calendrier liturgique
L’Avent 1 - la bougie de la prophétie
24 11 2024 - Fête de la Solennité du Christ Roi
Elle se trouve enrichie de lectures qui explicitent le sens et l’objet de la célébration. Elle nous donne l’occasion de revenir sur l’année écoulée pour nous demander si et comment le Christ a mieux régné dans nos vies et nous relance pour une nouvelle année.
En cette fête, la liturgie nous donne de contempler Jésus en croix exerçant sa royauté au profit du bon larron qui l’implore. Jésus, fils de David, est venu apporter la paix. « Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute créature et le premier-né d’entre les morts ». Il a en tout la primauté, car il a voulu tout réconcilier en faisant la paix par le sang de la croix. « Le Seigneur est Roi », chante le psalmiste. Il donne son pouvoir à un Fils d’homme, dit le prophète Daniel. Jésus Christ est le souverain de la terre, proclame le visionnaire de l’Apocalypse. « Ma royauté ne vient pas de ce monde », dit Jésus dans l’Evangile de Jean.
En ce jour, adorons le Christ, Roi de l’Univers, venu rendre témoignage à la vérité. Rendons grâce avec toute la Création pour toutes les facettes de son mystère qu’Il nous a laissé découvrir au long de l’année liturgique. Demandons-Lui pardon de ne pas l’avoir assez mis au centre de nos existences au long de l’année écoulée. Et donnons-nous à Lui pour que l’année qui s’ouvre nous aide à reconnaître sa puissance et le glorifier sans fin.
Sacré-Coeur de Jésus
La fête du Sacré-Cœur est une solennité célébrée le vendredi qui suit le 2ème dimanche après la Pentecôte. L’histoire de cette fête laisse entrevoir la richesse liturgique du culte du Sacré Cœur de Jésus.
Dès le Moyen Âge et même dès l’Antiquité, les mystiques ont contemplé le côté ouvert de Jésus. Mais il faudra attendre la seconde moitié du XVIIème pour qu’un prêtre normand en célèbre la messe pour la première fois : « Saint Jean Eudes fut l’auteur du premier office liturgique en l’honneur du Sacré-Cœur de Jésus, dont la fête fut célébrée pour la première fois, avec l’approbation de nombreux évêques de France, le 20 octobre 1672 ». Cet office fut adopté, avant la mort de saint Jean Eudes (1680), par un certain nombre de communautés religieuses. Parmi les offices du Sacré-Cœur composés ultérieurement, nombreux sont les emprunts faits à l’office qu’il avait créé.
Peu de temps après, de 1673 à 1675, Marguerite-Marie Alacoque, visitandine de Paray-le-Monial reçoit des révélations privées du Seigneur. Accompagnée par son directeur spirituel, saint Claude La Colombière, jésuite – et avec le soutien de la Compagnie de Jésus – elle contribue à répandre la dévotion au Sacré-Cœur.
Trois siècles après le message du Sacré-Cœur à Paray-le-Monial, Jésus demande de l’aimer pour ceux qui ne L’aiment pas. Au XX siècle le Christ dira à sainte Faustine : « Je ne suis qu’Amour et Miséricorde. » C’est une invitation à la confiance, une invitation à aimer Dieu et son prochain, une invitation à rencontrer le Seigneur de façon unique. Jésus Vivant veut rencontrer chacun personnellement, Il veut parler à chacun, consoler chacun. Il offre son amour et son pardon à chacun.
En 1956, dans l’encyclique Haurietis Aquas (§50), Pie XII définit clairement, par la notion de « culte », la dévotion au Sacré-Cœur dans l’horizon très large de l’amour même de Dieu : « le culte du Sacré-Cœur de Jésus, dans sa nature intime, est le culte de l’amour dont Dieu nous a aimés par Jésus, en même temps qu’il est l’exercice de l’amour que nous portons nous-mêmes à Dieu et aux autres hommes, il consiste, en d’autres termes, à honorer l’amour de Dieu pour nous et à ce Dieu pour objet afin de l’adorer, de lui rendre grâces, de vivre à son imitation » (§ 60).
