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enseignements et retraites

Soirée Débat

Publié le par hospitalité de Touraine

SOIRÉE DÉBAT DES HOMMES ET DES DIEUX LE 25 NOVEMBRE A 20h30 DANS L ÉGLISE DE FONDETTES AVEC LA PARTICIPATION DE MGR AUBERTIN

Des conférences ....

Publié le par hospitalité de Touraine

Dans le mois à venir, trois conférences en particulier à ne pas rater (en particulier la deuxième qui marquera le lancement de l'Espace Catherine de Sienne) : - Vendredi 1er octobre 2010, à 20h30 : conférence du fr. Yves Combeau "L'histoire du scoutisme catholique en France" au couvent des dominicains . - Lundi 4 octobre 2010, à 20h00 : A.G. de l'Espace Catherine de Sienne et conférence du Dr. Donatien Mallet : " Guérir à tout prix : comment l'offre de soins peut rejoindre la demande de soins ?" - Le mardi 12 octobre 2010, à 20h30 : Conférence du Père Christophe Raimbault : "Guérir dans la Bible" (entrée 1 quater rue Jules Simon)

Hommage à Jean-Paul 2

Publié le par hospitalité de Touraine

En 1983 et en 2004, à Lourdes, le pape Jean-Paul II s'est fait pèlerin de l'Assomption. Cette vidéo, sous forme de méditation, propose de le retrouver dans le sanctuaire, lors de ses deux pèlerinages. La voix de Jean Paul II parcourt ce sujet, à partir d'extraits de ses allocutions de 1983. Un montage de Laurent Jarneau.

 

SANCTUAIRE NOTRE DAME DE LOURDES

 

 

 

Jésus et les malades : Marc 2,1-12

Publié le par hospitalité de Touraine

Jésus était de retour à Capharnaüm et la nouvelle se répandit qu'il était à la maison.  Tant de monde s'y rassembla qu'il n'y avait plus de place, même devant la porte. Il leur annonçait la Parole.  Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes.  Comme ils ne peuvent l'approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé.  Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon fils, tes péchés sont pardonnés». Or, il y avait dans l'assistance quelques scribes qui raisonnaient en eux-mêmes :  « Pourquoi cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? »  Saisissant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu'ils faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi tenir de tels raisonnements ?  Qu'est-ce qui est le plus facile ? de dire au paralysé : 'Tes péchés sont pardonnés', ou bien de dire : "Lève-toi, prends ton brancard et marche" ?  Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir de pardonner les péchés sur la terre,  je te l'ordonne, dit-il au paralysé : Lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi. »  L'homme se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient stupéfaits et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n'avons jamais rien vu de pareil. »

Jésus et les malades : Luc 17, 12-19

Publié le par hospitalité de Touraine

Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la Samarie et la Galilée. Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s'arrêtèrent à distance et lui crièrent : « Jésus, Maître, prends pitié de nous. » En les voyant, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. »
En cours de route, ils furent purifiés. L'un d'eux, voyant qu'il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta la face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c'était un Samaritain. Alors Jésus demanda : « Est-ce que tous les dix n'ont pas été purifiés ? Et les neuf autres, où sont-ils ? On ne les a pas vus revenir pour rendre gloire à Dieu ; il n'y a que cet étranger ! » Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t'a sauvé. »

Jésus et les malades : Jean 5, 1-15

Publié le par hospitalité de Touraine

A l'occasion d'une fête des Juifs, Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la Porte des Brebis, il existe une piscine qu'on appelle en hébreu Bézatha. Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades : aveugles, boiteux et paralysés.

 

 Il y en avait un qui était malade depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu'il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Est-ce que tu veux retrouver la santé ? » Le malade lui répondit : « Seigneur, je n'ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l'eau bouillonne ; et pendant que j'y vais, un autre descend avant moi. » Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. » Et aussitôt l'homme retrouva la santé. Il prit son brancard : il marchait !


Or, ce jour-là était un jour de sabbat. Les Juifs dirent à cet homme que Jésus avait guéri : « C'est le sabbat ! Tu n'as pas le droit de porter ton brancard. » Il leur répliqua : « Celui qui m'a rendu la santé, c'est lui qui m'a dit : 'Prends ton brancard, et marche !' » Ils l'interrogèrent : « Quel est l'homme qui t'a dit : 'Prends-le, et marche' ? » Mais celui qui avait été guéri ne le savait pas ; en effet, Jésus s'était éloigné, car il y avait foule à cet endroit.


Plus tard, Jésus le retrouva dans le Temple et lui dit : « Te voilà en bonne santé. Ne pèche plus, il pourrait t'arriver pire encore. » L'homme partit annoncer aux Juifs que c'était Jésus qui lui avait rendu la santé.

Vivre la semaine sainte à Lourdes via Internet

Publié le par hospitalité de Touraine

Conférence par le Pére Jean Marie Onfray sur le Théme de « l’Ecoute »

Publié le par hospitalité de Touraine

Conférence par le Pére Jean Marie Onfray sur le Théme de « l’Ecoute » à la Maison Diocésaine « Le Carmel », 13 rue des Ursulines, le Mercredi 28 avril à 20h30 dans la Salle St Martin ( La chapelle au 1étage) Le pére onfray animera cette réflexion sur l’Ecoute, ce qui pour nous hospitalier(e)s n’est pas toujours facile car nous sommes pris par des tâches matériels indispensables.... Nous vous invitons à venir nombreux à cette rencontre qui s’adresse particuliérement aux hospitaliers... Merci de prévenir les hospitaliers que vous connaissez. L’équipe de communication

Allez par le monde entier proclamez L'Evangile à toutes les créatures !

