le mercredi des Cendres est un jour de pénitence qui ouvre une période d'une durée de 40 jours d'abstinence et de jeûne.
Dans l’Ancien Testament, celui qui se couvrait de cendres reconnaissait son péché, le regrettait et avait confiance dans le pardon de Dieu.
 
Lors de la messe des cendres, le prêtre forme une croix sur le front des chrétiens avec la cendre produite par la combustion des rameaux de l'année précédente. 
L'imposition des cendres rappelle aux croyants leur fragilité d’homme : un jour ils mourront, leur corps se décomposera et deviendra de la poussière, de la cendre. C’est pourquoi parfois le prêtre dit : « Tu es poussière et tu retourneras à la poussière ». (Gn 3, 19.)
La cendre est aussi le fruit du feu, ce feu c’est l’Amour de Dieu qui est si puissant qu’il réduit en cendres notre péché.
En recevant cette cendre sur leur front, les fidèles redisent toute leur foi : oui ils mourront un jour, mais Dieu les ressuscitera avec Jésus-Christ pour la vie éternelle. La cendre annonce déjà Pâques.
 
Le 14 février 1858 est également le jour de la deuxième apparition de la Vierge Marie à Bernadette Soubirous : L'eau bénite
Mercredi des Cendres - 14 février 1858 : 2ème apparition de la Vierge à Bernadette

Ses parents interdisent à Bernadette de retourner à la grotte de Massabielle. Elle insiste, ils cèdent. Bernadette revient à la grotte en compagnie d'une douzaine d'amies de son âgeR 9. Sur place, elle récite le chapeletV 3 et voit apparaître la jeune fille en blanc.

Comme la fois précédente, elle est seule à la voir. Pour s'assurer qu'il ne s'agit pas d'une créature du diable, elle lui lance de l'eau bénite. AqueróN 12 sourit, incline la tête2,R 9.

Bernadette a une extase et ses camarades appellent à l'aide le meunier Nicolas. Celui-ci essaie de porter Bernadette, toujours en extase, jusqu'à son moulin proche, mais il n'y parvient qu'à grand peine. Bernadette sort alors de son extase18.

Fête de ND de Lourdes : Journée Mondiale du Malade

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Pourquoi la Fête de Notre-Dame de Lourdes est-elle la Journée Mondiale du Malade ?

C’est le pape Jean-Paul II qui a souhaité en 1993 instaurer la Journée Mondiale du Malade le jour de la fête de Notre-Dame de Lourdes. Certaines personnes ont tenté de le dissuader de choisir le 11 février : « Dans l’hémisphère nord, il fait trop froid ! Dans l’hémisphère sud, il fait trop chaud ! ».

Mais impossible de le faire renoncer tellement Jean-Paul II avait à l’esprit la place de Lourdes dans le cœur de très nombreux malades ; l’accueil et le service qui leur sont réservés ; le réconfort et la paix que chacun trouve à la Grotte où Marie s’est présentée comme l’Immaculée Conception, c’est-à-dire la concordance parfaite entre le corps et l’âme.

Mais le 11 février est également le jour de la première apparition de la Vierge à Bernadette Soubirous.

Fête de ND de Lourdes : Journée Mondiale du Malade

Présentation de Jésus au temple

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Présentation de Jésus au temple

L’Église célèbre la Présentation du Seigneur au Temple, ce qui clôture les solennités de l’Incarnation. Cette fête est aussi la Journée de la vie consacrée.

La fête de la Présentation de Jésus au Temple, aussi appelée fête de la purification, est plus connue sous le nom populaire de Chandeleur. Ce nom, qui signifie “fête des chandelles”, a pour origine la procession par laquelle débute la célébration. Par ce geste, nous nous souvenons que c’est par le titre « Lumière pour éclairer les nations païennes » (Luc 2, 32), que Siméon accueille Jésus lors de la Présentation au Temple par Marie et Joseph, quarante jours après sa naissance.

Par ailleurs, la présentation de Jésus au temple, consacré selon la prescription rituelle de l’époque au Seigneur comme tout garçon premier né, annonce le don de Jésus par amour de Dieu et des hommes et l’offrande suprême de la Croix.

Cette journée a donc une importance particulière pour toute personne consacrée, qui, inspirée par le don bouleversant du Christ, aspire à son tour à donner sa vie et à tout abandonner pour marcher à sa suite. En 1997, le pape Jean-Paul II initie ce jour-là la première Journée de la vie consacrée.

Epiphanie - Hymne de l’office du soir de ce jour

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Epiphanie - Hymne de l’office du soir de ce jour

Avec l’Épiphanie, l’Église célèbre la manifestation de Dieu aux hommes, en la personne de Jésus-Christ. L’évocation des mages venus d’Orient rappelle la dimension universelle du message évangélique.