L’objet de la fête a été difficilement fixé. Deux courants caractérisent la dévotion moderne au Sacré-Cœur, l’action de grâce pour la richesse insondable du Christ (Ep 3,8) et la contemplation réparatrice du Cœur transpercé (Jn 19,37).
Dans les textes bibliques pour cette fête se trouvent en particulier la parabole de la Brebis perdue et retrouvée (Luc 15,4-7), l’invitation de Jésus : « Venez à moi, vous tous qui peinez » (Mt 11,28) et le récit du corps transpercé du côté du Christ mort sur la croix.
Fête du Saint-Sacrement
La Fête du Saint-Sacrement (2e dimanche après la Pentecôte) a été instituée au Moyen-Age pour commémorer la présence réelle de Jésus-Christ dans le sacrement de l’eucharistie (dans le pain et le vin consacrés pendant la messe). Cette fête nous permet de nous unir à l'action de grâce du Christ qui s'offre à son Père pour le salut du monde, et de nous offrir avec Lui avec la force de l'Esprit Saint.
En signe d'adoration, à genoux et incliné, un signe de croix est lentement réalisé en se représentant chacune des personnes de la Trinité présentes en soi : « Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, Amen ».
Les processions de cette fête appelée autrefois Fête-Dieu apparaissent à la fin du XIIIe siècle. Pendant la procession, le prêtre portait l’Eucharistie au milieu des rues pavoisées et tapissée de pétales de roses par les enfants.
Visitation de la bienheureuse Vierge Marie
La Visitation est une fête mariale qui commémore la visite de Marie à sa cousine Elisabeth peu de temps après avoir appris de l’ange Gabriel qu’elle allait enfanter Jésus, le fils de Dieu.
Avec empressement, Marie se met en route pour la Judée où réside le couple. Sitôt arrivée, « Quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. » (Lc 1, 41-45).
Quel est le sens spirituel de la Visitation ?
L’épisode de la Visitation relate la rencontre entre l’Ancien et le Nouveau Testament, et l’Alliance renouvelée entre Dieu et les humains.
D’abord, la Visitation raconte l’arrivée au monde prochaine, et miraculeuse, de deux enfants : le prophète Jean Baptiste et le Sauveur Jésus. En effet, cet épisode qui narre la rencontre entre deux femmes rendues fécondes par la puissance de Dieu, confirme la vocation de ces deux garçons et, donc, le projet de Dieu.
L’accomplissement des temps : Dieu s’est fait chair
À l’arrivée de Marie, Élisabeth sent son fils Jean Baptiste tressaillir dans son ventre et se sent soudain remplie de l’Esprit Saint. Elle reconnaît en la jeune juive « la mère de son Seigneur » qui « a cru en l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur ».
En désignant haut et fort Marie comme « celle qui a cru », Élisabeth est placée par Luc comme porte-parole de Dieu. Âgée, elle représente l’histoire du peuple d’Israël, l’Ancienne Alliance qui reconnaît que la promesse de Dieu est sur le point de s’accomplir. D’ailleurs, son rôle est d’enfanter le dernier prophète dont la vocation est de préparer et d’annoncer la venue du Messie.
Le Magnificat
Après avoir reçu la bénédiction d’Élisabeth, Marie partage sa joie dans le cantique du Magnificat.
« Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. » (Lc 1, 46-55)
D’après le jésuite Michel Farin, ce cantique est composé de plusieurs morceaux et chants issus de l’Ancien Testament. D’après lui, Marie qui a cru, c'est-à-dire qui a la foi et qui l’exprime en louant le Seigneur, indique la victoire de Dieu sur la méfiance de l’humanité.
À quelle date fête-t-on la Visitation ?
La fête de la Visitation est, à l’origine, une fête franciscaine, établie en 1263 par Saint Bonaventure. Elle s’est ensuite étendue au sein de l’Église catholique dès le XIVe siècle.
D’abord célébrée le 2 juillet, soit 8 jours après la naissance de Jean Baptiste, la Visitation a ensuite été fixée à la fin du mois marial, c'est-à-dire le 31 mai.