Publié le par hospitalité de Touraine

Tel sera le thème de la table ronde proposé afin de parler de la mission d'évangélisation. Ce rendez-vous aura lieu le Jeudi 29 avril 2010 à 20h30 à la Maison diocésaine « le Carmel » 13 rue des Ursulines 37000 Tours Les intervenants seront Intervenants : Père Jean-Clément Jollet - Eglise Orthodoxe Pasteur Jean-Christophe Robert - Eglise Réformée de France Pasteur Marc Van Eijden - Eglise Protestante évangélique de Tours Nord Père François du Sartel - Eglise Catholique Animateur : Pasteur Stéphane Guillet - Eglise Evangélique baptiste Pour en savoir plus : lubineau.gilles@wanadoo.fr Affiche de l'événement à consulter ici

La Saint Martin sur France 2

Publié le par hospitalité de Touraine



Une équipe de France 2 a réalisé un reportage TV le 11 Novembre 2009 au parc des expositions.

Celui-ci d'une durée de 1'45 environ sera diffusé dimanche 15 Novembre entre 11h50 et 12h.dans le magazine religieux : C'est aussi de l'info

 

Prière sur le pardon

Publié le par hospitalité de Touraine


 Ceux qui pardonnent sont les guérisseurs de l'humanité.
 Plutôt que de ressasser l'offense ou le dommage, plutôt que de rêver de revanche ou de vengeance, ils arrêtent le mal à eux-mêmes.
 Ils en épuisent le venin.
 Alors qu'ils pourraient garder le poing serré, ils ouvrent des mains généreuses.
 Au creuset de leur coeur, la souffrance et la rancune finissent par être submergées par la bonté.


    Pardonner... c'est l'acte le plus puissant qu'il soit donné aux hommes d'accomplir.
 L'événement qui aurait pu faire grandir la brutalité dans le monde sert à la croissance de l'amour.
 Les êtres blessés qui pardonnent transforment leur propre blessure.
 Ils guérissent - là où ils sont - la plaie qui défigure le visage de l'humanité depuis ses origines: la violence.
 L'homme qui pardonne ressemble à Jésus.
 L'homme qui pardonne rend Dieu présent.


G. Bessière, Dieu si proche

Conférence : Le chemin par Jean-Marie Onfray

Publié le par hospitalité de Touraine

LE CHEMIN

 

 

 

Le chemin de Bernadette : Tel est le thème qui a été donné cette année aux pèlerinages venant à Lourdes après que l’an dernier à l’occasion du Jubilé, nous ayons vécu le chemin du jubilé en (re)découvrant les lieux que Bernadette avait connus à Lourdes depuis sa naissance jusqu’aux apparitions de 1858. Le chemin de Bernadette, c’est celui qui l’a conduit à réfléchir sa vocation et à partir pour Nevers : son chemin de vie qui a conduit à sa béatification.

Je voudrais  donc vous inviter à réfléchir à cette réalité du chemin de nos vies. Même si notre vie nous paraît bousculée, comme une suite d’évènements sans cohérences, nous pouvons réfléchir à ce chemin.

 

 

1-      Le chemin que nous prenons

 

Se mettre en route est toujours le fruit d’une décision. Pour une part, nous sommes responsables de notre chemin. Parler de chemin, c’est reconnaître qu’il nous a fallu quitter une situation (acquise) pour une autre. Ce verbe quitter est essentiel. Dans la Bible nous le voyons apparaître dès le livre de la Genèse : « L’homme quittera son père et sa mère… » Et puis Abraham entend le Seigneur lui dire « Quitte ce pays ! »

Toute vie humaine est une succession de ruptures. Quitter n’est pas toujours facile. Et parfois, il nous arrive de préférer la quiétude de la situation acquise. Quitter c’est toujours laisser ce que nous connaissons pour entrer dans l’inconnu d’une situation nouvelle. Quitter, c’est faire confiance et donc vivre !

Nous devons être sensibles à la situation des jeunes qui s’interrogent sur le chemin qu’ils doivent prendre. Comment être sûr de notre choix, de notre décision ? Nous n’avons pas à leur imposer des choix (je ne quitte pas à la place de l’autre) mais nous pouvons les porter dans notre prière ; car il n’est jamais facile de choisir un chemin de vie (quelle profession ? Quelle vie affective ? Quel service dans la société ?

Pour les plus anciens, le temps est venu de regarder le chemin parcouru. Je crois indispensable l’enjeu de relire son existence. Souvenons-nous que relire et relier sont très proches ! Pouvoir relire les étapes de notre vie, pouvoir y reconnaître un chemin avec ses joies et ses difficultés. Souvent, je propose aux malades de prendre ce temps de relire (mais pour cela, il faut être écouté !) leur vie. Quels choix ai-je faits et pourquoi. Comment ai-je vécu les grandes étapes de mon existence ? Comment ai-je pris la décision de « quitter » et pourquoi ? Parfois, notre chemin est balisé (des repères précis), parfois nous devons « inventer » des chemins en prenant notre responsabilité et en acceptant d’en vivre les risques.

Et parfois, nous ne choisissons pas notre chemin…

 

 

 

2-      Le chemin que la vie nous fait prendre

 

Nous pensions être maîtres de nos décisions et les évènements en ont décidé autrement.  Toute vie humaine, tout chemin humain est marqué par des impondérables auxquels nous devons consentir. Nous les subissons, mais nous pouvons y consentir. Le peuple Hébreux n’a pas choisi l’exode (et d’ailleurs les hébreux ont regretté les oignons d’Egypte). Il n’a pas choisi, non plus, l’Exil à Babylone. Et pourtant ces deux évènements douloureux sont fondateurs de sa foi. Ces deux évènements vont devenir références dans un travail continuel de relecture.

Il nous faut consentir à faire route avec d’autres…que nous n’avons pas choisis. Je veux dire par là que notre chemin de vie est fait de rencontres. Nous pouvons nous replier sur nous-mêmes et refuser l’aventure de ces rencontres.