Prions avec cette hymne de l’office du soir du jour de l’Épiphanie et ce lien :

https://www.youtube.com/watch?v=oWX4lzyhaNs

1 3
Tout le ciel s’emplit
D’une joie nouvelle :
On entend la nuit
Dire la merveille,
Fête sans pareille :
Le Sauveur est né,
L’Enfant-Dieu nous est donné.
Avec les bergers,
Avec tous les sages,
C’est le monde entier
Qui vers lui s’engage
Pour voir le visage
De l’Amour vivant
Qui pour nous s’est fait enfant.
2 4
Le Seigneur paraît,
Verbe de lumière :
L’univers connaît
La bonté du Père.
Dieu sur notre terre
Vient tracer la voie
Où chemineront nos pas.
Gloire à Jésus Christ,
Gloire au Fils du Père !
Gloire à son Esprit
Dont l’amour éclaire
L’éclatant mystère

Qui remplit le ciel :
Gloire à l’Homme-Dieu, Noël !

Bonne année 2024 !

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Bonne année 2024 !

Monique Simier, Présidente de l'Hospitalité de Touraine et les membres du conseil d'administration souhaitent à tous les pélerins malades, hospitalisé(e)s et isolé(e)s, une bonne année 2024 ; surtout qu'elle soit sereine et les épargne au mieux des tracas et des souffrances.

 

A tous les hospitaliers et autres abonnés de notre blog, nous adressons également nos voeux les plus sincères pour une bonne nouvelle année.

Joyeux Noël !

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Joyeux Noël !

Nous vous souhaitons une heureuse et sainte fête de Noël ; que vos vies soient illuminées par l’avènement de notre Seigneur Jésus Christ. Puisse l'esprit de Noël vous apporter la Paix, la Joie et l'Espérance.

La famille de l’Hospitalité de Touraine sera en union de prières pour celles et ceux qui vivront la nativité, seuls ou confrontés à des problèmes de santé.

Fraternellement
Les membres du Conseil d'Administration
et Monique Simier, Présidente.

Pendant l'avent, préparons nos cœurs pour Noël

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Pendant l'avent, préparons nos cœurs pour Noël
Le temps liturgique de l'avent nous est offert pour préparer nos cœurs à l’émerveillement de Noël.
Le rôle du chrétien, dans un monde où la sinistrose et l’angoisse gagnent du terrain, est de proclamer ce que Dieu fait dans le secret : il vient vivre avec nous, sur notre terre qui espère. Louons Dieu qui va naître chez nous pour que jamais plus nous ne nous sentions seuls ou éloignés de lui.
Bien fraternellement,
frère Philippe Verdin (Responsable de Avent dans la ville)
La joyeuse famille de Lille qui nous accueille chez elle en chansons loue le Seigneur qui court à notre rencontre !

Ecoutez-les en cliquant sur le lien ci-dessous

Fête de la Toussaint

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La fête de l'Assomption à Lourdes

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La fête de l'Assomption à Lourdes
Pour la fête de l'Assomption, Lourdes accueille 25 000 pèlerins.
 
C'est aussi la période  du  plus  grand  pèlerinage  estival,  le  Pèlerinage National de la famille Assomptionniste, qui regroupe des pèlerins de toute la France, des DOM-TOM et des pays d'Afrique francophone. 
 
Le 15 août, pour la fête de l'Assomption (la montée au Ciel de la Vierge Marie), la messe internationale se déroule à 10h sur la prairie du Sanctuaire (basilique Saint-Pie X en cas de pluie). 
 
Parmi les autres incontournables de la fête, la procession mariale aux flambeaux, à 21h, le 15 août, mais aussi la veille au soir le 14 août.
 
Ci dessous, voici les horaires des évenements des sanctuaires de Lourdes.
La fête de l'Assomption à Lourdes

Fête de la Pentecôte

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Fête de la Pentecôte
Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements. Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : l’Esprit de vérité.
La fête de la Pentecôte accomplit en nous le mystère pascal. La Mort et la Résurrection de Jésus nous donne d’entrer dans une vie nouvelle. L’Innocent a donné sa vie pour nous. Cette source d’amour qui jaillit du cœur de Dieu ne finira jamais de s’écouler.
L’Esprit Saint est notre Défenseur, il nous ramène toujours à la vie de Jésus. En nous, proche de nous et de nos vies, l’Esprit Saint nous éclaire. Ainsi sur le visage de l’Église resplendit l’amour infini de Dieu. Nous pouvons relire notre existence à la lumière de la Parole de Dieu, de Jésus qui marche avec nous sur nos chemins. Jésus transforme notre cœur et nous faisons mémoire dans notre vie de ce qui est rejoint par sa Parole.
C’est l’Esprit de vérité qui nous aide, c’est lui qui est à l’œuvre pour toujours avec nous. La Vérité dans notre cœur éclaire les expériences qui nous tournent vers la Vie et qui nous donnent vie. Nous devenons ainsi le visage de l’Église, le visage d’un enfant émerveillé de Dieu, épanouit dans son amour. C’est la grâce de la Passion de Jésus qui nous sauve. L’eau du Baptême et le sang de l’Eucharistie nous donnent cette vie nouvelle qui forme en nous le Corps du Christ qui est l’Église.
 Nous rendons grâce pour le Cœur Immaculé et douloureux de Marie qui le premier a reçu cet Amour et pour le Cœur brisé de l’Agneau qui nous donnent la vie.