Elle est aussi fêtée par les orthodoxes le 30 mars.
LA SAINTE TRINITÉ
L'ENSEIGNEMENT DE L'ÉGLISE SUR LA SAINTE TRINITÉ
Tous les interprètes de nos livres sacrés, tant de l'Ancien Testament que du Nouveau que j'ai lus, et qui ont écrit sur la Trinité, le Dieu unique et véritable, se sont accordés à prouver par l'enseignement des Ecritures que le Père, le Fils et l'Esprit-Saint sont un en unité de nature, ou de substance, et parfaitement égaux entre eux.
Ainsi ce ne sont pas trois dieux, mais un seul et même Dieu. Ainsi encore le Père a engendré le Fils, en sorte que le Fils n'est point le Père : et de même le Père n'est point le Fils, puisqu'il l'a engendré. Quant à l'Esprit-Saint, il n'est ni le Père, ni le Fils ; mais l'Esprit du Père et du Fils, égal au Père et au Fils, et complétant l'unité de la Trinité.
C'est le Fils seul, et non la Trinité entière, qui est né de la vierge Marie, a été crucifié sous Ponce-Pilate, a été enseveli, est ressuscité le troisième jour et est monté au ciel.
C'est également le Saint-Esprit seul qui, au baptême de Jésus-Christ, descendit sur lui en forme de colombe, qui après l'Ascension, et le jour de la Pentecôte, s'annonça par un grand bruit venant du ciel et pareil à un vent violent, et qui se partageant en langues de feu, se reposa sur chacun des apôtres (Mt III, 16 ; Ac II, 2-4).
Enfin c'est le Père seul et non la Trinité entière qui se fit entendre soit au baptême de Jésus par Jean-Baptiste, soit sur la montagne en présence des trois disciples, lorsque cette parole fut prononcée « Vous êtes mon Fils». Et également ce fut la voix du Père qui retentit dans le temple, et qui dit : « Je l'ai glorifié, et je le glorifierai encore (Mc I, 11) ». Néanmoins comme le Père, le Fils et l'Esprit-Saint sont inséparables en unité de nature, toute action extérieure leur est commune.
Telle est ma croyance, parce que telle est la foi catholique.
Saint Augustin
Bonne et sainte journée de la Pentecôte...
Pour ce jour de la Pentecôte, pour cette vie nouvelle qui s’invente dans la relation avec l’autre humain, contemplons ce que des hommes et des femmes maîtrisant leurs corps peuvent manifester...
Fête de l'ascension
Avant de monter au ciel, Seigneur Jésus Tu nous envoies aux quatre coins du monde :
« Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création (Mc 16, 15) »
Que les prières de ce jour élargissent notre cœur à chaque famille, à chaque communauté humaine de tous les continents de notre planète.
Le Christ est vraiment RESSUSCITE
Le Christ est ressuscité d’entre les morts, levez-vous, vous aussi !
Le Christ qui dormait s’éveille, éveillez-vous !
Le Christ sort du tombeau, la mort est vaincue.
C’est la Pâque du Seigneur,
C’est le jour de la résurrection et le commencement de la vraie vie.
Éclatons de lumière et de joie !
En ce matin de Pâques, prions pour la terre entière,
Prions pour l’Église du Christ,
Prions pour tous nos frères les hommes.
Mercredi des Cendres - 14 février 1858 : 2ème apparition de la Vierge à Bernadette
Ses parents interdisent à Bernadette de retourner à la grotte de Massabielle. Elle insiste, ils cèdent. Bernadette revient à la grotte en compagnie d'une douzaine d'amies de son âgeR 9. Sur place, elle récite le chapeletV 3 et voit apparaître la jeune fille en blanc.
Comme la fois précédente, elle est seule à la voir. Pour s'assurer qu'il ne s'agit pas d'une créature du diable, elle lui lance de l'eau bénite. AqueróN 12 sourit, incline la tête2,R 9.
Bernadette a une extase et ses camarades appellent à l'aide le meunier Nicolas. Celui-ci essaie de porter Bernadette, toujours en extase, jusqu'à son moulin proche, mais il n'y parvient qu'à grand peine. Bernadette sort alors de son extase18.
