Témoignage d’une jeune hospitalière

Publié le par hospitalité de Touraine

 
Cet été je partais à Lourdes pour la deuxième fois et je ne m’attendais pas à vivre ce pèlerinage aussi intensément que le premier ! 

Nous sommes revenus de Lourdes hier soir et aujourd’hui je ressens comme un grand vide et une certaine nostalgie.
L’ambiance, la convivialité, toute cette agitation et cet esprit de générosité, de partage qui régnait au sein de l’Hospitalité me manquent. J’ai l’impression d’avoir vécu pendant ces 5 jours des choses que je ne pourrai pas oublier ! Je repense à ce mélange d’émotions que j’ai ressenties et à tous ces moments forts partagés avec malades ou hospitaliers ; Je partais pour donner, pour servir, pour me rendre utile mais je ne m’attendais pas à recevoir autant, aussi bien de la part de personnes malades que de la part d’hospitaliers. On se rend rapidement compte qu’un tas de petits gestes qui ne nous coûtent pas grand-chose au départ peuvent rapporter énormément : c’est incroyable ce que l’on peut ressentir simplement en tenant la main d’un malade et en échangeant un sourire.
 L’année dernière je partais pour la première fois, je me sentais un peu empotée sur le quai de la gare ! J’avais peur de ne pas savoir m’y prendre avec les malades…Mais l’on est vite plongé dans le bain et le contact s’établit rapidement avec les malades et avec les autres hospitaliers.
 
        Ce que l’on vit tous ensemble pendant ces 5 jours crée assez vite des liens. J’ai découvert aussi l’atmosphère qui règne dans le sanctuaire, son aspect international. Tous ces gens venus du monde entier (une bonne part d’Italiens, certes…) réunis lors des messes, des processions…, pour prier ensemble la Vierge Marie, je trouve cela impressionnant ! 
 Cette année, je me suis retrouvée plus spécialement chargée, avec un petit groupe d’autres hospitaliers, des enfants malades. Cette expérience, pas toujours facile (surtout émotionnellement) m’a permis de vivre ce second pèlerinage de manière différente mais tout aussi intense avec des échanges forts avec les malades ou entre hospitaliers. Il y a eu des moments de bonne humeur (et des fous rires !), des moments plus calmes, plus tristes (quelques larmes !), même des moments de silence mais à chaque fois de véritables moments de partage. Avec les enfants, on est beaucoup plus vite soi-même, on se découvre des élans de tendresse insoupçonnée, on s’amuse aussi ! Chargée plus spécialement d’un enfant qui ne parlait pas, j’ai appris à faire du silence un lieu d’échange, et oui on peut avoir l’impression de communiquer même sans parler, juste présents l’un à côté de l’autre !!!
 J’ai envie de dire pour finir que durant ces 5 jours on est confronté à la souffrance (physique ou morale) et on en a pas forcément l’habitude, mais c’est aussi pendant ces 5 jours que l’on découvre réellement le sens du partage, de la générosité et de l’humilité.
A tous ceux qui m’ont permis de vivre cela : MERCI !

Publié dans Pèlerinages

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