Dans nos familles, comme dans nos lieux de travail, d’engagement et même de loisirs…il nous faut accepter la différence des autres. Dans la relecture, nous découvrirons même que ces « autres » nous ont fait grandir.

 

Et puis, il nous faut consentir aux aléas de la vie. Les évènements du monde et de la nature qui peuvent nous toucher cruellement. Ceux qui ont eu à vivre des tragédies le savent bien. Elles nous façonnent et nous ne sommes plus les mêmes.

Mais il y a aussi les aléas de notre santé : nous ne choisissons pas d’être malade, handicapé, ou dépendant. Chacun de nous le sait bien : nous pouvons subir ces réalités ou les vivre en sauvegardant notre liberté.

Je voudrais à ce propos faire la différence entre la douleur physique qui doit être combattue et la souffrance (qui parfois n’est pas liée à une douleur physique) et qui doit pouvoir s’exprimer, se dire et pour cela être entendue. Pour que je puisse exprimer ma souffrance, il est essentiel que d’autres m’écoutent. C’est notre qualité d’écoute qui permet à la souffrance de l’autre de s’exprimer…et d’être humainement vécue.

Je me souviens d’une petite phrase qui a fait son chemin dans ma tête : « Il n’est pas exigible que l’autre soit parfait pour pouvoir être aimable : il suffit qu’il existe ! »

 

3-      Le chemin de Dieu dans nos vies

 

« Tu as voulu prendre notre chemin, tu es venu nous prendre par la main »

Ce chant, comme beaucoup d’autres, nous invite à reconnaître le chemin que nous faisons avec Dieu, que Dieu fait avec nous…même quand nous ressentons une grande solitude. Vous vous souvenez de ce poème brésilien qui parle des deux traces de pas sur le sable. Il n’y en avait qu’une au moment des grandes difficultés…mais c’était alors que Dieu nous portait !

            « Le Seigneur est mon berger, rien ne saurait me manquer » Voilà bien notre certitude de foi…que nous avons parfois du mal à vivre simplement. Ecoutons ces quelques versets : « Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien,

                                Il me conduit par le juste chemin, pour l’honneur de son nom,

                                si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal,

                                Car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure »

 

 

 

 

Toute l’expérience biblique nous montre que seule la relecture de vie permet de voir la présence de Dieu à nos vies : « Tu étais là et je ne le savais pas » dit St Augustin. Les manifestations de Dieu ne sont pas toujours évidentes…et dans la prière nous retrouvons sa présence et la confiance.

            Mais nous avons aussi à nous souvenir que le Seigneur n’est pas là où nous l’avons mis. Ce fut l’expérience de Marie-Madeleine au matin de Pâques : « Le Seigneur n’est pas là où on l’a mis ». Nous avons facilement tendance à mettre le Seigneur dans une place de notre vie (pour qu’il ne nous dérange pas trop !). Mais comme dit l’ange : « Il vous précède sur les routes de Galilée ». Dieu nous précède et nous invite à reconnaître sa présence dans le cœur de ceux que nous rencontrons chaque jour.

            Le prophète Isaïe, déjà, faisait dire à Dieu (chapitre 55) « C’est que mes chemins ne sont pas vos chemins et vos pensées ne sont pas mes pensées ». Etre chrétien, c’est accepté de se laisser sans cesse bousculer par Dieu, sur nos routes humaines. Dieu n’est pas à notre service !

            Ainsi toute notre vie est un chemin d’Emmaüs. C’est Dieu qui a l’initiative de la rencontre. Il chemine avec nous et se rend présent à travers ceux qui partagent notre chemin (« j’étais malade et vous m’avez visité »). Mais encore faut-il le reconnaître, et c’est un acte de foi. Encore faut-il avoir soif de la partager en Eglise avec d’autres pour pouvoir dire nous aussi : « Notre cœur ne brûlait-il pas tandis qu’il nous parlait en chemin et nous ouvrait les Ecritures ? »

 

 

                                                                                  Père Jean-Marie Onfray

                                                                                         Lourdes 2009

CARITAS EN VERITATE.

Publié le par hospitalité de Touraine


Benoît XVI nous fait part de sa vision chrétienne sur la crise à travers sa dernière encyclique CARITAS EN VERITATE.
Le site Internet du Diocèse de Tours vous permet de télécharger celle-ci :
ICI




Rappel.



Les trois encycliques économico-sociales de Jean-Paul II:

Centesimus Annus, 1991

Sollicitudo rei socialis, 1987

Laborem exercens, 1981

Communication du Vatican : des news !!!!

Publié le par hospitalité de Touraine


"En collaboration avec le Centre de Télévision Vaticane et de la Radio Vaticane, il y a possibilité de visualiser les informations video et audio du Vatican.

H2Onews est la première application de nouvelles sur video dédiée au monde catholique, à travers laquelle, vous pouvez suivre les voyages et les discours du Saint Père, ainsi que  les principaux événements ecclésiaux du monde."

vous pouvez donc suivre ces informations : sur les différents réseaux sociaux (internet) :


FACEBOOK
IPHONE
WIKICAT
YOU TUBE (VATICAN)

L'information officielle est à votre disposition !!!!!! ne la râtez pas !
http://www.pope2you.net/index.php?id_testi=6

ACCOMPAGNER DES MALADES A LOURDES

Publié le par hospitalité de Touraine

ACCOMPAGNER DES MALADES A LOURDES

 

Venir à Lourdes, avec des malades, c’est toujours une aventure spirituelle…

Dans l’Evangile, le récit des pèlerins d’Emmaüs (Luc 24) nous rappelle que tout chemin peut devenir une expérience spirituelle à condition d’être attentif à l’autre. Etre attentif et donc l’accueillir et faire de la rencontre, un moment privilégié pour se présenter réciproquement, et se donner des nouvelles.