Fête de ND de Lourdes : Journée Mondiale du Malade
Pourquoi la Fête de Notre-Dame de Lourdes est-elle la Journée Mondiale du Malade ?
C’est le pape Jean-Paul II qui a souhaité en 1993 instaurer la Journée Mondiale du Malade le jour de la fête de Notre-Dame de Lourdes. Certaines personnes ont tenté de le dissuader de choisir le 11 février : « Dans l’hémisphère nord, il fait trop froid ! Dans l’hémisphère sud, il fait trop chaud ! ».
Mais impossible de le faire renoncer tellement Jean-Paul II avait à l’esprit la place de Lourdes dans le cœur de très nombreux malades ; l’accueil et le service qui leur sont réservés ; le réconfort et la paix que chacun trouve à la Grotte où Marie s’est présentée comme l’Immaculée Conception, c’est-à-dire la concordance parfaite entre le corps et l’âme.
Mais le 11 février est également le jour de la première apparition de la Vierge à Bernadette Soubirous.
Présentation de Jésus au temple
L’Église célèbre la Présentation du Seigneur au Temple, ce qui clôture les solennités de l’Incarnation. Cette fête est aussi la Journée de la vie consacrée.
La fête de la Présentation de Jésus au Temple, aussi appelée fête de la purification, est plus connue sous le nom populaire de Chandeleur. Ce nom, qui signifie “fête des chandelles”, a pour origine la procession par laquelle débute la célébration. Par ce geste, nous nous souvenons que c’est par le titre « Lumière pour éclairer les nations païennes » (Luc 2, 32), que Siméon accueille Jésus lors de la Présentation au Temple par Marie et Joseph, quarante jours après sa naissance.
Par ailleurs, la présentation de Jésus au temple, consacré selon la prescription rituelle de l’époque au Seigneur comme tout garçon premier né, annonce le don de Jésus par amour de Dieu et des hommes et l’offrande suprême de la Croix.
Cette journée a donc une importance particulière pour toute personne consacrée, qui, inspirée par le don bouleversant du Christ, aspire à son tour à donner sa vie et à tout abandonner pour marcher à sa suite. En 1997, le pape Jean-Paul II initie ce jour-là la première Journée de la vie consacrée.
Epiphanie - Hymne de l’office du soir de ce jour
Avec l’Épiphanie, l’Église célèbre la manifestation de Dieu aux hommes, en la personne de Jésus-Christ. L’évocation des mages venus d’Orient rappelle la dimension universelle du message évangélique.
Prions avec cette hymne de l’office du soir du jour de l’Épiphanie et ce lien :
https://www.youtube.com/watch?v=oWX4lzyhaNs
1 | 3 |
Tout le ciel s’emplit D’une joie nouvelle : On entend la nuit Dire la merveille, Fête sans pareille : Le Sauveur est né, L’Enfant-Dieu nous est donné. |
Avec les bergers, Avec tous les sages, C’est le monde entier Qui vers lui s’engage Pour voir le visage De l’Amour vivant Qui pour nous s’est fait enfant. |
2 | 4 |
Le Seigneur paraît, Verbe de lumière : L’univers connaît La bonté du Père. Dieu sur notre terre Vient tracer la voie Où chemineront nos pas. |
Gloire à Jésus Christ, Gloire au Fils du Père ! Gloire à son Esprit Dont l’amour éclaire L’éclatant mystère Qui remplit le ciel : Gloire à l’Homme-Dieu, Noël ! |
Bonne année 2024 !
Monique Simier, Présidente de l'Hospitalité de Touraine et les membres du conseil d'administration souhaitent à tous les pélerins malades, hospitalisé(e)s et isolé(e)s, une bonne année 2024 ; surtout qu'elle soit sereine et les épargne au mieux des tracas et des souffrances.
A tous les hospitaliers et autres abonnés de notre blog, nous adressons également nos voeux les plus sincères pour une bonne nouvelle année.
Joyeux Noël !
