Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

calendrier liturgique

Un chant pour le Carême

Publié le

Un chant pour le Carême

Voici le temps de Dieu,
Ce moment consacré,
Allons à sa rencontre,
Entrons en sa présence.
Quarante jours durant,
D’un pas vif et joyeux,
Marchons sur ses chemins,
Dans l’unité.

R. Rends-nous la joie
D’être sauvés
Et nos lèvres publieront
Ta louange.
Raffermis nos pas,
Viens nous recréer,
Mets en nous, Seigneur,
Un cœur nouveau !

1er dimanche
Guidés par son Esprit,
Nous irons au désert,
Pour écouter sa voix
Au creux de nos silences.
Nous laisserons les biens
Qui captivent nos cœurs
Pour vivre l’essentiel :
Dieu seul suffit.

2ème dimanche
Là-haut sur la montagne,
Emmenés à l’écart,
Nous connaitrons le Fils,
Et nous verrons sa gloire.
Nous goûterons la joie
De rester près de lui.
Voyez comme il est bon
De l’écouter.

3ème dimanche  année C
N’attendons pas demain
Pour revenir à lui,
C’est aujourd’hui le temps,
Le moment favorable.
Le Seigneur nous conduit,
Il travaille en nos cœurs,
Afin que nous portions
De nombreux fruits.

4ème dimanche  année C
Si loin que nous soyons,
Le Seigneur nous attend,
Il guette nos retours
Avec miséricorde.
Il se réjouira,
Nous prendra dans ses bras.
Pourquoi hésitons-nous
À revenir ?

5ème dimanche  année C
Ô Jésus, tu connais
Les secrets de nos cœurs,
Tu traces sur le sol
Des signes d’espérance.
Tu ne nous juges pas,
Ta parole est salut,
Et tu nous encourages :
« Ne pèche plus ».

3ème dimanche de carême - Dimanche de la Croix

Publié le

3ème dimanche de carême - Dimanche de la Croix
En ce troisième dimanche de Carême, les textes liturgiques nous montrent notre réalité humaine dans toute sa nudité, dans toute sa misère. Sans exception, nous sommes tous à quelque niveau que ce soit, malfaisants, malveillants, infidèles et souvent inconstants. Disons que nous sommes tous pécheurs, des personnes capables de déviances de façon consciente, comme les Hébreux au désert qui récriminent contre Dieu.
La tradition juive nous enseigne que le rocher par lequel Dieu a abreuvé son peuple était si miraculeux qu’il a accompagné les israélites dans leur errance. Le roc est devenu une image de Dieu comme source de vie, présent au milieu de son peuple. Le Nouveau Testament reprendra cette vision pour parler de Jésus comme le rocher.
 
La Bonne Nouvelle, c’est que Dieu ne nous abandonne pas à notre condition misérable, à notre indigence spirituelle. Dieu s’est fait l’un de nous en Jésus et il mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs. Au-delà du récit de la Pentecôte, nombreux sont les textes du Nouveau Testament qui nous parlent de la venue du Saint Esprit sur les disciples. Paul dans la deuxième nous indique l’un des fruits de cette venue : l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs. Cela nous permet de faire le lien avec l’Évangile de Saint Jean, dans lequel Jésus invite à boire une eau vive. Pour Jésus, celui qui boira de cette eau vive n’aura plus jamais soif. Bref, celui qui vit de l’amour de Dieu dans son cœur par l’action de l’Esprit Saint, n’a plus besoin de courir après l’amour. Jésus en offrant l’eau vive, offre sa propre vie, sa vie de Fils de Dieu. Pour accueillir cette eau pure, nous devons nous laisser conduire par l’Esprit Saint. Sûrement un jour, nous pourrons confesser avec la samaritaine que c’est vraiment Jésus le sauveur du monde.
La rencontre de Jésus avec la samaritaine nous invite aussi à nous défaire des préjugés nourris en nous. Une invitation à assainir les rapports et les considérations que nous entretenons les uns les autres. Que le Seigneur nous accorde cette grâce pour l’avènement de la paix entre les hommes.
 

