Fête du Sacré-Coeur de Jésus
Le Cœur Sacré de Jésus est symbole de l'amour divin, centre où tout converge et qui embrasse tout. L’Eglise contemple le cœur du Sauveur de l’humanité et se laisse guider par lui jusqu’au plus profond du mystère de l’amour où se rencontrent l’homme et Dieu. Il est fêté le troisième vendredi après la solennité de la Pentecôte. La dévotion au Sacré Cœur nous invite à fixer notre attention sur ce cœur aimant, compatissant et miséricordieux qui révèle le cœur de Dieu.
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Fête du Cœur Sacré de Jésus, fête de la découverte de son Amour
Le père Benoit Guédas, recteur des Sanctuaires de Paray-le-Monial, nous explique pourquoi il existe une fête toute particulièrement dédiée au Cœur de Jésus. En 1676, Jésus demande à saint...
Sainte Marguerite-Marie Alacoque (+1690)
À la fin du XVIIe siècle, sainte Marguerite-Marie Alacoque reçoit des révélations bouleversantes sur le Sacré-Cœur de Jésus, symbolisant l'amour divin et la miséricorde infinie. Son parcours, marqué par des épreuves et des grâces extraordinaires, a inspiré une grande dévotion.
Marguerite-Marie Alacoque est née en Bourgogne, et c’est dans cette province française qu’elle passera sa vie. Elle devient orpheline alors qu’elle a douze ans et ses tantes qui gèrent la famille font d’elle un véritable souffre-douleur. À 24 ans, elle peut enfin réaliser sa vocation : répondre à l’amour intense de Dieu. Les grâces mystiques qui accompagnent ses épreuves culminent en 1673 dans plusieurs visions du Christ : « Voici le cœur qui a tant aimé les hommes jusqu’à s’épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour. » Et c’est ainsi que, guidée par le bienheureux père jésuite Claude La Colombière, elle parviendra à promouvoir le culte du Sacré-Cœur d’abord dans son monastère de la Visitation, puis dans toute l’Église catholique latine.
« En vous oubliant de vous-même, vous le posséderez. En vous abandonnant à lui, il vous possédera. Allez donc, pleine de foi et d’une amoureuse confiance, vous livrer à la merci de sa Providence, pour lui être un fond qu’il puisse cultiver à son gré et sans résistance de votre part, demeurant dans une humble et paisible adhérence à son bon plaisir. »
(Lettre à une religieuse)