Article du Courrier Français sur le pélerinage de Tours

Publié le par hospitalité de Touraine

Le Diocèse de Tours à Lourdes

Du 18 au 23 août s’est déroulé le pèlerinage annuel à Lourdes. Un temps fort en Église pour 550 Tourangeaux, accompagnés de leur archevêque, Monseigneur Aubertin.

« Le pèlerinage à Lourdes est toujours un moment extrêmement important de la vie du diocèse. On retrouve des gens vaillants, bien portants, d’autres qui le sont moins. D’autres gravement touchés dans leur corps ou dans leur cœur. » explique Monseigneur Bernard-Nicolas Aubertin. C’est pour l’archevêque « important de vivre en diocèse, ce temps fort d’espérance et de prière », et c’est pour cela qu’il est monté dans ce train de 8h10 ce lundi 18 août, avec cinq cent cinquante personnes de son diocèse.

Direction Lourdes, sous la direction du Père Bernard Tartu, responsable des pèlerinages. Parmi les voyageurs de ces 17 wagons diocésains, l’Hospitalité de Touraine prend en charge 110 personnes malades. Et toute cette expédition a des rouages bien huilés : les malades et leurs hospitaliers sont logés à l’accueil Notre-Dame au cœur du Sanctuaire, les bien portants dans des hôtels ou des foyers de la ville.

Environ 20.000 personnes par jour se rendent à la grotte de Lourdes. En juillet et août, il s’agirait même de 25.000 à 28.000 personnes par jour. Autant dire que la cité des miracles attire encore les foules, 150 ans après les apparitions de la Vierge à Bernadette Soubirous ! Et ces foules viennent du monde entier. Les Tziganes sont présents par milliers cette semaine-là, mais aussi des Italiens, et même des Asiatiques et des Africains.

Premier surpris, le père Joseph, venu du Burkina Faso aider la paroisse du Sacré-Cœur à Tours, a rencontré des compatriotes lors de la messe internationale. Il se rendait à Lourdes pour la première fois : « Les gens viennent à Lourdes avec une telle ferveur envers Marie qu’ils se laissent vraiment transporter vers Dieu. J’étais surpris par le nombre de personnes qui sont là et qui prient la nuit comme le jour. C’est vraiment édifiant. Je crois que l’Église a besoin de lieux comme cela, pour raviver la foi des croyants. »La nuit, ce sont les processions mariales au chapelet longuement égrainé en plusieurs langues. Aux cierges allumés. Aux célèbres Ave Maria. Et le jour, une conférence sur la vie de Sainte Bernadette, un passage dans la grotte ou aux piscines, une célébration pénitentielle, une procession eucharistique, un chemin de croix, puis une messe d’engagement des hospitaliers et l’onction des malades. Ces temps forts ne forment pas un grand schlem spirituel, mais bien des étapes de découverte et de rencontre en Église. Et tout le suc du pèlerinage se déguste aussi entre les lignes, dans la qualité de relation extraordinaire qui s’installe entre les personnes. « Je viens pour la seconde année à Lourdes, témoigne Jean-Michel, après un périple de vie très lourd et très long : une traversée du désert. J’ai toujours gardé la foi, vacillante. Je l’ai renforcé en venant à Lourdes. Je suis bouleversé et comblé » Le pèlerin répète plusieurs fois ce mot « comblé » avec émerveillement. Comme un cadeau qu’il n’espérait plus.

MGG

Publié dans Lectures et spectacles

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