 Il est essentiel de savoir écouter l’autre et donc de savoir se taire un peu pour faire de la place dans son cœur à la vie de l’autre. Dans cet échange, l’Esprit nous conduit bien plus loin que nous le pensions.

 La personne malade est d’abord une personne avec ses richesses et ses pauvretés. Comme elle, je suis fragile et nous avons des choses à partager. Tous ces échanges peuvent nourrir ma prière personnelle. Il y a des paroles que je n’oublierai pas.

 Mais il faut savoir aussi que parfois le silence est plein de sens et qu’il m’aide à respecter l’autre, en particulier lorsque le silence est accompagné d’un merveilleux sourire…

 Notre foi nous dit que c’est le Christ que nous rencontrons dans les malades à Lourdes. C’est aussi le Christ que les malades rencontreront  dans notre regard, dans notre main tendue, dans notre respect, dans notre désir de faire route ensemble.

 

                                                                                  Jean-Marie Onfray,

                                                                                   

le blog de la Retraite dans la Ville

Publié le par hospitalité de Touraine

Cette année encore et pour la septième édition, un site internet vous propose 40 jours de retraite en ligne !
 Les frères étudiants du couvent de Lille sont les maîtres d’œuvre de ce projet, mais de nombreux frères de la communauté des dominicains de Lille y participent également.

Dans la tradition chrétienne, les 40 jours de Carême sont une occasion privilégiée pour se donner du temps : du temps pour faire le point sur son existence, du temps pour se poser les questions essentielles, du temps pour chercher Dieu.

http://www.retraitedanslaville.org

Message de Benoit XVI pour le carême 2009

Publié le par hospitalité de Touraine

MESSAGE DE SA SAINTETÉ
BENOÎT XVI
POUR LE CARÊME 2009

 

"Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim" (Mt 4, 1-2)

 

Chers frères et sœurs !

Au commencement du Carême, qui constitue un chemin d’entraînement spirituel intense, la Liturgie nous propose à nouveau trois pratiques pénitentielles très chères à la tradition biblique et chrétienne – la prière, l’aumône et le jeûne – pour nous préparer à mieux célébrer la Pâque et faire ainsi l’expérience de la puissance de Dieu qui, comme nous l’entendrons au cours de la Veillée Pascale, « triomphe du mal, lave nos fautes, redonne l’innocence aux pécheurs, la joie aux affligés, dissipe la haine, nous apporte la paix et humilie l’orgueil du monde » (Annonce de la Pâque). En ce traditionnel Message du Carême, je souhaite cette année me pencher plus particulièrement sur la valeur et le sens du c. Le Carême en effet nous rappelle les quarante jours de jeûne vécus par le Seigneur dans le désert, avant le commencement de sa mission publique. Nous lisons dans l’Evangile : « Jésus fut conduit au désert par l’Esprit pour être tenté par le démon. Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim » (Mt 4,1-2). Comme Moïse avant de recevoir les Tables de la Loi, (cf. Ex 34,28), comme Élie avant de rencontrer le Seigneur sur le mont Horeb (cf. 1 R 19,8), de même Jésus, en priant et en jeûnant, se prépare à sa mission, dont le début fut marqué par une dure confrontation avec le tentateur.

Nous pouvons nous demander quelle valeur et quel sens peuvent avoir pour nous, chrétiens, le fait de se priver de quelque chose qui serait bon en soi et utile pour notre subsistance. Les Saintes Écritures et toute la tradition chrétienne enseignent que le jeûne est d’un grand secours pour éviter le péché et tout ce qui conduit à lui. C’est pourquoi, dans l’histoire du salut, l’invitation à jeûner revient régulièrement. Déjà dans les premières pages de la Sainte Écriture, le Seigneur commande à l’homme de s’abstenir de manger du fruit défendu : « Tu pourras manger de tous les arbres du jardin, mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu ne mangera pas, car le jour où tu en mangeras, certainement tu mourras. » (Gn 2,16-17). En commentant l’injonction divine, saint Basile observe que « le jeûne a été prescrit dans le paradis terrestre », et « ce premier précepte été donné à Adam ». Il conclut ainsi : « Cette défense – 'tu ne mangeras pas' – est une loi de jeûne et d’abstinence » (cf. Homélie sur le jeûne : PG 31, 163, 98). Parce que tous nous sommes appesantis par le péché et ses conséquences, le jeûne nous est offert comme un moyen pour renouer notre amitié avec le Seigneur. C’est ce que fit Esdras avant le voyage du retour de l’exil en Terre promise, quand il invita le peuple réuni à jeûner « pour s’humilier – dit-il – devant notre Dieu » (8,21). Le Tout Puissant écouta leur prière et les assura de sa faveur et de sa protection. Les habitants de Ninive en firent autant quand, sensibles à l’appel de Jonas à la repentance, ils proclamèrent, comme témoignage de leur sincérité, un jeûne en disant: « Qui sait si Dieu ne se ravisera pas et ne se repentira pas, s’il ne reviendra pas de l’ardeur de sa colère, en sorte que nous ne périssions point ? » (3,9). Là encore, Dieu vit leurs œuvres et les épargna.