Nous vous souhaitons une heureuse et sainte fête de Noël ; que vos vies soient illuminées par l’avènement de notre Seigneur Jésus Christ. Puisse l'esprit de Noël vous apporter la Paix, la Joie et l'Espérance.
La famille de l’Hospitalité de Touraine sera en union de prières pour celles et ceux qui vivront la nativité, seuls ou confrontés à des problèmes de santé.
Pendant l'avent, préparons nos cœurs pour Noël
Ecoutez-les en cliquant sur le lien ci-dessous
Fête de la Toussaint
Bonne fête de la Toussaint sur KTO ! - KTOTV
Chaque 1er novembre, la fête de la Toussaint célèbre l'ensemble des saints catholiques, qu'ils soient connus ou inconnus. Suivez sur KTO les offices, prières et célébrations de cette solennité.
La fête de l'Assomption à Lourdes
Fête de la Pentecôte
Extrait du site « Père Gilbert Adam » (Cf. le lien ci-dessous pour approfondir)
Solennité de l'Ascension du Seigneur
Extrait du site "Eglise Catholique en France" (Cf. ci-dessous pour approfondir)
Dimanche de la divine Miséricorde
Prière à dire à 15 heures, moment de la mort de Jésus : "Salut, blessure ouverte du Très Saint Cœur, D’où sont sortis les rayons de Miséricorde, C’est là qu’il nous est donné de puiser la vie, Avec une confiance totale ! Salut, bonté de Dieu, inconcevable, Ni mesurée, ni approfondie, Pleine d’amour et de Miséricorde, mais toujours sainte, Tu te penches sur nous comme une bonne mère ! Salut, trône de la Miséricorde, Agneau de Dieu, Toi qui offris Ta vie pour moi, Toi devant qui chaque jour s’humilie, L’âme vivante en une profonde foi ! Amen."
La fête de la divine Miséricorde a été instituée en 1985, tout d’abord pour le diocèse de Cracovie par son évêque, le cardinal Franciszek Macharski, puis pour quelques autres diocèses de Pologne. Dix ans plus tard, en 1995, le pape Jean-Paul II l’a étendue à toute la Pologne, à la demande expresse de l’épiscopat polonais. Le 30 avril 2000, deuxième dimanche de Pâques de cette année-là et jour de la canonisation de sainte Faustine à Rome, il l’a élargie à toute l’Église.
Sœur Faustine Kowalska, religieuse polonaise du début du XXe siècle, a vu Jésus lui apparaître à plusieurs reprises. Elle a rapporté ses propos dans son Petit Journal, notamment celui-ci : « Je désire que le premier dimanche après Pâques soit la fête de la Miséricorde ».
Il lui en explique aussi le sens : « Je désire que la fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour, les entrailles de ma miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s'approcheront de la source de ma miséricorde ; toute âme qui se confessera et communiera recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur punition ; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s'écoulent les grâces »
Extrait du site La Croix. (Pour approfondir, cliquez sur le lien suivant)
Les compagnons d'Emmaüs
"Il prit le pain, le bénit, le rompit et le leur donna. Alors leurs yeux s'ouvrirent ".