Extrait du site « Père Gilbert Adam » (Cf. le lien ci-dessous pour approfondir)

Solennité de l'Ascension du Seigneur

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Solennité de l'Ascension du Seigneur
Le Christ est sans cesse présent auprès des hommes : même si, à la suite de l'Ascension, il n’est plus là physiquement, il l’est dans les sacrements. Il l’est également auprès de ceux qui prient, seuls ou à plusieurs : « Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux », avait-Il dit un jour aux apôtres (Matthieu 18, 20).
Finalement, l’achèvement de sa vie terrestre permet sa présence auprès des hommes de tous temps et de tous lieux, présent dans sa Parole, présent là où deux ou trois sont réunis en son nom, présent dans ses ministres sur terre, présent dans le pain et le vin de l’eucharistie, présent dans l’affamé nourri ou le malade visité, présent dans la liturgie communautaire comme dans la prière faite dans le secret de nos chambres.
Cette fête de l’Ascension nous rejoint tous au cœur, quelle que soit notre situation. Elle se définit comme le lieu de décision qui oriente toute vie chrétienne, tendue entre le désir du ciel et le service des hommes.
L’Ascension fait donc partie des événements fondateurs de la foi en Christ, d’autant plus qu’elle a donné aux hommes leur liberté : loin de s’imposer à eux, Jésus les laisse libres de croire et donc d’aimer véritablement.

 

Extrait du site "Eglise Catholique en France" (Cf. ci-dessous pour approfondir)

Dimanche de la divine Miséricorde

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Prière à dire à 15 heures, moment de la mort de Jésus  : "Salut, blessure ouverte du Très Saint Cœur,  D’où sont sortis les rayons de Miséricorde,  C’est là qu’il nous est donné de puiser la vie,  Avec une confiance totale ! Salut, bonté de Dieu, inconcevable,  Ni mesurée, ni approfondie,  Pleine d’amour et de Miséricorde, mais toujours sainte,  Tu te penches sur nous comme une bonne mère ! Salut, trône de la Miséricorde,  Agneau de Dieu, Toi qui offris Ta vie pour moi,  Toi devant qui chaque jour s’humilie,  L’âme vivante en une profonde foi ! Amen."

Prière à dire à 15 heures, moment de la mort de Jésus : "Salut, blessure ouverte du Très Saint Cœur, D’où sont sortis les rayons de Miséricorde, C’est là qu’il nous est donné de puiser la vie, Avec une confiance totale ! Salut, bonté de Dieu, inconcevable, Ni mesurée, ni approfondie, Pleine d’amour et de Miséricorde, mais toujours sainte, Tu te penches sur nous comme une bonne mère ! Salut, trône de la Miséricorde, Agneau de Dieu, Toi qui offris Ta vie pour moi, Toi devant qui chaque jour s’humilie, L’âme vivante en une profonde foi ! Amen."

La fête de la divine Miséricorde a été instituée en 1985, tout d’abord pour le diocèse de Cracovie par son évêque, le cardinal Franciszek Macharski, puis pour quelques autres diocèses de Pologne. Dix ans plus tard, en 1995, le pape Jean-Paul II l’a étendue à toute la Pologne, à la demande expresse de l’épiscopat polonais. Le 30 avril 2000, deuxième dimanche de Pâques de cette année-là et jour de la canonisation de sainte Faustine à Rome, il l’a élargie à toute l’Église.

Sœur Faustine Kowalska, religieuse polonaise du début du XXe siècle, a vu Jésus lui apparaître à plusieurs reprises. Elle a rapporté ses propos dans son Petit Journal, notamment celui-ci : « Je désire que le premier dimanche après Pâques soit la fête de la Miséricorde ».

Il lui en explique aussi le sens : « Je désire que la fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour, les entrailles de ma miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s'approcheront de la source de ma miséricorde ; toute âme qui se confessera et communiera recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur punition ; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s'écoulent les grâces »


Extrait du site La Croix. (Pour approfondir, cliquez sur le lien suivant)

Les compagnons d'Emmaüs

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Les compagnons d'Emmaüs

"Il prit le pain, le bénit, le rompit et le leur donna. Alors leurs yeux s'ouvrirent ".

