Le jour de Pâques
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La vie de l'Hospitalité de Touraine est partagée ici, avec ses pèlerin(e)s malades, handicapé(e)s ou âgé(e)s et ses hospitalier(e)s jeunes et adultes.
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✝️ Vendredi Saint : Chemin de Croix 2025 - Cérémonie en direct de Lourdes
En ce Vendredi Saint, nous commémorons la crucifixion et la mort de Jésus. Nous sommes appelés à méditer sur la Passion du Christ, notamment en suivant pas à...
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Juan de Juanes (1507-1579), La Cène (1562, huile sur bois, 116 x 191 cm), musée du Prado, Madrid (Espagne). © Domaine public.
Ensemble, acclamons le Christ qui se donne Textes bibliques : Lire L'évangile des Rameaux proclamé avant la procession d'entrée nous a rapporté des paroles qui
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Quel extraordinaire père que celui que nous dépeint Jésus. Sous son toit, deux fils demeurent. Son cadet, un héritier parti au loin tenter l’aventure, qui s’en revient ruiné et penaud. Il a dilapidé le bien familial laborieusement gagné. Il fait amende honorable, il faut bien rentrer dans les bonnes grâces du père pour, à nouveau, manger à sa faim…
Le fils avance, le père accourt. Le père aurait pu prendre son temps, froncer le sourcil en écoutant les piètres regrets du fils, lui infliger quelques remontrances. Eh bien non. Ce père n’écoute rien, n’entend rien, hormis la détresse. Les blablas du cadet ne l’intéressent pas : « Le fils lui dit… mais le père dit à ses serviteurs… »
C’est que le père, aime inconditionnellement ses deux fils. Tout ce qui est à lui est à eux. Son amour n’attend aucun retour, aucune réciprocité, aucune excuse. Il les aime comme ils sont, ingrats. Le cadet est un "festejaïre", tandis qu’une calculette sert de cœur à l’aîné.
Les situations sont évidemment extrêmes. Elles manifestent que les fils ne sont pas à la hauteur du père. Par quelques côtés, nous leur ressemblons comme les disciples qui abandonneront Jésus dès Gethsémani. L’essentiel n’est pas là. Par la figure du père miséricordieux, c’est de son Père et de notre Père des cieux que Jésus nous entretient, mais aussi un peu de Joseph, qui fut pour Jésus la première figure du père… Allons, nous ne sommes pas si mauvais puisque de tels pères existent sur terre et de bons fils aussi !
Comme en miroir regardons ce que chacun, chacune, tour à tour peut-être, tantôt l’aîné, tantôt le cadet, mais surtout méditons sur l’amour du Père. Ce faisant il se pourrait bien, qu’un jour, la grâce aidant, nous lui rendions la pareille et que nous courions nous jeter à son cou !
Rends-nous la joie d'être sauvés | Emmanuel Music
Découvrez "Rends-nous la joie d'être sauvés" de l'album Sors de la nuit (2022) par Emmanuel Music - Retrouvez la partition ici : ...
Voici le temps de Dieu,
Ce moment consacré,
Allons à sa rencontre,
Entrons en sa présence.
Quarante jours durant,
D’un pas vif et joyeux,
Marchons sur ses chemins,
Dans l’unité.
R. Rends-nous la joie
D’être sauvés
Et nos lèvres publieront
Ta louange.
Raffermis nos pas,
Viens nous recréer,
Mets en nous, Seigneur,
Un cœur nouveau !
1er dimanche
Guidés par son Esprit,
Nous irons au désert,
Pour écouter sa voix
Au creux de nos silences.
Nous laisserons les biens
Qui captivent nos cœurs
Pour vivre l’essentiel :
Dieu seul suffit.
2ème dimanche
Là-haut sur la montagne,
Emmenés à l’écart,
Nous connaitrons le Fils,
Et nous verrons sa gloire.
Nous goûterons la joie
De rester près de lui.
Voyez comme il est bon
De l’écouter.
3ème dimanche – année C
N’attendons pas demain
Pour revenir à lui,
C’est aujourd’hui le temps,
Le moment favorable.
Le Seigneur nous conduit,
Il travaille en nos cœurs,
Afin que nous portions
De nombreux fruits.
4ème dimanche – année C
Si loin que nous soyons,
Le Seigneur nous attend,
Il guette nos retours
Avec miséricorde.
Il se réjouira,
Nous prendra dans ses bras.
Pourquoi hésitons-nous
À revenir ?
5ème dimanche – année C
Ô Jésus, tu connais
Les secrets de nos cœurs,
Tu traces sur le sol
Des signes d’espérance.
Tu ne nous juges pas,
Ta parole est salut,
Et tu nous encourages :
« Ne pèche plus ».