19 mars : Saint Joseph

Publié le

19 mars : Saint Joseph
[... "Saint Joseph a été véritablement père lorsqu’il a consenti à accueillir l’enfant conçu en son épouse par l’action de l’Esprit Saint. Il s’en estimait indigne au point de vouloir la répudier en secret. Mais l’Ange lui révèle alors la mission que Dieu lui confie : prendre chez lui Marie, son épouse, et donner à cet enfant le nom de Jésus. Il ne s’agit pas seulement d’assurer la protection de la mère et d’accorder un statut social à l’enfant. Cette mission comprend une fonction essentielle à toute paternité, celle qui consiste à transmettre un héritage. Cela ne se fera pas à travers un patrimoine matériel dont Jésus n’aura nul besoin sur la Croix. Joseph transmettra en héritage à Jésus une expérience spirituelle, celle d’un juste dépossédé de lui-même par son obéissance à la Parole de Dieu.
La justice de Joseph se traduit par un renoncement total à soi-même pour le service du dessein de Dieu. Son existence est ainsi tout entière marquée du sceau de la désappropriation de soi : dépossédé de son épouse qui engendre sans lui leur fils premier-né, il consent dans la foi à une justice toute autre que celle qu’il imaginait sous le mode d’une répudiation discrète : il ose prendre chez lui la mère de l’envoyé de Dieu. Il ne choisit pas alors d’autre nom pour l’enfant que celui que l’ange lui indique, renonçant ainsi à une prérogative essentielle à la fonction paternelle.
Ce chef de famille est ensuite dépossédé de toute prise de décision : envoyé en exil par ordre de l’Ange, il revient au moment et à l’endroit indiqués par Dieu. Il est dépossédé de sa descendance elle-même en ce fils de prédilection, puisque Jésus sera appelé par ses détracteurs « fils de Joseph » en signe de dérision. Lorsque les foules acclameront Jésus, ce sera en tant que fils de David. Joseph est aussi dépossédé de la parole au sens où l’Evangile ne lui en attribue aucune. Absent de la vie publique de Jésus, il s’efface finalement de ce monde moyennant un départ passé inaperçu et connu de Dieu seul.
Cette vie rayonne en creux d’une lumière évangélique singulière, qui préfigure la vie de Jésus. Jésus renoncera à lui-même jusque sur la Croix puisque l’identité éternelle de l’Amour est la dépossession de soi pour l’autre. L’héritage transmis par Joseph à son fils a ouvert le chemin à l’anéantissement de Dieu en notre humanité. Joseph a consenti à tenir sa place sur cette trajectoire du salut, dans ce mouvement de dépossession par lequel Dieu se révèle et nous sauve tout à la fois en son Fils. Durant sa croissance humaine, Jésus a reçu en héritage de Joseph le témoignage du renoncement à soi. Il a pu contempler en son père adoptif un homme désapproprié de lui-même." ...]

Le meilleur Jeûne pendant ce Carême

Publié le

Voici en ce Carême « Le meilleur Jeûne » que nous recommande notre Saint Père, le Pape François. Le Jeûne n'est, en effet, pas forcément lié à la nourriture et notre Pape François nous invite à suivre d'autres types de Jeûnes pendant ce Carême.
« Je recommande ce qui suit comme le meilleur Jeûne pendant ce Carême :
- Jeûnez de mots offensants et transmettez seulement des mots doux et tendres.
- Jeûnez d'insatisfaction/ d’ingratitude et remplissez-vous de gratitude.
- Jeûnez de colère et remplissez-vous de douceur et de patience.
- Jeûnez de pessimisme et soyez optimiste.
- Jeûnez de soucis et ayez confiance en Dieu.
- Jeûnez de lamentations et prenez plaisir aux choses simples de la vie.
- Jeûnez de stress et remplissez-vous de prière.
- Jeûnez de tristesse et d'amertume, et remplissez votre cœur de joie.
- Jeûnez d'égoïsme, et équipez-vous de compassion pour les autres.
- Jeûnez d'impiété et de vengeance, et soyez remplis d'actes de réconciliation et de pardon.
- Jeûnez de mots et équipez-vous de silence et de la disponibilité à écouter les autres.
Si nous pratiquons tous ce style de jeûne, notre quotidien sera rempli de paix, de joie, de confiance les uns dans les autres et de vie.
Ainsi soit-il. »
Pape François

2ème dimanche de carême -La transfiguration

Publié le

2ème dimanche de carême -La transfiguration
Le mystérieux épisode de la Transfiguration jette une admirable lumière sur la « gloire » de Jésus, c’est-à-dire sa divinité.
Plusieurs traits sont empruntés aux théophanies (manifestations de Dieu) de l’Ancien Testament : la montagne, la nuée, la blancheur… ; la présence de Moïse et d’Elie, qui symbolisent l’un la Loi, l’autre les Prophètes, manifeste que Jésus récapitule toute l’histoire du peuple d’Israël.
Mais le plus important est la voix qui se fait entendre du ciel : « celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi : écoutez-le ! ».
Comme lors du baptême dans le Jourdain (dimanche 9 janvier), la filiation divine de Jésus est explicite : celui-ci apparait à la fois humain (le compagnon des apôtres) et divin (son visage, son vêtement deviennent lumineux).
Jésus est le Fils Bien-aimé. Il est le sommet de la Révélation. La Transfiguration fortifie notre foi et nourrit notre espérance car elle nous est donnée comme une promesse. Ce qui nous est promis aujourd’hui, c’est de participer au monde de Dieu, au côté du Fils glorifié.
 