Dans le Nouveau Testament, Jésus met en lumière la raison profonde du jeûne en stigmatisant l’attitude des pharisiens qui observaient avec scrupule les prescriptions imposées par la loi, alors que leurs cœurs étaient loin de Dieu. Le vrai jeûne, redit encore en d’autre lieux le divin Maître, consiste plutôt à faire la volonté du Père céleste, lequel « voit dans le secret et te récompensera » (Mt 6,18). Lui-même en donne l’exemple en répondant à Satan, au terme des quarante jours passés dans le désert : « Ce n’est pas de pain seul que vivra l’homme, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Mt 4,4). Le vrai jeûne a donc pour but de manger « la vraie nourriture », qui consiste à faire la volonté du Père (cf. Jn 4,34). Si donc Adam désobéit à l’ordre du Seigneur « de ne pas manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal », le croyant entend par le jeûne se soumettre à Dieu avec humilité, en se confiant à sa bonté et à sa miséricorde. La pratique du jeûne est très présente dans la première communauté chrétienne (cf. Act 13,3; 14,22; 27,21; 2 Cor 6,5). Les Pères de l’Église aussi parlent de la force du jeûne, capable de mettre un frein au péché, de réprimer les désirs du « vieil homme », et d’ouvrir dans le cœur du croyant le chemin vers Dieu. Le jeûne est en outre une pratique récurrente des saints, qui le recommandent. Saint Pierre Chrysologue écrit : « Le jeûne est l’âme de la prière, la miséricorde est la vie du jeûne. Donc, celui qui prie doit jeûner ; celui qui jeûne doit avoir pitié ; qu’il écoute l’homme qui demande, et qui en demandant souhaite être écouté ; il se fait entendre de Dieu, celui qui ne refuse pas d’entendre lorsqu’on le supplie » (Sermo 43: PL 52, 320. 332).

De nos jours, la pratique du jeûne semble avoir perdu un peu de sa valeur spirituelle et, dans une culture marquée par la recherche du bien-être matériel, elle a plutôt pris la valeur d’une pratique thérapeutique pour le soin du corps. Le jeûne est sans nul doute utile au bien-être physique, mais pour les croyants, il est en premier lieu une « thérapie » pour soigner tout ce qui les empêche de se conformer à la volonté de Dieu. Dans la Constitution apostolique Pænitemini de 1966, le Serviteur de Dieu Paul VI reconnaissait la nécessité de remettre le jeûne dans le contexte de l’appel de tout chrétien à « ne plus vivre pour soi-même, mais pour Celui qui l’a aimé et s’est donné pour lui, et… aussi à vivre pour ses frères » (cf. Ch. I). Ce Carême pourrait être l’occasion de reprendre les normes contenues dans cette Constitution apostolique, et de remettre en valeur la signification authentique et permanente de l’antique pratique pénitentielle, capable de nous aider à mortifier notre égoïsme et à ouvrir nos cœurs à l’amour de Dieu et du prochain, premier et suprême commandement de la Loi nouvelle et résumé de tout l’Évangile (cf. Mt 22,34-40).

La pratique fidèle du jeûne contribue en outre à l’unification de la personne humaine, corps et âme, en l’aidant à éviter le péché et à croître dans l’intimité du Seigneur. Saint Augustin qui connaissait bien ses inclinations négatives et les définissait comme « des nœuds tortueux et emmêlés » (Confessions, II, 10.18), écrivait dans son traité sur L’utilité du jeûne : « Je m’afflige certes un supplice, mais pour qu’Il me pardonne ; je me châtie de moi-même pour qu’Il m’aide, pour plaire à ses yeux, pour arriver à la délectation de sa douceur » (Sermon 400, 3, 3: PL 40, 708). Se priver de nourriture matérielle qui alimente le corps facilite la disposition intérieur à l’écoute du Christ et à se nourrir de sa parole de salut. Avec le jeûne et la prière, nous Lui permettons de venir rassasier une faim plus profonde que nous expérimentons au plus intime de nous : la faim et la soif de Dieu.

En même temps, le jeûne nous aide à prendre conscience de la situation dans laquelle vivent tant de nos frères. Dans sa Première Lettre, saint Jean met en garde : « Si quelqu’un possède des richesses de ce monde et, voyant son frère dans la nécessité, lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeurerait-il en lui ? » (3,17). Jeûner volontairement nous aide à suivre l’exemple du Bon Samaritain, qui se penche et va au secours du frère qui souffre (cf. Deus caritas est, 15). En choisissant librement de se priver de quelque chose pour aider les autres, nous montrons de manière concrète que le prochain en difficulté ne nous est pas étranger. C’est précisément pour maintenir vivante cette attitude d’accueil et d’attention à l’égard de nos frères que j’encourage les paroisses et toutes les communautés à intensifier pendant le Carême la pratique du jeûne personnel et communautaire, en cultivant aussi l’écoute de la Parole de Dieu, la prière et l’aumône. Ceci a été, dès le début, une caractéristique de la vie des communautés chrétiennes où se faisaient des collectes spéciales (cf. 2 Cor 8-9; Rm 15, 25-27), tandis que les fidèles étaient invités à donner aux pauvres ce qui, grâce au jeûne, avait été mis à part (cf. Didascalie Ap., V, 20,18). Même aujourd’hui, une telle pratique doit être redécouverte et encouragée, surtout pendant le temps liturgique du Carême.

Il ressort clairement de tout ce que je viens de dire, que le jeûne représente une pratique ascétique importante, une arme spirituelle pour lutter contre tous les attachements désordonnés. Se priver volontairement du plaisir de la nourriture et d’autres biens matériels, aide le disciple du Christ à contrôler les appétits de sa nature affaiblie par la faute originelle, et dont les effets négatifs investissent entièrement la personne humaine. Une hymne antique de la liturgie du Carême exhorte avec pertinence : « Utamur ergo parcius, / verbis, cibis et potibus, / somno, iocis et arctius / perstemus in custodia – Nous utilisons plus sobrement les paroles, les nourritures, les boissons, le sommeil et les jeux, et avec plus d’attention, nous demeurons vigilants ».