La première tentation du Christ – « Le diable lui dit alors : “ Si tu es Fils de Dieu, ordonne à cette pierre de devenir du pain.” Jésus répondit : “ Il est écrit : L’homme ne vit pas seulement de pain.” » [Évangile selon saint Luc 4, 3-4↗︎]
Elle se trouve enrichie de lectures qui explicitent le sens et l’objet de la célébration. Elle nous donne l’occasion de revenir sur l’année écoulée pour nous demander si et comment le Christ a mieux régné dans nos vies et nous relance pour une nouvelle année.
En cette fête, la liturgie nous donne de contempler Jésus en croix exerçant sa royauté au profit du bon larron qui l’implore. Jésus, fils de David, est venu apporter la paix. « Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute créature et le premier-né d’entre les morts ». Il a en tout la primauté, car il a voulu tout réconcilier en faisant la paix par le sang de la croix. « Le Seigneur est Roi », chante le psalmiste. Il donne son pouvoir à un Fils d’homme, dit le prophète Daniel. Jésus Christ est le souverain de la terre, proclame le visionnaire de l’Apocalypse. « Ma royauté ne vient pas de ce monde », dit Jésus dans l’Evangile de Jean.
En ce jour, adorons le Christ, Roi de l’Univers, venu rendre témoignage à la vérité. Rendons grâce avec toute la Création pour toutes les facettes de son mystère qu’Il nous a laissé découvrir au long de l’année liturgique. Demandons-Lui pardon de ne pas l’avoir assez mis au centre de nos existences au long de l’année écoulée. Et donnons-nous à Lui pour que l’année qui s’ouvre nous aide à reconnaître sa puissance et le glorifier sans fin.
La fête du Sacré-Cœur est une solennité célébrée le vendredi qui suit le 2ème dimanche après la Pentecôte. L’histoire de cette fête laisse entrevoir la richesse liturgique du culte du Sacré Cœur de Jésus.
Dès le Moyen Âge et même dès l’Antiquité, les mystiques ont contemplé le côté ouvert de Jésus. Mais il faudra attendre la seconde moitié du XVIIème pour qu’un prêtre normand en célèbre la messe pour la première fois : « Saint Jean Eudes fut l’auteur du premier office liturgique en l’honneur du Sacré-Cœur de Jésus, dont la fête fut célébrée pour la première fois, avec l’approbation de nombreux évêques de France, le 20 octobre 1672 ». Cet office fut adopté, avant la mort de saint Jean Eudes (1680), par un certain nombre de communautés religieuses. Parmi les offices du Sacré-Cœur composés ultérieurement, nombreux sont les emprunts faits à l’office qu’il avait créé.
Peu de temps après, de 1673 à 1675, Marguerite-Marie Alacoque, visitandine de Paray-le-Monial reçoit des révélations privées du Seigneur. Accompagnée par son directeur spirituel, saint Claude La Colombière, jésuite – et avec le soutien de la Compagnie de Jésus – elle contribue à répandre la dévotion au Sacré-Cœur.
Trois siècles après le message du Sacré-Cœur à Paray-le-Monial, Jésus demande de l’aimer pour ceux qui ne L’aiment pas. Au XX siècle le Christ dira à sainte Faustine : « Je ne suis qu’Amour et Miséricorde. » C’est une invitation à la confiance, une invitation à aimer Dieu et son prochain, une invitation à rencontrer le Seigneur de façon unique. Jésus Vivant veut rencontrer chacun personnellement, Il veut parler à chacun, consoler chacun. Il offre son amour et son pardon à chacun.
En 1956, dans l’encyclique Haurietis Aquas (§50), Pie XII définit clairement, par la notion de « culte », la dévotion au Sacré-Cœur dans l’horizon très large de l’amour même de Dieu : « le culte du Sacré-Cœur de Jésus, dans sa nature intime, est le culte de l’amour dont Dieu nous a aimés par Jésus, en même temps qu’il est l’exercice de l’amour que nous portons nous-mêmes à Dieu et aux autres hommes, il consiste, en d’autres termes, à honorer l’amour de Dieu pour nous et à ce Dieu pour objet afin de l’adorer, de lui rendre grâces, de vivre à son imitation » (§ 60).
L’objet de la fête a été difficilement fixé. Deux courants caractérisent la dévotion moderne au Sacré-Cœur, l’action de grâce pour la richesse insondable du Christ (Ep 3,8) et la contemplation réparatrice du Cœur transpercé (Jn 19,37).
Dans les textes bibliques pour cette fête se trouvent en particulier la parabole de la Brebis perdue et retrouvée (Luc 15,4-7), l’invitation de Jésus : « Venez à moi, vous tous qui peinez » (Mt 11,28) et le récit du corps transpercé du côté du Christ mort sur la croix.