L'icône des disciples d'Emmaüs aide bien...l'Église [à être] particulièrement attentive à vivre le mystère de la Sainte Eucharistie. Sur la route de nos interrogations et de nos inquiétudes, parfois de nos cuisantes déceptions, le divin Voyageur continue à se faire notre compagnon pour nous introduire, en interprétant les Écritures, à la compréhension des mystères de Dieu. Quand la rencontre devient totale, à la lumière de la parole succède la lumière qui jaillit du « Pain de vie » (Jn 6,35), par lequel le Christ réalise de la manière la plus haute sa promesse d'être avec nous « tous les jours jusqu'à la fin du monde » (Mt 28,20)...
Le récit de l'apparition de Jésus ressuscité aux deux disciples d'Emmaüs nous aide à relever un premier aspect du mystère eucharistique qui doit toujours être présent dans la dévotion du Peuple de Dieu : l'eucharistie mystère lumineux !... Jésus s'est qualifié lui-même de « lumière du monde » (Jn 8,12), et cette caractéristique est bien mise en évidence par des moments de sa vie tels que la Transfiguration et la Résurrection, où sa gloire divine resplendit clairement. Dans l'eucharistie, au contraire, la gloire du Christ est voilée. Le sacrement de l'eucharistie est le « mysterium fidei » par excellence. C'est donc précisément à travers le mystère de son enfouissement total que le Christ se fait mystère lumineux, grâce auquel le croyant est introduit dans la profondeur de la vie divine...

L'eucharistie est lumière avant tout parce que, à chaque messe, la liturgie de la Parole de Dieu précède la liturgie eucharistique, dans l'unité des deux « tables », celle de la Parole et celle du Pain... Dans le récit des disciples d'Emmaüs, le Christ lui-même intervient pour montrer, « partant de Moïse et de tous les prophètes », que « toute l'Écriture » conduit au mystère de sa personne. Ses paroles font brûler le cœur des disciples, les soustraient à l'obscurité de la tristesse et du désespoir, et suscitent en eux le désir de demeurer avec lui : « Reste avec nous, Seigneur ». 

Saint Jean-Paul II

Christ est ressuscité, vraiment ressuscité !

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Christ est ressuscité, vraiment ressuscité !
C’est la bonne nouvelle qui nous est offerte chaque année, alors que le printemps revient !
Christ premier des ressuscités. C’est dire qu’Il nous associe dès maintenant à son  « relèvement ».

Avons-nous des « têtes » de ressuscités ? … Oui, chaque fois que nous rayonnons la joie de vivre, chaque fois que nous bâtissons la paix, chaque fois que nous concrétisons la fraternité au cœur de nos existences.
Et pour cela, il en faut du courage, alors que la guerre fait rage en Ukraine et ailleurs, alors que beaucoup de nos contemporains sont laissés au bord du chemin, atteints par le chômage, la misère, la solitude.
Nous, chrétiens, puisons dans l’Evangile et la prière, la force du dynamisme du Dieu de Jésus.
Ce Dieu nous ouvre aussi l’infini d’une éternité de vie au-delà de la mort de notre corps physique. C’est notre espérance !

En ce temps de Pâques, nous voulons être proches et solidaires de nos amis d’Ukraine et de la Syrie.
Certains vivent parmi nous. D’autres arrivent et arriveront à nous rejoindre.
La France « terre d’asile » saura les accueillir, malgré les discours de rejet.
Jésus nous dit : « j’étais étranger et tu m’as accueilli ».
Alors bonne fête de Pâques à tous !
Père Dominique Oudot
Mouvement Chrétien des Retraités
 

Le chemin de croix du vendredi saint

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1ère station, Jésus est arrêté

Au jardin des Oliviers plongé dans les ténèbres, Jésus reçoit le baiser de Judas. À ce signe, une bande armée de glaives et de bâtons, venant de la part des prêtres et des anciens, met la main sur lui et l’arrête (cf. Marc 14, 45-47).

Dieu s’est fait homme pour être livré aux hommes. Par l’un des Apôtres, l’un de ses proches, il est trahi, abandonné. Et dans la violence, l’Agneau de Dieu est arrêté pour être conduit aux autorités religieuses. Cependant, « la lumière brille dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas saisie » (Jean 1, 5).

Le chemin de croix du vendredi saint

2ème station, Jésus est renié par Pierre

Autour d’un feu dans la cour de la maison du grand prêtre, Pierre est assis parmi les gardes et les serviteurs. Or, une domestique le dévisage et dit : « Celui-là aussi était avec lui ! » Mais il nie : « Je ne le connais pas » (cf. Luc 22, 55-57).

Tandis que, dans l’hostilité générale, Jésus comparait devant le Sanhédrin, la plus haute institution juive, Pierre, le premier des Douze, le renie, par trois fois. Certes, il a suivi Jésus jusqu’ici, mais de trop loin : aussi le lâche-t-il.

Or, lorsqu’il sort du tribunal, Jésus fixe son regard sur lui, scrutant son cœur. Alors, Pierre pleure, des larmes de repentir.