1er dimanche de Carême

Publié le

La première tentation du Christ – « Le diable lui dit alors : “ Si tu es Fils de Dieu, ordonne à cette pierre de devenir du pain.” Jésus répondit : “ Il est écrit : L’homme ne vit pas seulement de pain.” » [Évangile selon saint Luc 4, 3-4↗︎]

La première tentation du Christ – « Le diable lui dit alors : “ Si tu es Fils de Dieu, ordonne à cette pierre de devenir du pain.” Jésus répondit : “ Il est écrit : L’homme ne vit pas seulement de pain.” » [Évangile selon saint Luc 4, 3-4↗︎]

Même Jésus, au fil des jours, peut être tenté. Le Fils de Dieu, sur la terre des hommes, est soumis aux lois de la tentation – il y est même « poussé par l’Esprit ». Impensable ? Impossible ? Non, Jésus de Nazareth n’est pas resté « cloîtré » dans un paradis lointain. Il nous est décrit tenté comme tout homme, un homme comme nous, avec ses désirs et ses rêves, ses hésitations et ses fantasmes aux multiples facettes. Notre Dieu est aussi un homme, né comme nous d’une femme au terme d’une longue lignée et dont tous les ascendants n’ont pas toujours mené une vie exemplaire. Il est issu comme nous d’hommes et de femmes chahutés et tentés par la vie, blessés, découragés, perdus souvent…
Mais la tentation n’est pas le péché. Être tenté, ce n’est pas pécher. Nous pouvons être victorieux de la tentation et en finir alors avec le péché ! « Ne nous laisse pas entrer en tentation », disons-nous dans la prière du Notre Père, mais faisons appel à notre foi et à notre conscience pour ne pas « tomber » dans le péché. On dit que Jésus a épousé la totalité de la nature humaine, il n’a jamais « fait semblant » ; dans sa lettre aux Philippiens (2, 6-11), Paul l’annonce avec force : « Devenant semblable aux hommes il s’est comporté comme un homme. » On connaît les trois tentations de la part du Malin qu’il a subies au cours des quarante jours dans le désert – c’est-à-dire le temps nécessaire pour entendre la volonté de Dieu et s’imprégner de ses paroles. Quarante jours et quarante nuits deviennent ainsi symboliquement le temps pour une véritable rencontre avec Dieu.
Le carême des chrétiens s’enracine là. Le temps venu, Jésus rejettera les ruses tentatrices de Satan, celui dont la mission est de « faire tomber » : « Les anges te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. » (Ps 90, 12.) Au moment de la mort adviendra l’ultime tentation de perdre confiance dans le Père : « Allant un peu plus loin, il tomba face contre terre en priant, et il disait : Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme moi, je veux, mais comme toi, tu veux. » (Mt 26, 39.) Et, sur la croix : « Jésus s’écria d’une voix forte : “Eloï, Eloï, lama sabachthani ?”, ce qui signifie : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mc 15, 34.)
Jésus, dans sa présence humaine, montre à chacun quelle est sa destinée personnelle : « Dieu s’est fait homme afin que l’homme devienne Dieu. » (Saint Irénée.) Laissons-nous tenter par Dieu et sa parole, et rejetons paisiblement les fourberies de Satan, tandis que nous avançons jour après jour vers Pâques.
Bernard Rivière

Mercredi des Cendres

Publié le

Mercredi des Cendres
Le Mercredi des cendres est traditionnellement un jour de pénitence pour les chrétiens. Durant la célébration de la messe, où les ornements sont de couleur violette – couleur de la préparation du cœur, de l’attente, du pardon et du deuil –, la liturgie est marquée par un rite particulier. Avec de la cendre (des rameaux de l’année précédente qui ont été brûlés), le prêtre trace une croix sur le front des fidèles, en signe de la fragilité de l’homme, et il prononce une invitation à la conversion, qui peut être par exemple : « Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle » (Mc 1, 15).
Cette célébration ouvre les 40 jours du carême, où l’Église fait mémoire des 40 jours que Jésus a passés dans le désert, comme le narrent les Évangiles. D’après la tradition qui découle de ce récit, le fils de Dieu, tenté par le diable en personne, a résisté aux sirènes de l’orgueil, des possessions matérielles, ou encore du pouvoir mondain.
Origine des Cendres
Le mercredi des Cendres est le jour qui marque l'entrée en Carême. Ce jour est l'occasion d'une célébration lors de laquelle le prêtre trace une croix avec de la cendre sur le front des fidèles en prononçant un verset de la genèse « C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière1. »
Les cendres dont on se sert pour tracer la croix sont issues de la combustion des rameaux bénis l'année précédente. L'utilisation de ces cendres est une évocation symbolique de la mort, et le versé récité doit inciter le croyant à l'humilité et à la piété.
Le carême commence donc par un rappel solennel de la condition humaine et s'achève avec les Pâques par une célébration de la vie, celle de la résurrection du Christ.
Traditions de pénitence
Entre le 11ème et le 14ème siècle, les pratiques actuelles ont été établies et le jour des Cendres tel qu'on le connait s'est répandu dans l'Église d'occident. Auparavant, le mercredi des Cendres était drapé d'un autre rôle, il était un jour de pénitence.
Vers 300, le jour des Cendres est adopté localement par certaines Églises qui l'intègrent au rite d'excommucation temporaire ou de renvoi des pécheurs publics, une pénitence imposée aux personnes coupables de péchés capitaux. Dès le 4ème siècle, ce jour marque à Rome le début de la pénitence canonique accomplie publiquement, jusqu'à l'absolution du jeudi saint.
Au 7àme siècle, un rite public de pénitence est pratiqué durant lequel les pénitents se présentent aux prêtres, confessent leurs fautes et, lorsque celles-ci sont graves et publiques, reçoivent du pénitencier un « cilice rugueux couvert de cendre » (tunique ou une ceinture portée sur la chair par mortification4) et doivent se retirer dans un monastère.