Chers frères et sœurs, à bien regarder, le jeûne a comme ultime finalité d’aider chacun d’entre nous, comme l’écrivait le Serviteur de Dieu Jean-Paul II, à faire un don total de soi à Dieu (cf. Veritatis splendor, 21). Que le Carême soit donc mis en valeur dans toutes les familles et dans toutes les communautés chrétiennes, pour éloigner de tout ce qui distrait l’esprit et intensifier ce qui nourrit l’âme en l’ouvrant à l’amour de Dieu et du prochain. Je pense en particulier à un plus grand engagement dans la prière, la lectio divina, le recours au Sacrement de la Réconciliation et dans la participation active à l’Eucharistie, par dessus tout à la Messe dominicale. Avec cette disposition intérieure, nous entrons dans le climat de pénitence propre au Carême. Que la Bienheureuse Vierge Marie, Causa nostrae laetitiae, nous accompagne et nous soutienne dans nos efforts pour libérer notre cœur de l’esclavage du péché et pour en faire toujours plus un « tabernacle vivant de Dieu ». En formulant ce souhait et en assurant de ma prière tous les croyants et chaque communauté ecclésiale afin que tous suivent avec profit l’itinéraire du Carême, j’accorde à tous et de tout cœur la Bénédiction Apostolique.

Du Vatican, le 11 décembre 2008

 

BENEDICTUS PP. XVI

 

 

© Copyright 2008 - Libreria Editrice Vaticana

la lettre pastorale de notre évêque

Publié le par hospitalité de Touraine

 Chers amis,

    Veuillez trouver ci-joint la lettre pastorale de notre évêque suite à une longue réflexion du conseil presbytéral, et qui concerne la vie des prêtres dans notre diocèse. Elle voudrait permettre une attention particulière de tous pour permettre aux prêtres de bien vivre aujourd'hui le ministère qui leur est confié. Ce texte est public... On peut donc le citer, le dupliquer, l'imprimer etc...

     Avec Toute mon amitié.

                                        P. François du Sartel 

Lettre de Monseigneur Aubertin

L'intégral des reportages du mois d'août sur RCF

Publié le par hospitalité de Touraine

mardi 20h sur RCF ....l'intégrale des reportages de Marie-Gaëlle du mois d'aout !! A ne pas manquer !!!!

Message du Pape pour les malades

Publié le par hospitalité de Touraine

Le pape a achevé sa catéchèse du mercredi par cette salutation aux personnes malades  : 

" Que le chemin du carême fasse grandir en vous, chers malades, l’espérance dans le Christ crucifié qui vous soutient dans l’épreuve, et qu’il vous aide ! "

MESSAGE DE BENOÎT XVI POUR LE CARÊME 2008

Publié le par hospitalité de Touraine

« Le Christ pour vous s’est fait pauvre » (2 Cor 8,9)

Chers frères et sœurs !

1. Chaque année, le Carême nous offre une occasion providentielle pour approfondir le sens et la valeur de notre identité chrétienne, et nous stimule à redécouvrir la miséricorde de Dieu pour devenir, à notre tour, plus miséricordieux envers nos frères. Pendant le temps du Carême, l’Église propose certains engagements spécifiques pour accompagner concrètement les fidèles dans ce processus de renouvellement intérieur : ce sont la prière, le jeûne et l’aumône. Cette année, en ce traditionnel Message pour le Carême, je voudrais m’arrêter pour réfléchir sur la pratique de l’aumône : elle est une manière concrète de venir en aide à ceux qui sont dans le besoin, et, en même temps, un exercice ascétique pour se libérer de l’attachement aux biens terrestres. Combien forte est l’attirance des richesses matérielles, et combien doit être ferme notre décision de ne pas l’idolâtrer ! Aussi Jésus affirme-t-il d’une manière péremptoire : « Vous ne pouvez servir Dieu et l’argent » (Lc 16,13).

L’aumône nous aide à vaincre cette tentation permanente : elle nous apprend à aller à la rencontre des besoins de notre prochain et à partager avec les autres ce que, par grâce divine, nous possédons. C’est à cela que visent les collectes spéciales en faveur des pauvres, qui sont organisées pendant le Carême en de nombreuses régions du monde. Ainsi, à la purification intérieure s’ajoute un geste de communion ecclésiale, comme cela se passait déjà dans l’Église primitive. Saint Paul en parle dans ses Lettres à propos de la collecte en faveur de la communauté de Jérusalem (cf. 2 Cor 8-9 ; Rm 15, 25-27).

2. Selon l’enseignement de l’Évangile, nous ne sommes pas propriétaires mais administrateurs des biens que nous possédons : ceux-ci ne doivent donc pas être considérés comme notre propriété exclusive, mais comme des moyens à travers lesquels le Seigneur appelle chacun d’entre nous à devenir un instrument de sa providence envers le prochain. Comme le rappelle le Catéchisme de l’Église Catholique, les biens matériels ont une valeur sociale, selon le principe de leur destination universelle (cf. n° 2404).

Dans l’Évangile, l’avertissement de Jésus est clair envers ceux qui possèdent des richesses terrestres et ne les utilisent que pour eux-mêmes. Face aux multitudes qui, dépourvues de tout, éprouvent la faim, les paroles de saint Jean prennent des accents de vive remontrance : « Si quelqu'un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui ? » (1 Jn 3, 17). Cet appel au partage résonne avec plus de force dans les pays dont la population est formée d’une majorité de chrétiens, car plus grave encore est leur responsabilité face aux multitudes qui souffrent de l’indigence et de l’abandon. Leur porter secours est un devoir de justice avant même d’être un acte de charité.