L'icône des disciples d'Emmaüs aide bien...l'Église [à être] particulièrement attentive à vivre le mystère de la Sainte Eucharistie. Sur la route de nos interrogations et de nos inquiétudes, parfois de nos cuisantes déceptions, le divin Voyageur continue à se faire notre compagnon pour nous introduire, en interprétant les Écritures, à la compréhension des mystères de Dieu. Quand la rencontre devient totale, à la lumière de la parole succède la lumière qui jaillit du « Pain de vie » (Jn 6,35), par lequel le Christ réalise de la manière la plus haute sa promesse d'être avec nous « tous les jours jusqu'à la fin du monde » (Mt 28,20)... |
Le récit de l'apparition de Jésus ressuscité aux deux disciples d'Emmaüs nous aide à relever un premier aspect du mystère eucharistique qui doit toujours être présent dans la dévotion du Peuple de Dieu : l'eucharistie mystère lumineux !... Jésus s'est qualifié lui-même de « lumière du monde » (Jn 8,12), et cette caractéristique est bien mise en évidence par des moments de sa vie tels que la Transfiguration et la Résurrection, où sa gloire divine resplendit clairement. Dans l'eucharistie, au contraire, la gloire du Christ est voilée. Le sacrement de l'eucharistie est le « mysterium fidei » par excellence. C'est donc précisément à travers le mystère de son enfouissement total que le Christ se fait mystère lumineux, grâce auquel le croyant est introduit dans la profondeur de la vie divine... |
L'eucharistie est lumière avant tout parce que, à chaque messe, la liturgie de la Parole de Dieu précède la liturgie eucharistique, dans l'unité des deux « tables », celle de la Parole et celle du Pain... Dans le récit des disciples d'Emmaüs, le Christ lui-même intervient pour montrer, « partant de Moïse et de tous les prophètes », que « toute l'Écriture » conduit au mystère de sa personne. Ses paroles font brûler le cœur des disciples, les soustraient à l'obscurité de la tristesse et du désespoir, et suscitent en eux le désir de demeurer avec lui : « Reste avec nous, Seigneur ». Saint Jean-Paul II |
Christ est ressuscité, vraiment ressuscité !
Christ premier des ressuscités. C’est dire qu’Il nous associe dès maintenant à son « relèvement ».
Avons-nous des « têtes » de ressuscités ? … Oui, chaque fois que nous rayonnons la joie de vivre, chaque fois que nous bâtissons la paix, chaque fois que nous concrétisons la fraternité au cœur de nos existences.
Et pour cela, il en faut du courage, alors que la guerre fait rage en Ukraine et ailleurs, alors que beaucoup de nos contemporains sont laissés au bord du chemin, atteints par le chômage, la misère, la solitude.
Nous, chrétiens, puisons dans l’Evangile et la prière, la force du dynamisme du Dieu de Jésus.
Ce Dieu nous ouvre aussi l’infini d’une éternité de vie au-delà de la mort de notre corps physique. C’est notre espérance !
En ce temps de Pâques, nous voulons être proches et solidaires de nos amis d’Ukraine et de la Syrie.
Certains vivent parmi nous. D’autres arrivent et arriveront à nous rejoindre.
La France « terre d’asile » saura les accueillir, malgré les discours de rejet.
Jésus nous dit : « j’étais étranger et tu m’as accueilli ».
Alors bonne fête de Pâques à tous !
Père Dominique Oudot
Le chemin de croix du vendredi saint
1ère station, Jésus est arrêté
Au jardin des Oliviers plongé dans les ténèbres, Jésus reçoit le baiser de Judas. À ce signe, une bande armée de glaives et de bâtons, venant de la part des prêtres et des anciens, met la main sur lui et l’arrête (cf. Marc 14, 45-47).
Dieu s’est fait homme pour être livré aux hommes. Par l’un des Apôtres, l’un de ses proches, il est trahi, abandonné. Et dans la violence, l’Agneau de Dieu est arrêté pour être conduit aux autorités religieuses. Cependant, « la lumière brille dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas saisie » (Jean 1, 5).
2ème station, Jésus est renié par Pierre
Autour d’un feu dans la cour de la maison du grand prêtre, Pierre est assis parmi les gardes et les serviteurs. Or, une domestique le dévisage et dit : « Celui-là aussi était avec lui ! » Mais il nie : « Je ne le connais pas » (cf. Luc 22, 55-57).
Tandis que, dans l’hostilité générale, Jésus comparait devant le Sanhédrin, la plus haute institution juive, Pierre, le premier des Douze, le renie, par trois fois. Certes, il a suivi Jésus jusqu’ici, mais de trop loin : aussi le lâche-t-il.
Or, lorsqu’il sort du tribunal, Jésus fixe son regard sur lui, scrutant son cœur. Alors, Pierre pleure, des larmes de repentir.
3ème station, Jésus est condamné à mort
Les Juifs mènent Jésus chez Pilate, l’autorité romaine. Ce dernier, bien qu’il désire le relâcher, finit par le condamner à mort, tant ils vocifèrent : « Crucifie-le ! Crucifie-le !» (cf. Luc 23, 13-25).