Journée mondiale du Malade et Dimanche de la Santé

Publié le

Journée mondiale du Malade et Dimanche de la SantéJournée mondiale du Malade et Dimanche de la Santé
Tout d'abord, le 11 février 1858, Bernadette Soubirous, âgée de 14 ans, part du Cachot où loge toute sa famille, avec sa sœur et une amie pour aller chercher du bois mort au bord du Gave, à Massabielle, il fallait se chauffer. Tout a commencé par le bruit du vent dans les peupliers… Dans le creux du rocher, Bernadette aperçoit une « dame en blanc » : « Je croyais me tromper. Je me frottai les yeux… Je regardai encore et je vis toujours la même dame »
« Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours ». La Vierge Marie vient ensuite à sa rencontre 18 fois entre février et juillet.
 
Puis depuis 1992, l’Église universelle célèbre tous les 11 février, fête de Notre-Dame de Lourdes, la Journée Mondiale des Malades. Celle-ci se décline dans les diocèses français en un Dimanche de la Santé, occasion de rappeler que l’accompagnement des personnes souffrantes est une priorité évangélique, mais aussi de sensibiliser chacun pour préserver le don de la santé.
Un dimanche de la santé pour quoi ?
La vocation du dimanche de la santé est vraiment de rendre visibles les acteurs de la santé dans les communautés chrétiennes : l’ensemble des « soignants », les « aidants », les visiteurs de malades, les équipes d’aumônerie, les hospitalités diocésaines et autres associations laïques… tous ceux qui œuvrent (parfois dans l’ombre) et qui sont tellement importants, tellement essentiels pour la prise en charge des personnes malades, âgées, handicapées.
Le dimanche de la santé est l’occasion de les bénir particulièrement… Non pas pour qu’ils soient vus, mais pour que la communauté prenne conscience de leur nombre et de leur existence ! On prie souvent pour les malades… Prie-t-on suffisamment pour ceux qui prennent soin d’eux, parfois eux-mêmes, fatigués ou avec des problèmes de santé ?

Présentation du Seigneur au temple

Publié le

Présentation du Seigneur au temple
La présentation de Jésus se rencontre uniquement chez Luc (II, 22-39).
Comme les festivités qui entourent la Nativité, la fête de la Chandeleur est liée à la lumière, mais aussi à la purification, la fécondité, la prospérité, toujours très proches dans les croyances et les traditions.
L’Eglise célèbre la Présentation de Jésus au Temple, quarante jours après Noël. Cette fête est mieux connue sous le titre de Chandeleur ou fête de la lumière car elle est toute illuminée de ce verset de l’évangile de la messe prophétisant Jésus « lumière pour éclairer les nations ».
Les lectures du jour nous appellent à la suite du vieillard Siméon à nous laisser éclairer par l’Esprit Saint et à accueillir le Christ dans notre vie. Vivre en chrétien la fête de la Chandeleur, c’est remettre le Christ au centre de nos préoccupations.
Siméon se situe dans la rencontre authentique et confiante avec Dieu qui lui apporte la paix et dont il se sait aimé. La liturgie nous invite à entrer dans cette démarche, à aller à la rencontre du Christ, guidés par l’Esprit Saint, pour qu’au moment de quitter ce monde, nous puissions dire à la suite de Siméon :
« Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s’en aller dans la paix selon ta parole. » Lc 2, 22 – 40
Et son père et sa mère étaient dans l’étonnement pour les choses que l’on disait de lui. Et Siméon les bénit, et il dit à Marie sa mère : « Voici qu’il est placé pour la chute et le relèvement d’un grand nombre en Israël, et pour être un signe en butte à la contradiction, – vous-même, un glaive transpercera votre âme, –afin que soient révélées les pensées d'un grand nombre de cœurs. » (Luc, II, 25-35 ; trad. A. Crampon)
puis celle de la vieille prophétesse Anne :
Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanouel, de la tribu d'Aser ; elle était fort avancée en âge, ayant vécu, depuis sa virginité, sept ans avec son mari, et veuve jusqu’à quatre-vingt-quatre ans. Elle ne quittait point le temple, servant Dieu jour et nuit par des jeûnes et des prières. Survenant à cette heure, elle se mit à louer Dieu et à parler de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. (Luc, II, 36-38 ; trad. A. Crampon)

Fête du baptême du Seigneur

Publié le

Fête du baptême du Seigneur
Le baptême de Jésus, célébré le dimanche qui suit l’Épiphanie, est un des événements de la vie de Jésus les plus assurés historiquement. Les quatre évangélistes le mentionnent.
C’est la première manifestation publique du Christ. Lors de sa naissance à Bethléem, il n’avait été révélé qu’à quelques privilégiés. Aujourd’hui, tous ceux qui entourent le Baptiste, c’est-à-dire ses disciples et la foule venue aux bords du Jourdain, sont témoins d’une manifestation plus solennelle, que Jean soulignera d’ailleurs lui-même.

Fête de l’Épiphanie

Publié le

Fête de l’Épiphanie
L’Évangile selon saint Matthieu ne dit pratiquement rien des Rois mages, qui sont au centre de cette fête. Qui étaient-ils ? Combien étaient-ils ? On ne le sait pas vraiment. La tradition et la piété populaire ont comblé ces lacunes à travers les siècles.
 
