Le dimanche de la divine miséricorde
Le 22 février 1931, Soeur Marie Faustine voit Jésus qui lui demande : « Peins un tableau selon l'image que tu vois, avec l'inscription : Jésus, j'ai confiance en Toi. Je désire qu'on honore cette image, d'abord dans votre chapelle, puis dans le monde entier. Je promets que l'âme qui honorera cette image ne sera pas perdue. » (P.J. 47-48)[13]. Ce tableau demandé par le Christ est devenu l'icône de la Miséricorde divine[14].
La Divine Miséricorde est célébrée le deuxième dimanche de Pâques, qui conclut l'Octave de Pâques.
Elle s'inspire à l'origine, de la dévotion catholique à la Divine Miséricorde, rapportée par sœur Marie Faustine, religieuse et mystique polonaise surnommée « l'apôtre de la Miséricorde divine », lors de ses visions de Jésus en 1931, et est associée à des promesses spéciales de Jésus et à des indulgences accordées par l'Église catholique.
Cette fête a été instituée en 1985 dans l'archidiocèse de Cracovie par le cardinal Franciszek Macharski et était d'abord célébrée localement autour de la ville, puis dans d'autres diocèses de Pologne. En 1995, Jean-Paul II l'étend à tous les diocèses de Pologne, puis en 2000 à toute l'Église catholique.
Le 17 août 2002, Jean-Paul II inaugure le troisième millénaire en confiant le monde à la miséricorde du Père dans le sanctuaire de la Miséricorde divine à Cracovie, sanctuaire qu'il visitait régulièrement durant sa jeunesse et où sont conservées les reliques de Faustine Kowalska.
Jean-Paul II est mort le 2 avril 2005, lors des vêpres de la divine Miséricorde. En l'honneur de sa dévotion pour la Miséricorde divine, sa béatification a eu lieu le 1er mai 2011 et sa canonisation le 27 avril 2014, tous deux un dimanche de la divine Miséricorde.