Désormais, le soleil est levé sur Jérusalem. Pilate, la voix de la conscience étouffée par les cris de l’opinion publique, tournant le dos à la Vérité qui se tient devant lui, condamne injustement un innocent à mort.
« Devant Dieu, nous apaiserons notre cœur, si notre cœur nous condamne, car Dieu est plus grand que notre cœur. » (1 Jean 3, 20.)
4ème station, Jésus est flagellé et couronné d’épines
« Pilate fait flageller Jésus. Les soldats tressent une couronne d’épines, la lui posent sur la tête, et le revêtent d’un manteau de pourpre ; et ils s’avancent vers lui en disant :
- Salut ! Roi des Juifs ! Et ils lui donnent des coups. » (Jean 19, 2-3.)
Dans la cour du prétoire, le siège du gouverneur romain à Jérusalem, Lui, le Roi de paix, est couronné de douleur. Le visage sur lequel resplendit la gloire du Père est frappé, humilié.
5ème station, Jésus est chargé de la croix
« Puis ils l’emmènent pour le crucifier. » (Marc 15, 20.)
Ses épaules écrasées par la poutre sur laquelle ses bras seront cloués, Jésus s’avance vers sa mort. Silencieux. Il gravit la colline des exécutions capitales hors des murs de la Ville sainte. « Ce sont nos souffrances qu’il porte, nos douleurs dont il est chargé » (Isaïe 53, 3). Maintenant commence le Chemin de croix. Jésus l’emprunte pour nous indiquer le chemin de la vraie vie.
6ème station, Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix
« Ils prennent un homme de Cyrène, nommé Simon, qui revient des champs, et ils le chargent de la croix pour la porter derrière Jésus. » (Luc 23, 26.)
Par hasard, à ce moment, Simon passe par là. On ne lui laisse pas le choix. Et dans ce service qu’il rend - car Dieu lui-même a besoin d’aide ! -, il est dans une proximité unique avec Jésus. Rencontre mystérieuse entre la grâce de Dieu et l’action de l’homme. Chaque fois que nous sommes présents à la souffrance de celui qui est écrasé par la maladie, ou l’angoisse, ou la persécution, nous coopérons au Salut du monde.
7ème station, Véronique essuie le visage de Jésus
« C’est ta face, Seigneur, que je cherche : ne me cache pas ta face. » (Psaume 26.)
Véronique incarne cette aspiration de tous les croyants. Elle cherche Jésus qui, pourtant, n’ayant plus visage humain, suscite la peur et l’effroi. Elle ne craint ni la brutalité des soldats, ni la haine de la foule. Elle dépasse la lâcheté des disciples. Elle est cette femme « qui garde le courage de la bonté, et ne permet pas que son cœur s’obscurcisse » (cardinal Joseph Ratzinger). Avec compassion, elle essuie le visage de Jésus. Et la face de son Dieu se grave dans son cœur.
8ème station, Jésus rencontre les femmes de Jérusalem
« Le peuple, en grande foule, le suit, ainsi que des femmes qui se frappent la poitrine et se lamentent sur Jésus. Il se retourne et leur dit : - Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants ! » (Luc 23, 27.)
Jésus n’ignore pas les larmes de ces femmes qui, en chemin, se mêlent à la foule des badauds, des ennemis. Il parle pour la première fois depuis son dialogue avec Pilate. Pour rappeler aux hommes la gravité du péché et du jugement de Dieu. Devant le Seigneur qui souffre, il ne s’agit pas tant de se lamenter - être replié sur soi - que de se convertir : se tourner vers lui.
9ème station, Jésus tombe pour la troisième fois
« Je vacille, mes oppresseurs exultent. » (Psaume 13.)
Lui qui est Dieu. Devant qui, au Ciel et sur la terre, tout genou fléchit, est tombé. Trois fois. Sous le poids de la poutre qu’il porte, de la souffrance qu’il endure. Mais aussi, de toutes nos blessures, nos douleurs. Et encore, de nos péchés. Puis, s’appuyant sur son Père, il se relève, pour la troisième fois. Marchons ! sachant que Jésus nous relèvera de notre prochaine chute.