Les noms des mages
C'est dans l'Évangile de Matthieu que l'on trouve le récit de l’Épiphanie. Il raconte que des mages venus d'Orient ont été guidés par une étoile jusque vers Jésus qui venait de naître. "Ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l'or, de l'encens et de la myrrhe.", écrit-il. Matthieu ne nomme pas du tout les mages dans son évangile. Le récit ne dit même pas qu'ils sont trois. C'est sans doute parce qu'on y lit qu'ils offrent l'or, l'encens et la myrrhe que la tradition populaire en a déduit qu'ils étaient trois.
Ce n'est que vers le VIe siècle qu'apparaissent les noms de Gaspard, Melchior et Balthazar. Les mages n'étaient pas des juifs : ils représentent tous les non-juifs, tous les peuples de la terre pour qui Jésus est né. Leur provenance géographique les disperse au gré des découvertes de l'époque - vers le XIVe siècle : Gaspard en Asie, Balthazar en Afrique, Melchior en Europe. La curiosité populaire les a imaginés dans différents rôles de représentation, comme l'évocation des trois âges de la vie : la jeunesse, l'âge mûr et la vieillesse.
 
Portrait des Rois mages par Jacques de Voragine
« Le premier des Mages s’appelait Melchior, c’était un vieillard à cheveux blancs, à la longue barbe. Il offrit l’or au Seigneur comme à son roi, l’or signifiant la Royauté du Christ.
Le second, nommé Gaspard, jeune, sans barbe, rouge de couleur, offrit à Jésus, dans l’encens, l’hommage à sa Divinité.
Le troisième, au visage noir, portant toute sa barbe, s’appelait Balthazar ; la myrrhe qui était entre ses mains rappelait que le Fils devait mourir ».

Sainte Marie, Mère de Dieu

Publié le

Sainte Marie, Mère de Dieu
Huit jours après la Nativité du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, nous célébrons sa Mère, celle qui lui a donné son être humain, corps et âme par l'Esprit-Saint qui vient sur elle la plaçant dans l'orbite de la paternité divine. C'est pourquoi le concile d'Ephèse en 431, la proclama la Theotokos, la Mère de Dieu, puisque son fils est Dieu, ce qui ne préjuge pas de la différence entre Marie créature humaine et Jésus Fils éternel de Dieu.
En l'Octave de la Nativité du Seigneur et au jour de sa circoncision, solennité de sainte Marie Mère de Dieu. Au concile d'Ephèse, les Pères l'acclamèrent Théotokos, parce que, en elle, le Verbe prit chair et le Fils de Dieu habita parmi les hommes, lui, le prince de la paix, à qui a été donné le nom au-dessus de tout nom.

Fête de la Sainte Famille

Publié le

Fête de la Sainte Famille
Paroles du saint père
Dans l’Évangile, nous voyons que même au sein de la sainte Famille, tout ne va pas toujours bien : il y a des problèmes inattendus, des angoisses, des souffrances. La sainte Famille des images pieuses n’existe pas.
Marie et Joseph perdent Jésus et le cherchent, angoissés, pour le retrouver trois jours plus tard. Et quand, assis parmi les maîtres du Temple, il répond qu’il doit s’occuper des affaires de son Père, ils ne comprennent pas. Ils ont besoin de temps pour apprendre à connaître leur fils. Il en est de même pour nous : chaque jour, en famille, il faut apprendre à s’écouter et à se comprendre, à marcher ensemble, à affronter les conflits et les difficultés. C’est le défi quotidien, et il se remporte grâce à une juste attitude, des petites attentions, des gestes simples, en prenant soin des détails de nos relations. […] Combien de fois, malheureusement, entre les murs domestiques, des conflits naissent et s’intensifient à cause des silences trop longs et des égoïsmes non guéris ! […] Cela déchire l’harmonie et tue la famille.
Convertissons-nous du moi au toi. Ce qui doit être le plus important dans la famille, c’est le toi. Et chaque jour, s’il vous plaît, priez un peu ensemble, si vous pouvez faire l’effort, pour demander à Dieu le don de la paix en famille. Et efforçons-nous tous — parents, enfants, Église, société civile — de soutenir, défendre et préserver la famille, qui est notre trésor ! Que la Vierge Marie, épouse de Joseph et mère de Jésus, protège nos familles. (Angélus, 26 décembre 2021)

Joyeuse et sainte fête de Noël à tous

Publié le

Joyeuse et sainte fête de Noël à tous
Noël, c’est toi
quand tu décides de renaître chaque jour
et de laisser Dieu pénétrer ton âme.
 
Le sapin de Noël, c’est toi
quand tu résistes vigoureusement
aux vents et aux obstacles de la vie.
 
Les décorations de Noël, c’est toi
quand tes vertus sont les couleurs
qui ornent ta vie.
 
La cloche qui sonne Noël, c’est toi
quand tu invites à se rassembler,
et tentes de réunir.
 
Tu es la lumière de Noël
quand tu éclaires de ta présence le chemin des autres
par ta bonté, ta patience, ta joie et ta générosité.
 