Le chemin de croix du vendredi saint

3ème station, Jésus est condamné à mort

Les Juifs mènent Jésus chez Pilate, l’autorité romaine. Ce dernier, bien qu’il désire le relâcher, finit par le condamner à mort, tant ils vocifèrent : « Crucifie-le ! Crucifie-le !» (cf. Luc 23, 13-25).

Désormais, le soleil est levé sur Jérusalem. Pilate, la voix de la conscience étouffée par les cris de l’opinion publique, tournant le dos à la Vérité qui se tient devant lui, condamne injustement un innocent à mort.

« Devant Dieu, nous apaiserons notre cœur, si notre cœur nous condamne, car Dieu est plus grand que notre cœur» (1 Jean 3, 20.)

Le chemin de croix du vendredi saint

4ème station, Jésus est flagellé et couronné d’épines

« Pilate fait flageller Jésus. Les soldats tressent une couronne d’épines, la lui posent sur la tête, et le revêtent d’un manteau de pourpre ; et ils s’avancent vers lui en disant :
- Salut ! Roi des Juifs ! Et ils lui donnent des coups.
 » (Jean 19, 2-3.)

Dans la cour du prétoire, le siège du gouverneur romain à Jérusalem, Lui, le Roi de paix, est couronné de douleur. Le visage sur lequel resplendit la gloire du Père est frappé, humilié.

Le chemin de croix du vendredi saint

5ème station, Jésus est chargé de la croix

« Puis ils l’emmènent pour le crucifier. » (Marc 15, 20.)

Ses épaules écrasées par la poutre sur laquelle ses bras seront cloués, Jésus s’avance vers sa mort. Silencieux. Il gravit la colline des exécutions capitales hors des murs de la Ville sainte. « Ce sont nos souffrances qu’il porte, nos douleurs dont il est chargé » (Isaïe 53, 3). Maintenant commence le Chemin de croix. Jésus l’emprunte pour nous indiquer le chemin de la vraie vie.

Le chemin de croix du vendredi saint

6ème station, Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix

« Ils prennent un homme de Cyrène, nommé Simon, qui revient des champs, et ils le chargent de la croix pour la porter derrière Jésus. » (Luc 23, 26.)

Par hasard, à ce moment, Simon passe par là. On ne lui laisse pas le choix. Et dans ce service qu’il rend - car Dieu lui-même a besoin d’aide ! -, il est dans une proximité unique avec Jésus. Rencontre mystérieuse entre la grâce de Dieu et l’action de l’homme. Chaque fois que nous sommes présents à la souffrance de celui qui est écrasé par la maladie, ou l’angoisse, ou la persécution, nous coopérons au Salut du monde.

Le chemin de croix du vendredi saint

7ème station, Véronique essuie le visage de Jésus

« C’est ta face, Seigneur, que je cherche : ne me cache pas ta face. » (Psaume 26.)

Véronique incarne cette aspiration de tous les croyants. Elle cherche Jésus qui, pourtant, n’ayant plus visage humain, suscite la peur et l’effroi. Elle ne craint ni la brutalité des soldats, ni la haine de la foule. Elle dépasse la lâcheté des disciples. Elle est cette femme « qui garde le courage de la bonté, et ne permet pas que son cœur s’obscurcisse » (cardinal Joseph Ratzinger). Avec compassion, elle essuie le visage de Jésus. Et la face de son Dieu se grave dans son cœur.

Le chemin de croix du vendredi saint

8ème station, Jésus rencontre les femmes de Jérusalem

« Le peuple, en grande foule, le suit, ainsi que des femmes qui se frappent la poitrine et se lamentent sur Jésus. Il se retourne et leur dit : - Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants ! » (Luc 23, 27.)

Jésus n’ignore pas les larmes de ces femmes qui, en chemin, se mêlent à la foule des badauds, des ennemis. Il parle pour la première fois depuis son dialogue avec Pilate. Pour rappeler aux hommes la gravité du péché et du jugement de Dieu. Devant le Seigneur qui souffre, il ne s’agit pas tant de se lamenter - être replié sur soi - que de se convertir : se tourner vers lui.

Le chemin de croix du vendredi saint

9ème station, Jésus tombe pour la troisième fois

« Je vacille, mes oppresseurs exultent. » (Psaume 13.)

Lui qui est Dieu. Devant qui, au Ciel et sur la terre, tout genou fléchit, est tombé. Trois fois. Sous le poids de la poutre qu’il porte, de la souffrance qu’il endure. Mais aussi, de toutes nos blessures, nos douleurs. Et encore, de nos péchés. Puis, s’appuyant sur son Père, il se relève, pour la troisième fois. Marchons ! sachant que Jésus nous relèvera de notre prochaine chute.