3. L’Évangile met en lumière un aspect caractéristique de l’aumône chrétienne : elle doit demeurer cachée. « Que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite », dit Jésus, « afin que ton aumône se fasse en secret » (Mt 6, 3-4). Et juste avant, il avait dit qu’il ne faut pas se vanter de ses bonnes actions, pour ne pas risquer d’être privé de la récompense céleste (cf. Mt 6, 1-2). La préoccupation du disciple est de tout faire pour la plus grande gloire de Dieu. Jésus avertit : « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Mt 5, 16). Ainsi, tout doit être accompli pour la gloire de Dieu et non pour la nôtre. Ayez-en conscience, chers frères et sœurs, en accomplissant chaque geste d’assistance au prochain, tout en évitant de le transformer en un moyen de se mettre en évidence. Si, en faisant une bonne action, nous ne recherchons pas la gloire de Dieu et le vrai bien de nos frères, mais nous attendons plutôt en retour un avantage personnel ou simplement des louanges, nous nous situons dès lors en dehors de l’esprit évangélique. Dans la société moderne de l’image, il importe de rester attentif, car cette tentation est récurrente. L’aumône évangélique n’est pas simple philanthropie : elle est plutôt une expression concrète de la charité, vertu théologale qui exige la conversion intérieure à l’amour de Dieu et des frères, à l’imitation de Jésus Christ, qui, en mourant sur la Croix, se donna tout entier pour nous. Comment ne pas rendre grâce à Dieu pour les innombrables personnes qui, dans le silence, loin des projecteurs de la société médiatique, accomplissent dans cet esprit des actions généreuses de soutien aux personnes en difficulté ? Il ne sert pas à grand chose que de donner ses biens aux autres si, à cause de cela, le cœur se gonfle de vaine gloire : voilà pourquoi celui qui sait que Dieu « voit dans le secret » et dans le secret le récompensera, ne cherche pas de reconnaissance humaine pour les œuvres de miséricorde qu’il accomplit.

4. En nous invitant à considérer l’aumône avec un regard plus profond, qui transcende la dimension purement matérielle, les Saintes Écritures nous enseignent qu’il y a plus de joie à donner qu’à recevoir (cf. Act 20, 35). Quand nous agissons avec amour, nous exprimons la vérité de notre être : nous avons en effet été créés non pour nous-mêmes, mais pour Dieu et pour nos frères (cf. 2 Cor 5, 15). Chaque fois que, par amour pour Dieu, nous partageons nos biens avec notre prochain qui est dans le besoin, nous expérimentons que la plénitude de la vie vient de l’amour et que tout se transforme pour nous en bénédiction sous forme de paix, de satisfaction intérieure et de joie. En récompense de nos aumônes, le Père céleste nous donne sa joie. Mais il y a plus encore : saint Pierre cite parmi les fruits spirituels de l’aumône, le pardon des péchés. « La charité – écrit-il – couvre une multitude de péchés » (1 P 4, 8). La liturgie du Carême le répète souvent, Dieu nous offre, à nous pécheurs, la possibilité d’être pardonnés. Le fait de partager ce que nous possédons avec les pauvres, nous dispose à recevoir un tel don. Je pense en ce moment au grand nombre de ceux qui ressentent le poids du mal accompli et qui, précisément pour cela, se sentent loin de Dieu, apeurés et pratiquement incapables de recourir à Lui. L’aumône, en nous rapprochant des autres, nous rapproche de Dieu, et elle peut devenir l’instrument d’une authentique conversion et d’une réconciliation avec Lui et avec nos frères.

5. L’aumône éduque à la générosité de l’amour. Saint Joseph-Benoît Cottolengo avait l’habitude de recommander : « Ne comptez jamais les pièces que vous donnez, parce que, je le dis toujours : si en faisant l’aumône la main gauche ne doit pas savoir ce que fait la droite, de même la droite ne doit pas savoir ce qu’elle fait elle-même » (Detti e pensieri, Edilibri, n. 201). À ce propos, combien significatif est l’épisode évangélique de la veuve qui, dans sa misère, jette dans le trésor du Temple « tout ce qu’elle avait pour vivre » (Mc 12, 44). Sa petite monnaie, insignifiante, devint un symbole éloquent : cette veuve donna à Dieu non de son superflu, et non pas tant ce qu’elle a, mais ce qu’elle est. Elle, tout entière.

Cet épisode émouvant s’insère dans la description des jours qui précèdent immédiatement la passion et la mort de Jésus, Lui qui, comme le note saint Paul, s’est fait pauvre pour nous enrichir de sa pauvreté (cf. 2 Cor 8, 9) ; Il s’est donné tout entier pour nous. Le Carême nous pousse à suivre son exemple, y compris à travers la pratique de l’aumône. À son école, nous pouvons apprendre à faire de notre vie un don total ; en l’imitant, nous réussissons à devenir disposés, non pas tant à donner quelque chose de ce que nous possédons, qu’à nous donner nous-mêmes. L’Évangile tout entier ne se résume-t-il pas dans l’unique commandement de la charité ? La pratique quadragésimale de l’aumône devient donc un moyen pour approfondir notre vocation chrétienne. Quand il s’offre gratuitement lui-même, le chrétien témoigne que c’est l’amour et non la richesse matérielle qui dicte les lois de l’existence. C’es donc l’amour qui donne sa valeur à l’aumône, lui qui inspire les diverses formes de don, selon les possibilités et les conditions de chacun.

6. Chers frères et sœurs, le Carême nous invite à nous « entraîner » spirituellement, notamment à travers la pratique de l’aumône, pour croître dans la charité et reconnaître Jésus lui-même dans les pauvres. Les Actes des Apôtres racontent que l’apôtre Pierre s’adressa ainsi au boiteux de naissance qui demandait l’aumône à la porte du Temple : « Je n'ai ni argent, ni or ; mais ce que j'ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche » (Act 3, 6). Par l’aumône, nous offrons quelque chose de matériel en signe de ce don plus grand que nous pouvons offrir aux autres, l’annonce et le témoignage du Christ : en son Nom est la vraie vie. Que ce temps soit donc caractérisé par un effort personnel et communautaire d’adhésion au Christ pour que nous soyons des témoins de son amour. Que Marie, Mère et Servante fidèle du Seigneur, aide les croyants à livrer le « combat spirituel » du Carême avec les armes de la prière, du jeûne et de la pratique de l’aumône, afin de parvenir aux célébrations des fêtes pascales en étant entièrement renouvelés en esprit. En formulant ces vœux, j’accorde volontiers à tous la Bénédiction apostolique.