Les anges de Noël, c’est toi
quand tu chantes au monde
un message de paix, de justice et d’amour.
 
L’étoile de Noël, c’est toi
quand tu conduis quelqu’un
à la rencontre du Seigneur.
 
Tu es aussi les Rois mages,
quand tu offres ce que tu possèdes de mieux,
sans tenir compte de celui à qui tu donnes.
 
La musique de Noël, c’est toi
quand tu conquiers l’harmonie qui est en toi.
 
Le cadeau de Noël, c’est toi
quand tu te comportes en véritable ami,
en frère avec tous les êtres humains.
 
Les vœux de Noël, c’est toi
quand tu pardonnes et rétablis la paix,
même si tu souffres.
 
Le réveillon de Noël, c’est toi
quand tu rassasies de pain et d’espérance
le pauvre qui est auprès de toi.
 
Tu es la nuit de Noël
quand, humble et éveillé, tu reçois
dans le silence de la nuit
le Sauveur du monde
sans bruit ni grande célébration ;
tu es le sourire confiant et tendre
de la paix intérieure d’un Noël éternel
qui instaure son royaume en toi.
Joyeux Noël à tous ceux
qui se reconnaissent dans l’esprit de Noël.
 
Pape François
 
Les membres du Conseil d'Administration de l'Hospitalité de Touraine
vous souhaitent
une joyeuse et sainte fête de Noël.

L’Avent 4 - La bougie de l'ange

Publié le

L’Avent 4 - La bougie de l'ange
Lorsque la dernière bougie violette est allumée, l’accent est mis sur l’amourLe point final de notre voyage de l'Avent est l'amour qui représente l'immense affection de Dieu pour l'humanité, en envoyant son Fils.
Cette bougie nous invite à considérer le pouvoir transformationnel de l'Amour divin.

L’Avent 3 - La bougie du Berger

Publié le

L’Avent 3 - La bougie du Berger
La teinte rose de la troisième bougie de l'Avent représente la joie qui remplit nos cœurs à l'approche de la naissance de Jésus.
Cette bougie sert de rappel pour profiter de la ferveur qui accompagne l'attente de l'avènement du Christ.
Cette troisième bougie est le troisième dimanche du mois, connu sous le nom de dimanche de Gaudete (Réjouissez-vous !).

L’Avent 2 - la bougie de Bethléem

Publié le

L’Avent 2 - la bougie de Bethléem
La deuxième bougie, violette, allumée le deuxième dimanche du mois, indique la Paix, une anticipation paisible et sereine du Prince de la tranquillité. Dans un environnement souvent chaotique, cette bougie incite à réfléchir sur la paix que le Christ offre à nos cœurs et au monde.

L’Avent 1 - la bougie de la prophétie

Publié le

L’Avent 1 - la bougie de la prophétie
L'Avent qui marque le début de l'année liturgique est une saison fondatrice qui donne le ton aux saisons suivantes, agissant comme un point d’ancrage spirituel pour toute l’année.
La première bougie violette représente l'attente joyeuse de l'arrivée du Messie. Lorsqu'il s'agit de la vie, cela nous encourage à avoir de l'espoir et à avoir confiance dans l'accomplissement des promesses de Dieu. Cette bougie est allumée le premier dimanche de l'Avent.

24 11 2024 - Fête de la Solennité du Christ Roi

Publié le

24 11 2024 - Fête de la Solennité du Christ Roi
La fête du Christ Roi a été créée en 1925 par le pape Pie XI dans le but d’affirmer la royauté du Christ. Elle a pris un sens différent avec la réforme du calendrier liturgique demandée par le Concile du Vatican II. Elle n’est plus le dernier dimanche d’octobre, mais le dernier dimanche de l’année liturgique : elle devient ainsi comme le couronnement de l’année liturgique. Elle porte le titre de Solennité du Christ Roi de l’Univers.

Elle se trouve enrichie de lectures qui explicitent le sens et l’objet de la célébration. Elle nous donne l’occasion de revenir sur l’année écoulée pour nous demander si et comment le Christ a mieux régné dans nos vies et nous relance pour une nouvelle année.

En cette fête, la liturgie nous donne de contempler Jésus en croix exerçant sa royauté au profit du bon larron qui l’implore. Jésus, fils de David, est venu apporter la paix. « Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute créature et le premier-né d’entre les morts ». Il a en tout la primauté, car il a voulu tout réconcilier en faisant la paix par le sang de la croix. « Le Seigneur est Roi », chante le psalmiste. Il donne son pouvoir à un Fils d’homme, dit le prophète Daniel. Jésus Christ est le souverain de la terre, proclame le visionnaire de l’Apocalypse. « Ma royauté ne vient pas de ce monde », dit Jésus dans l’Evangile de Jean.

En ce jour, adorons le Christ, Roi de l’Univers, venu rendre témoignage à la vérité. Rendons grâce avec toute la Création pour toutes les facettes de son mystère qu’Il nous a laissé découvrir au long de l’année liturgique. Demandons-Lui pardon de ne pas l’avoir assez mis au centre de nos existences au long de l’année écoulée. Et donnons-nous à Lui pour que l’année qui s’ouvre nous aide à reconnaître sa puissance et le glorifier sans fin.