Le chemin de croix du vendredi saint

10ème station, Jésus est crucifié

« Au lieu dit du Crâne en hébreu, Golgotha, ils le crucifient ainsi que les malfaiteurs : un de chaque côté. Et Jésus dit : - Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. » (Luc 23, 33-34.)

Jésus, lacéré, disloqué, vit ses dernières heures, dans l’asphyxie due au crucifiement. Et sa première parole n’est pas pour crier sa douleur, mais pour prier le Père pour ses ennemis ! Car il meurt pour réconcilier l’homme avec Dieu, pour faire descendre son pardon sur terre, et hisser l’homme au Ciel : « Quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes » (Jean 12, 32).

Le chemin de croix du vendredi saint

11ème station, Jésus sur la croix, sa mère et le disciple

« Or, près de la croix de Jésus se tenait sa mère, et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle, le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voici ton fils. Puis au disciple : Voici ta mère. » (Jean 19, 25-26.)

Marie accompagne son fils tout au long de ce chemin. Plus encore, elle s’unit à son offrande, dans son mystère de compassion. Son cœur déjà crucifié est agrandi encore lorsqu’en lui confiant l’Apôtre Jean, Jésus lui confie chacun de nous. Et, en nous donnant sa mère, Jésus se dépouille jusqu’au bout, il nous a tout donné.

Le chemin de croix du vendredi saint

12ème station, Jésus meurt sur la croix

« Il est déjà presque midi ; l’obscurité se fait dans tout le pays jusqu’à trois heures, car le soleil s’est caché. Le rideau du Temple se déchire par le milieu. Alors Jésus pousse un grand cri : Père, entre tes mains, je remets mon esprit. Et après cela, il expire. » (Luc 23, 44-46.)

Le Tout-Puissant s’en remet au Père : « Ma vie, nul ne la prend, mais je la donne de moi-même » (Jean 10, 18). Car « il n’est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que l’on aime » (Jean 15, 13).

Le Fils s’abandonne au Père et l’homme retrouve le chemin de l’obéissance filiale à son Dieu. à travers l’apparente défaite, l’humiliation et l’impuissance de la mort, Jésus nous ouvre les portes de la Résurrection et de la vie. Il permet à Dieu de se manifester là où il semblerait être définitivement mis en échec et absent.

Le chemin de croix du vendredi saint

13ème station, le cœur de Jésus est transpercé

« Quand les soldats voient que Jésus est déjà mort, ils ne lui brisent pas les jambes, mais l’un d’eux, de sa lance, lui perce le côté, et il sort aussitôt du sang et de l’eau. » (Jean 19, 33-34.)

Sans le savoir, par ce geste inutile, ce soldat contribue à attester que le Christ est le véritable agneau pascal, celui dont on ne doit rompre les os, celui dont le sang est versé pour le Salut des hommes. Dieu, en permettant que son cœur soit transpercé, nous dit combien il se donne à chacun. Et l’eau jaillissant du côté de l’Agneau immolé est le signe de l’Esprit Saint qu’il communique.

Le chemin de croix du vendredi saint

14ème station, le corps de Jésus est descendu de la croix et déposé au tombeau

« Joseph d’Arimathie descend le corps de Jésus de la croix, il l’enveloppe d’un linceul et le dépose dans un sépulcre neuf taillé dans le roc. » (Luc 23, 53.)

Joseph, dans un infini respect, dépose le corps de Jésus sur le sein de Marie. Où, mieux que sur le cœur de sa mère, pouvait-il reposer ? Joseph, Nicodème, Marie, Marie Madeleine et les femmes, ont ces gestes de miséricorde dûs à un mort, enveloppants ; dans ce moment de détresse extrême, ils accueillent à bras-le-corps, à bras-le-cœur, leur Seigneur et le déposent sur la terre du sépulcre. « Si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il reste seul ; mais s’il meurt il porte beaucoup de fruit. » (Jean 12, 24.)

Silence.

Or, dans l’obscurité du tombeau, à l’abri de tout regard, le Père n’abandonne pas son Fils à la mort, et sa chair, à la corruption.

Le chemin de croix du vendredi saint

Belle fête de Noël à tous !

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Belle fête de Noël à tous !
A trois jours de Noël, nous vous souhaitons une belle et sainte fête de la nativité en famille ou entre amis.
La famille hospitalière sera en union de prières et de pensées pour celles et ceux qui vivront Noël dans la solitude, mais dans l'espérance et la foi en Dieu.
Que cette journée rayonne dans les cœurs de chacun d'entre nous.
Belle fête de Noël à tous !
Les membres du conseil d'administration
et la présidente Monique Simier

Tendresse, Joie et Espérance

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Tendresse, Joie et Espérance
Chers amis, Frères et Sœurs en Hospitalité,
 
Alors que nous sommes dans le temps de l’AVENT et quelques jours avant la venue de notre Sauveur, je vous souhaite un très beau et saint Noël.
Que sa lumière allume dans nos cœurs, la tendresse, la joie et l’espérance.
Comme le dit notre Saint Père, « Le langage de Dieu est la proximité, la compassion et la tendresse. Les trois choses ensemble ». Un beau rappel du sens de notre mission et de l’esprit hospitalier pour la prochaine saison.
 