BENEDICTUS PP. XVI

Vivez des retraites à lourdes pour le Jubilé

Publié le par hospitalité de Touraine

"Au coeur des Apparitions, du 24 au 28 février, la Dame, d’habitude si souriante, parle de pénitence, invite Bernadette à des gestes déroutants comme marcher à genoux et lui demande de prier pour les pécheurs.

En même temps, la Vierge indique à Bernadette un endroit sous la roche. En grattant, la jeune fille trouve un peu d’eau toute boueuse. Elle ne pourra en boire qu’après plusieurs essais. Mais quelques heures plus tard, l’eau devient plus abondante et merveilleusement limpide. Beau symbole de la conversion : aux larmes de la pénitence succède la joie de la réconciliation.

La traversée de la Grotte, le Chemin de Croix, le Chemin de l’eau, les Piscines sont autant de signes qui expriment notre désir de conversion. Le sacrement de la réconciliation est largement proposé aux pèlerins. Ce sacrement, joint à la prière, l’Eucharistie et le partage, nous obtient l’indulgence particulière du jubilé."

L’appel à la conversion prendra la forme de récollections proposées durant le Carême par les Communautés religieuses de Lourdes et par les Sanctuaires.

Veuillez trouver ici le programme de retraite

1-11 février : « Accueillir le Message de Lourdes »
16-18 février / 22-24 février / 29 février-2 mars / 7-9 mars : « Le Carême à la lumière de Lourdes »
14-16 mars : « La Semaine Sainte avec sainte Bernadette »

Les retraites seront organisées par les communautés religieuses de Lourdes et par les chapelains. Un programme détaillé avec le nom des prédicateurs vous sera envoyé sur demande.



Renseignements : CENTRE D'INFORMATION
Sanctuaires Notre-Dame de Lourdes
1, avenue Mgr Théas -
65108 LOURDES CEDEX
Tél. : 05 62 42 2008
E-mail : 2008@lourdes-france.com
Participation aux frais : 25 €
 

d'aprés : www.Lourdes2008.com

Conférence grand public relative aux droits des malades et à la fin de vie

Publié le par hospitalité de Touraine

Conférence grand public
Présentation de la loi Léonetti relative aux 
droits des malades et à la fin de vie 
                                                       
Dr HIRSCH

 le 9 octobre 2007 à 20h30
Salle Polyvalente des Halles - Tours
Porte C  2 ème étage

"La journée mondiale des soins palliatifs est une journée unitaire d’action qui promeut et soutient les soins palliatifs dans le monde entier. Cette année, la journée mondiale des soins palliatifs sera organisée le 6 octobre 2007. Par son thème "A travers les âges, des enfants aux personnes âgées", il s’agit de souligner que, quel que soit son âge, chaque personne a le droit de recevoir des soins de fin de vie de haute qualité et que des efforts importants restent à faire pour en permettre l’accessibilité à tous."

Qui organise cette journée ?
Cette journée appartient non seulement à celles et ceux qui sont impliqués dans les soins palliatif, ou qui s’en préoccupent mais à tous ceux qui se sentent concernés et voudraient que les choses changent : personnes vivant avec une maladie grave, professionnels de santé, bénévoles, citoyens…. La journée n’appartient à aucune organisation, même si certaines d’entre elles en sont à l’origine ou partenaires.

Introduction au Chapelet par Jean-Paul II à Lourdes en 2004

Publié le par JC MARIE

JP-II-14-AOUT-2004-GROTTE.jpgChers frères et sœurs,

M’agenouillant ici près de la grotte de Massabielle, je ressens avec émotion que j’ai atteint le terme de mon pèlerinage. Cette grotte, où est apparue Marie, est le cœur de Lourdes. Elle fait penser à la grotte du mont Horeb où Élie rencontra le Seigneur qui lui parla dans le « souffle d’une brise légère » (1 R 19, 12).

Ici, la Vierge invita Bernadette à réciter le rosaire, égrenant elle-même le chapelet. Cette grotte est devenue ainsi le siège d’une étonnante école de prière, où Marie enseigne à tous à contempler avec un ardent amour le visage du Christ. C’est pourquoi Lourdes est le lieu où les croyants de France et de tant d’autres nations d’Europe et du monde prient, à genoux.  

Pèlerins à Lourdes, nous voulons, nous aussi, ce soir, en priant avec la Vierge, parcourir à nouveau les « mystères » à travers lesquels Jésus se manifeste « comme lumière du monde ». Souvenons-nous de sa promesse : « Celui qui vient à ma suite ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie » (Jn 8, 12). 

De l’humble servante du Seigneur, nous voulons apprendre la disponibilité docile à l’écoute et l’engagement généreux à accueillir dans notre vie l’enseignement du Christ. 

En particulier, en méditant sur la participation de la Mère du Seigneur à la mission rédemptrice de son Fils, je vous invite à prier pour les vocations au sacerdoce et à la virginité pour le Règne de Dieu, afin que ceux qui sont appelés sachent répondre avec disponibilité et persévérance. 

Tournés vers la Très Sainte Vierge Marie, disons avec Bernadette : « Ma bonne Mère, ayez pitié de moi ; je me donne tout entière à vous afin que vous me donniez à votre cher Fils que je veux aimer de tout mon cœur. Ma bonne Mère, donnez-moi un cœur tout brûlant pour Jésus. »

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