Sacré-Coeur de Jésus

Publié le

Sacré-Coeur de Jésus

La fête du Sacré-Cœur est une solennité célébrée le vendredi qui suit le 2ème dimanche après la Pentecôte. L’histoire de cette fête laisse entrevoir la richesse liturgique du culte du Sacré Cœur de Jésus.

Dès le Moyen Âge et même dès l’Antiquité, les mystiques ont contemplé le côté ouvert de Jésus. Mais il faudra attendre la seconde moitié du XVIIème pour qu’un prêtre normand en célèbre la messe pour la première fois : « Saint Jean Eudes fut l’auteur du premier office liturgique en l’honneur du Sacré-Cœur de Jésus, dont la fête fut célébrée pour la première fois, avec l’approbation de nombreux évêques de France, le 20 octobre 1672 ». Cet office fut adopté, avant la mort de saint Jean Eudes (1680), par un certain nombre de communautés religieuses. Parmi les offices du Sacré-Cœur composés ultérieurement, nombreux sont les emprunts faits à l’office qu’il avait créé.

Peu de temps après, de 1673 à 1675, Marguerite-Marie Alacoque, visitandine de Paray-le-Monial reçoit des révélations privées du Seigneur. Accompagnée par son directeur spirituel, saint Claude La Colombière, jésuite – et avec le soutien de la Compagnie de Jésus – elle contribue à répandre la dévotion au Sacré-Cœur.

Trois siècles après le message du Sacré-Cœur à Paray-le-Monial, Jésus demande de l’aimer pour ceux qui ne L’aiment pas. Au XX siècle le Christ dira à sainte Faustine : « Je ne suis qu’Amour et Miséricorde. »  C’est une invitation à la confiance, une invitation à aimer Dieu et son prochain, une invitation à rencontrer le Seigneur de façon unique. Jésus Vivant veut rencontrer chacun personnellement, Il veut parler à chacun, consoler chacun. Il offre son amour et son pardon à chacun.

En 1956, dans l’encyclique Haurietis Aquas (§50), Pie XII définit clairement, par la notion de « culte », la dévotion au Sacré-Cœur dans l’horizon très large de l’amour même de Dieu : « le culte du Sacré-Cœur de Jésus, dans sa nature intime, est le culte de l’amour dont Dieu nous a aimés par Jésus, en même temps qu’il est l’exercice de l’amour que nous portons nous-mêmes à Dieu et aux autres hommes, il consiste, en d’autres termes, à honorer l’amour de Dieu pour nous et à ce Dieu pour objet afin de l’adorer, de lui rendre grâces, de vivre à son imitation » (§ 60).

L’objet de la fête a été difficilement fixé. Deux courants caractérisent la dévotion moderne au Sacré-Cœur, l’action de grâce pour la richesse insondable du Christ (Ep 3,8) et la contemplation réparatrice du Cœur transpercé (Jn 19,37).

Dans les textes bibliques pour cette fête se trouvent en particulier la parabole de la Brebis perdue et retrouvée (Luc 15,4-7), l’invitation de Jésus : « Venez à moi, vous tous qui peinez » (Mt 11,28) et le récit du corps transpercé du côté du Christ mort sur la croix.

Fête du Saint-Sacrement

Publié le

Fête du Saint-Sacrement

La Fête du Saint-Sacrement (2e dimanche après la Pentecôte) a été instituée au Moyen-Age pour commémorer la présence réelle de Jésus-Christ dans le sacrement de l’eucharistie (dans le pain et le vin consacrés pendant la messe). Cette fête nous permet de nous unir à l'action de grâce du Christ qui s'offre à son Père pour le salut du monde, et de nous offrir avec Lui avec la force de l'Esprit Saint.

En signe d'adoration, à genoux et incliné, un signe de croix est lentement réalisé en se représentant chacune des personnes de la Trinité présentes en soi : « Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, Amen ».

Les processions de cette fête appelée autrefois Fête-Dieu apparaissent à la fin du XIIIe siècle. Pendant la procession, le prêtre portait l’Eucharistie au milieu des rues pavoisées et tapissée de pétales de roses par les enfants.

Visitation de la bienheureuse Vierge Marie

Publié le

Visitation de la bienheureuse Vierge Marie

La Visitation est une fête mariale qui commémore la visite de Marie à sa cousine Elisabeth peu de temps après avoir appris de l’ange Gabriel qu’elle allait enfanter Jésus, le fils de Dieu.

Avec empressement, Marie se met en route pour la Judée où réside le couple. Sitôt arrivée, « Quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. » (Lc 1, 41-45).

Quel est le sens spirituel de la Visitation ?

L’épisode de la Visitation relate la rencontre entre l’Ancien et le Nouveau Testament, et l’Alliance renouvelée entre Dieu et les humains.

D’abord, la Visitation raconte l’arrivée au monde prochaine, et miraculeuse, de deux enfants : le prophète Jean Baptiste et le Sauveur Jésus. En effet, cet épisode qui narre la rencontre entre deux femmes rendues fécondes par la puissance de Dieu, confirme la vocation de ces deux garçons et, donc, le projet de Dieu.