J’en profite aussi au seuil de la nouvelle année pour exprimer tout simplement à votre intention et pour tous ceux que vous aimez des vœux de santé et de paix. J’y ajoute la douceur d’être toujours entouré d’affection et d’amitié. Que le Seigneur vous bénisse et vous garde et « qu’il vous donne toute sa tendresse et illumine les ténèbres de ce monde ».
 
Avec toute mon amitié et l’assurance de mon dévouement.
Daniel PEZET
Président de l’Hospitalité Notre-Dame de Lourdes

Toussaint : fêtons tous les saints

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Toussaint : fêtons tous les saints

Chaque 1er novembre, l’Eglise célèbre les saints, ces hommes et ces femmes qui ont, par leurs vies, témoigné de l’amour de Dieu. Ceux que nous connaissons, bien sûr, et reconnus comme tels par l’Eglise, mais aussi ceux qui ont vécu anonymement dans la fidélité à l’Evangile et au service de tous.

C’est également un rappel de notre vocation de chrétien : oui, nous sommes tous appelés à être saints !

  • 8h : Laudes et messe de la Toussaint à Notre-Dame de la Garde
  • 12h : Office du milieu du jour à la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre
  • 12h : Angélus de la Toussaint avec le pape François
  • 15h30 :  Chapelet en direct de la grotte de Lourdes
  • 17h45 : Office des vêpres à Saint-Germain l'Auxerrois
  • 18h30 : Messe de la Toussaint à Saint-Germain l'Auxerrois

Le 2 novembre, jour des morts, les messes en direct sur KTO :

  • 7h25 : Laudes et messe à Notre-Dame de la Garde
  • 10h00 : Messe à Lourdes
  • 12h00 : Office du milieu du jour à la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre
  • 18h15 : Messe à Saint-Germain l'Auxerrois

Approfondir la fête de la Toussaint et la fête des morts.

Joyeuses fête de Noël !

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Joyeuses fête de Noël !

Nous vous souhaitons un Joyeux Noël en famille ou entre amis.

La famille hospitalière sera en union de prières et de pensées pour celles et ceux qui vivront la nativité dans la solitude, mais dans l'espérance et la foi en Dieu.

Que cette journée rayonne dans les cœurs de chacun d'entre nous.

Belle fête de Noël !

Le conseil d'administration et la présidente, Monique Simier.

 

 

 

Mois de mai, mois de Marie.

Publié le par Hospitalité de Touraine

Mois de mai, mois de Marie.

Chaque jour du mois de mai une prière différente vous est proposé sur le site du sanctuaire de Lourdes, pour y accéder : ICI.

A cette occasion, notre archevêque, Mgr Jordy, adresse un message pour le mois de Marie :

« Le pape François a souhaité que ce mois de Mai traditionnellement consacré à la prière à la Mère de Dieu puisse être vécu de manière plus intense "en vue de demander à Dieu la fin de la pandémie". Le Saint-Père nous rappelle la ferveur de la première communauté chrétienne, assidue à la prière : "La prière à Dieu montait sans cesse de toute l’Eglise" (Ac 12, 5) en vue d’obtenir alors la libération de l’apôtre Pierre.  

Nous sommes donc tous invités à prier chaque jour plus fidèlement le Rosaire, le chapelet, selon nos possibilités, notre âge, notre santé et notre devoir d’état. Ce vaste mouvement de prière mariale de l’Eglise universelle s’appuie en particulier sur les grands sanctuaires mariaux dans le monde, et pour nous en particulier dans le diocèse de Tours sur le sanctuaire Notre-Dame de la Prière de l’Ile Bouchard. 

Que le Seigneur nous donne, à chacun et à chacune, la persévérance et nous renouvelle dans la prière. Que la Vierge Marie intercède pour nous. » 

Mgr Vincent Jordy, le 29 avril 2021.

 

Mois de mai, mois de Marie.
Prière de saint Bernard :

Qui que tu sois,
lorsque les tentations se lèvent en tempête,
lorsque les épreuves te brisent,
regarde l’Etoile, invoque Marie.
Si l’orgueil, l’ambition, l’envie,
menacent de te submerger de leur flot,
regarde l’Etoile, invoque Marie.
Si la colère, l’avarice, la luxure,
ébranlent le frêle esquif de ton âme,
regarde l’Etoile, invoque Marie.
Si confondu et effrayé de l’énormité des crimes
qui chargent ta conscience,
tu te sens près de sombrer dans le désespoir,
regarde l’Etoile, invoque Marie.
Dans les périls, dans les angoisses, dans le doute,
regarde l’Etoile, invoque Marie.
Que jamais son nom ne s’éloigne de tes lèvres, ni de ton coeur.

