Journée mondiale du Malade et Dimanche de la Santé
Tout d'abord, le 11 février 1858, Bernadette Soubirous, âgée de 14 ans, part du Cachot où loge toute sa famille, avec sa sœur et une amie pour aller chercher du bois mort au bord du Gave, à Massabielle, il fallait se chauffer. Tout a commencé par le bruit du vent dans les peupliers… Dans le creux du rocher, Bernadette aperçoit une « dame en blanc » : « Je croyais me tromper. Je me frottai les yeux… Je regardai encore et je vis toujours la même dame »
« Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours ». La Vierge Marie vient ensuite à sa rencontre 18 fois entre février et juillet.
Puis depuis 1992, l’Église universelle célèbre tous les 11 février, fête de Notre-Dame de Lourdes, la Journée Mondiale des Malades. Celle-ci se décline dans les diocèses français en un Dimanche de la Santé, occasion de rappeler que l’accompagnement des personnes souffrantes est une priorité évangélique, mais aussi de sensibiliser chacun pour préserver le don de la santé.
Un dimanche de la santé pour quoi ?
La vocation du dimanche de la santé est vraiment de rendre visibles les acteurs de la santé dans les communautés chrétiennes : l’ensemble des « soignants », les « aidants », les visiteurs de malades, les équipes d’aumônerie, les hospitalités diocésaines et autres associations laïques… tous ceux qui œuvrent (parfois dans l’ombre) et qui sont tellement importants, tellement essentiels pour la prise en charge des personnes malades, âgées, handicapées.
Le dimanche de la santé est l’occasion de les bénir particulièrement… Non pas pour qu’ils soient vus, mais pour que la communauté prenne conscience de leur nombre et de leur existence ! On prie souvent pour les malades… Prie-t-on suffisamment pour ceux qui prennent soin d’eux, parfois eux-mêmes, fatigués ou avec des problèmes de santé ?