10ème station, Jésus est crucifié
« Au lieu dit du Crâne en hébreu, Golgotha, ils le crucifient ainsi que les malfaiteurs : un de chaque côté. Et Jésus dit : - Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. » (Luc 23, 33-34.)
Jésus, lacéré, disloqué, vit ses dernières heures, dans l’asphyxie due au crucifiement. Et sa première parole n’est pas pour crier sa douleur, mais pour prier le Père pour ses ennemis ! Car il meurt pour réconcilier l’homme avec Dieu, pour faire descendre son pardon sur terre, et hisser l’homme au Ciel : « Quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes » (Jean 12, 32).
11ème station, Jésus sur la croix, sa mère et le disciple
« Or, près de la croix de Jésus se tenait sa mère, et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle, le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voici ton fils. Puis au disciple : Voici ta mère. » (Jean 19, 25-26.)
Marie accompagne son fils tout au long de ce chemin. Plus encore, elle s’unit à son offrande, dans son mystère de compassion. Son cœur déjà crucifié est agrandi encore lorsqu’en lui confiant l’Apôtre Jean, Jésus lui confie chacun de nous. Et, en nous donnant sa mère, Jésus se dépouille jusqu’au bout, il nous a tout donné.
12ème station, Jésus meurt sur la croix
« Il est déjà presque midi ; l’obscurité se fait dans tout le pays jusqu’à trois heures, car le soleil s’est caché. Le rideau du Temple se déchire par le milieu. Alors Jésus pousse un grand cri : Père, entre tes mains, je remets mon esprit. Et après cela, il expire. » (Luc 23, 44-46.)
Le Tout-Puissant s’en remet au Père : « Ma vie, nul ne la prend, mais je la donne de moi-même » (Jean 10, 18). Car « il n’est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que l’on aime » (Jean 15, 13).
Le Fils s’abandonne au Père et l’homme retrouve le chemin de l’obéissance filiale à son Dieu. à travers l’apparente défaite, l’humiliation et l’impuissance de la mort, Jésus nous ouvre les portes de la Résurrection et de la vie. Il permet à Dieu de se manifester là où il semblerait être définitivement mis en échec et absent.
13ème station, le cœur de Jésus est transpercé
« Quand les soldats voient que Jésus est déjà mort, ils ne lui brisent pas les jambes, mais l’un d’eux, de sa lance, lui perce le côté, et il sort aussitôt du sang et de l’eau. » (Jean 19, 33-34.)
Sans le savoir, par ce geste inutile, ce soldat contribue à attester que le Christ est le véritable agneau pascal, celui dont on ne doit rompre les os, celui dont le sang est versé pour le Salut des hommes. Dieu, en permettant que son cœur soit transpercé, nous dit combien il se donne à chacun. Et l’eau jaillissant du côté de l’Agneau immolé est le signe de l’Esprit Saint qu’il communique.
14ème station, le corps de Jésus est descendu de la croix et déposé au tombeau
« Joseph d’Arimathie descend le corps de Jésus de la croix, il l’enveloppe d’un linceul et le dépose dans un sépulcre neuf taillé dans le roc. » (Luc 23, 53.)
Joseph, dans un infini respect, dépose le corps de Jésus sur le sein de Marie. Où, mieux que sur le cœur de sa mère, pouvait-il reposer ? Joseph, Nicodème, Marie, Marie Madeleine et les femmes, ont ces gestes de miséricorde dûs à un mort, enveloppants ; dans ce moment de détresse extrême, ils accueillent à bras-le-corps, à bras-le-cœur, leur Seigneur et le déposent sur la terre du sépulcre. « Si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il reste seul ; mais s’il meurt il porte beaucoup de fruit. » (Jean 12, 24.)
Silence.
Or, dans l’obscurité du tombeau, à l’abri de tout regard, le Père n’abandonne pas son Fils à la mort, et sa chair, à la corruption.