8-12-2020. - Fête de l'Immaculée conception

Publié le par Hospitalité de Touraine

8-12-2020. - Fête de l'Immaculée conception
8-12-2020. - Fête de l'Immaculée conception
8-12-2020. - Fête de l'Immaculée conception
8-12-2020. - Fête de l'Immaculée conception
8-12-2020. - Fête de l'Immaculée conception

Messe du 11 novembre.

Publié le par Hospitalité de Touraine

Messe du 11 novembre.

La messe solennelle du 11 novembre, présidée par Mgr Jordy, sera célébrée à huis-clos, à la cathédrale, à 15h30. Messe retransmise en direct sur la page FACEBOOK du diocèse (puis mise en ligne sur le site Internet du diocèse et RCF saint Martin).

Chemin de Croix.

Publié le par Hospitalité de Touraine

Chemin de Croix.
Chemin de Croix.
Chemin de Croix.
Chemin de Croix.
Chemin de Croix.
Chemin de Croix.
Chemin de Croix.
Chemin de Croix.
Chemin de Croix.
Chemin de Croix.
Chemin de Croix.
Chemin de Croix.
Chemin de Croix.
Chemin de Croix.
Chemin de Croix.
Chemin de Croix.
Chemin de Croix.

LIEN MUSICAL.

Témoignage :

Véronique de Fombelle.

« La mort dans l’âme, j’ai choisi la vie »

73 ans, thérapeute, auteur de Pour qu’un ciel flamboie (Éd. L’Iconoclaste, 2018)

La douleur n’est plus à vif, mais elle subsiste, incicatrisable. Il y a vingt-deux ans, quand Laurent, mon mari, est mort d’un cancer, un poignard s’est planté dans mon cœur. Aujourd’hui, le poignard s’est retiré, mais la béance est toujours là, signe que je ne l’ai ni oublié ni remplacé.

Nous avons eu la chance de partager pendant vingt-sept ans une vie conjugale très heureuse et d’accueillir cinq enfants. La nuit de sa mort, j’ai demandé à Laurent qu’il continue à jouer son rôle de père et d’époux. Il m’a répondu en me regardant au fond des yeux : « Je te le promets. » Depuis, j’ai découvert à quel point notre amour continue de rayonner bien au-delà de notre sphère familiale. Je ne me raconte pas d’histoire. Laurent n’est plus là. La chair manque sérieusement et le silence est terrible. Mais mon mari est quand même très présent et ma vie conjugale se poursuit autrement.

Ce n’est pas rien d’avoir sa moitié au Ciel. Je sais que Laurent est dans le cœur de Dieu. C’est là, dans la prière, que je le retrouve quand je veux partager avec lui. J’invoque d’abord l’Esprit Saint, je lis un texte de la Bible. Je passe par Dieu pour rejoindre mon mari. Puis je prends un long moment avec lui, je lui parle et j’essaie de l’écouter. Laurent me tire vers mon accomplissement. Depuis qu’il n’est plus là, j’ai le pied ailé. J’accompagne énormément de personnes grâce à mon métier de thérapeute que je n’aurais sans doute pas exercé sans ce drame dans ma vie. Mon livre aussi est un exemple de cet amour qui s’est élargi. Je suis convaincue que nous l’avons écrit à quatre mains. À chaque fois que je m’installais pour écrire, je commençais par une courte prière à Laurent : « Je ne veux rien écrire que tu ne pourrais signer. Guide ma main. »

Quand Laurent était encore avec nous, une nuit, j’ai eu la certitude qu’il allait mourir. Désespérée, je me suis mise à genoux devant le crucifix : « Seigneur puisqu’il meurt, je meurs aussi ! » Je me sentais happée vers l’abîme, précipitée le long de ses parois. Alors, j’ai entendu la Parole : « Je mets devant toi la vie et la mort, le bonheur et le malheur. Choisis la vie » (Dt 30, 19). Elle a stoppé ma chute. J’ai rendu les armes et, la mort dans l’âme, j’ai choisi la vie. Depuis vingt-deux ans, je suis fidèle à ce choix. J’ai vraiment l’impression d’être passée par la mort pour ressusciter autrement au prix du renoncement à tous mes plans, nos beaux projets. Laurent est mort en offrant sa vie. Il m’a fallu du temps pour accepter qu’il ne m’appartienne plus exclusivement. J’aime mon mari autrement mieux et de façon plus féconde aujourd’hui.

Propos recueillis par Florence Chatel pour Panorama.


En ce Vendredi saint, je me laisse encourager par le témoignage d’espérance de Véronique de Fombelle. Je peux noter les épreuves que je traverse pour le moment. Ensuite, dans un temps de prière, je les dépose dans le cœur de Dieu, afin qu’il m’aide me donne la force de les surmonter.

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