L’accomplissement des temps : Dieu s’est fait chair

À l’arrivée de Marie, Élisabeth sent son fils Jean Baptiste tressaillir dans son ventre et se sent soudain remplie de l’Esprit Saint. Elle reconnaît en la jeune juive « la mère de son Seigneur » qui « a cru en l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur ».

En désignant haut et fort Marie comme « celle qui a cru », Élisabeth est placée par Luc comme porte-parole de Dieu. Âgée, elle représente l’histoire du peuple d’Israël, l’Ancienne Alliance qui reconnaît que la promesse de Dieu est sur le point de s’accomplir. D’ailleurs, son rôle est d’enfanter le dernier prophète dont la vocation est de préparer et d’annoncer la venue du Messie.

Le Magnificat 

Après avoir reçu la bénédiction d’Élisabeth, Marie partage sa joie dans le cantique du Magnificat.

« Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. » (Lc 1, 46-55)

D’après le jésuite Michel Farin, ce cantique est composé de plusieurs morceaux et chants issus de l’Ancien Testament. D’après lui, Marie qui a cru, c'est-à-dire qui a la foi et qui l’exprime en louant le Seigneur, indique la victoire de Dieu sur la méfiance de l’humanité.

À quelle date fête-t-on la Visitation ?

La fête de la Visitation est, à l’origine, une fête franciscaine, établie en 1263 par Saint Bonaventure. Elle s’est ensuite étendue au sein de l’Église catholique dès le XIVe siècle.

D’abord célébrée le 2 juillet, soit 8 jours après la naissance de Jean Baptiste, la Visitation a ensuite été fixée à la fin du mois marial, c'est-à-dire le 31 mai.

Elle est aussi fêtée par les orthodoxes le 30 mars.

LA SAINTE TRINITÉ

Publié le par Hospitalité de Touraine

La sainte Trinité

L'ENSEIGNEMENT DE L'ÉGLISE SUR LA SAINTE TRINITÉ
        Tous les interprètes de nos livres sacrés, tant de l'Ancien Testament que du Nouveau que j'ai lus, et qui ont écrit sur la Trinité, le Dieu unique et véritable, se sont accordés à prouver par l'enseignement des Ecritures que le Père, le Fils et l'Esprit-Saint sont un en unité de nature, ou de substance, et parfaitement égaux entre eux.

Ainsi ce ne sont pas trois dieux, mais un seul et même Dieu. Ainsi encore le Père a engendré le Fils, en sorte que le Fils n'est point le Père : et de même le Père n'est point le Fils, puisqu'il l'a engendré. Quant à l'Esprit-Saint, il n'est ni le Père, ni le Fils ; mais l'Esprit du Père et du Fils, égal au Père et au Fils, et complétant l'unité de la Trinité.

C'est le Fils seul, et non la Trinité entière, qui est né de la vierge Marie, a été crucifié sous Ponce-Pilate, a été enseveli, est ressuscité le troisième jour et est monté au ciel.

C'est également le Saint-Esprit seul qui, au baptême de Jésus-Christ, descendit sur lui en forme de colombe, qui après l'Ascension, et le jour de la Pentecôte, s'annonça par un grand bruit venant du ciel et pareil à un vent violent, et qui se partageant en langues de feu, se reposa sur chacun des apôtres (Mt III, 16 ; Ac II, 2-4).

Enfin c'est le Père seul et non la Trinité entière qui se fit entendre soit au baptême de Jésus par Jean-Baptiste, soit sur la montagne en présence des trois disciples, lorsque cette parole fut prononcée « Vous êtes mon Fils». Et également ce fut la voix du Père qui retentit dans le temple, et qui dit : « Je l'ai glorifié, et je le glorifierai encore (Mc I, 11) ». Néanmoins comme le Père, le Fils et l'Esprit-Saint sont inséparables en unité de nature, toute action extérieure leur est commune.

Telle est ma croyance, parce que telle est la foi catholique.

Saint Augustin

 

 

 

Bonne et sainte journée de la Pentecôte...

Publié le

Pour ce jour de la Pentecôte, pour cette vie nouvelle qui s’invente dans la relation avec l’autre humain, contemplons ce que des hommes et des femmes maîtrisant leurs corps peuvent manifester...

Ecrire un texte commun avec des lettres de feu, des corps qui se reconnaissent, qui se laissent disposer par l’Esprit...
Chacun de nous est appelé à chanter, à danser sa vie avec les autres, recevons de l’Esprit ce don de maîtrise.
Entrons dans le temps commun, celui de la pratique commune. Il est comme un feu en notre vie, découvrons Le...
Puisqu’il est avec nous
Tant que dure cet âge,
N’attendons pas la fin des jours
Pour le trouver...
Ouvrons les yeux,
Cherchons sa trace et son visage,
Découvrons-le qui est caché
Au coeur du monde comme un feu !

Fête de l'ascension

Publié le

Avant de monter au ciel, Seigneur Jésus Tu nous envoies aux quatre coins du monde :

« Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création (Mc 16, 15) »

Que les prières de ce jour élargissent notre cœur à chaque famille, à chaque communauté humaine de tous les continents de notre planète.

Fête de l'ascension

1 2 3 4 5 > >>