Chant.
Blog de partage de la vie de notre Hospitalité composée de ses pèlerin(e)s malades, handicapé(e)s ou âgé(e)s et de ses membres hospitalier(e)s.
Notre famille de l'hospitalité accueille deux naissances en ce mois de mai.
Il s'agit de Adèle née le 16 mai et Louis Eren le 22 mai. Bienvenue à eux et Roseline Metayer aura maintenant 8 petit-enfants à dorloter !
Secoué, mais secouru !
Que mes ennemis sont nombreux
Seigneur ! Ils se lèvent contre moi !
Voulant m’éloigner de mon Dieu
Seigneur ! Ô ! Reste près de moi !
Mais toi tu es mon bouclier,
Seigneur ! Tu relèves ma tête
J’ai crié, tu m’as exaucé,
Seigneur ! Ma joie est complète.
Quand je me couche, c’est le repos
Seigneur ! Je n’ai pas à craindre
Tu es pour moi mon seul héros
Seigneur ! Rien ne peut m’atteindre.
Malgré que je sois assiégé
Seigneur ! Près de toi je suis bien
Tu demeures ma sécurité
Seigneur ! Tu repousses le malin.
Tu as frappé mes ennemis
Seigneur ! Je suis hors de danger
Car devant toi ils ont tous fuient
Seigneur merci ! Tu m’as sauvé.
Que ma louange monte vers toi
Seigneur ! Tous les jours de ma vie
Aussi j’élèverai ma voix
Seigneur mon Dieu ! Je te bénis.
Regardez cette vidéo jusqu'au bout, malgré sa durée, trente minutes, de beau témoignages à l'intérieur.
Fais de nous des messagers
Seigneur Jésus, tu as su apaiser les craintes de tes disciples,
et tu en as fait des messagers audacieux et inventifs
pour que ton Evangile soit connu et accueilli
« jusqu’aux extrémités de la terre ».
Sois béni et loué pour cette immense nuée de témoins,
hommes et femmes dont la vie, les gestes et les paroles
ont fait briller à travers les âges la lumière de ton Évangile,
et révélé au monde l’amour que tu lui portes,
en communion avec le Père qui t’a envoyé parmi nous.
Envoie-nous ton Esprit de vérité
qui avivait la ferveur des premières communautés
et leur permettait de trouver des solutions inédites
chaque fois qu’un problème se dressait sur leur route.
Amen
Samedi 16 mai 2020, à 14h, le Sanctuaire Notre-Dame de Lourdes ouvre de nouveau ses portes pour les pèlerins individuels de proximité. « La réouverture, ce samedi 16 mai, est un grand signe d’espérance ! Je m’en réjouis beaucoup et à cette occasion je veux lancer cet appel : Aidez le Sanctuaire à se relever ! » Mgr Olivier Ribadeau Dumas, recteur du Sanctuaire de Lourdes.
« Les innombrables témoignages et intentions de prière qui nous arrivent confirment que le rôle de ce Sanctuaire est d’être un cœur battant de prière pour le monde et avec le monde. »
Mgr Olivier Ribadeau Dumas, Recteur du Sanctuaire ND Lourdes.
Pour une page chaque jour toute blanche.
Sainte Vierge Marie, vous nous aidez à accueillir le Sermon sur la montagne, ces béatitudes dont on parle tant et qu’on applique si peu, parce qu’elles vont à contre courant, comme si le Gave remontait vers le glacier des Pyrénées.
Sainte Vierge Marie, vous nous aidez à devenir le Peuple de la Parole, le peuple de l’Eucharistie, le Peuple du message.
A quoi sert d’aller toujours plus vite, si on ne sait pas où l’on va ? A quoi sert de produire toujours davantage, si on ne sait pas partager ? A quoi sert aux pauvres de s’enrichir et aux riches de s’appauvrir, si les uns et les autres ne savent pas vivre comme le Christ ?
Sainte Vierge Marie, à un monde dominé par l’argent, vous enseignez votre libéralité. A un monde de clinquant et de mensonge, vous montrez votre transparence. A un monde qui ricane et qui salit, vous offrez votre pureté.
Apprenez-nous à ne pas être une page achevée d’imprimer mais une page chaque jour toute blanche, où l’Esprit de Dieu dessine les merveilles qu’il fait en nous. Ainsi soit-il.
Cardinal Roger Etchegaray.
Le Sanctuaire de Lourdes prépare activement sa réouverture
Tournées jeudi 14 mai 2020, ces images montrent le Sanctuaire de Lourdes en plein préparatifs pour sa réouverture fixée au samedi 16 mai. « Cette réouverture est un grand signe d’espérance, se réjouit le recteur du Sanctuaire, Mgr Olivier Ribadeau Dumas. A cette occasion, il lance un appel à la générosité : « Aidez le Sanctuaire à se relever ! »
Avec d’autres jésuites, nous vivons dans trois appartements d’une cité HLM. Actuellement, nous sommes quatre à rester présents. Le confinement se vit ici comme partout ailleurs mais avec les caractéristiques de Saint-Denis, c’est-à-dire un lieu très peuplé avec des logements petits, pour certains vétustes. Les habitants s’adaptent, mais nous sentons bien que cela rajoute des difficultés. Nous voyons aussi beaucoup de solidarité entre voisins. Dans nos quartiers, des relations se tissent et se développent. Et par moment, la violence surgit – violences familiales, tensions entre les jeunes et la police, même si cela n’a pas eu lieu dans notre quartier proprement dit mais alentour. Comme toute crise, celle que nous vivons a un effet de miroir grossissant.
Chaque jour, nous tenons une permanence à l’église Saint-Denys-de-l’Estrée dont nous avons la charge. De nombreuses personnes viennent y prier un moment, trouver du calme, s’en remettre à Dieu. Ce sont des paroissiens habituels mais aussi des personnes que nous n’avions jamais vues, et des personnes un peu plus perdues, marginales, ceux qui n’ont pas de chez eux… Comme dans toute paroisse, nous avons trouvé des moyens pour maintenir des liens dans la communauté et exercer la solidarité. Notre aide alimentaire d’urgence continue ainsi de fonctionner pour des familles envoyées par le Secours catholique ou d’autres services d’aide sociale. La mairie a aussi repris à son compte l’aide que des associations ne pouvaient assumer, leurs bénévoles étant indisponibles ou âgés. Nous commençons à sentir très fortement l’émergence d’une crise économique et sociale. A la maison de la solidarité où il y a une distribution de paniers repas, nous voyons dans la file d’attente qui se forme tous les jours des personnes qui jusqu’à présent n’avaient pas besoin d’une aide alimentaire. Certaines nous demandent aussi comment obtenir une aide pour payer le loyer. Ceux qui vivent de travaux précaires, parfois sans papiers, n’ont plus de revenus.
Dans sa lettre encyclique, Deus caritas est, Benoît XVI parle des trois missions de l’Église : la liturgie, l’annonce de l’Évangile, et la diaconie c’est-à-dire le service. La célébration eucharistique est le centre de notre vie, mais elle n’en est pas le tout. Annoncer l’Évangile par la parole et par les actes, le service du prochain, est tout aussi important. Mais il ne s’agit pas simplement d’exercer la charité dans la relation interpersonnelle pour subvenir aux besoins de l’autre, mais aussi de participer à l’organisation de la société. C’est le défi qui nous est lancé aujourd’hui. Nous avons vécu un choc et un temps de confinement où tout s’est arrêté. Et maintenant, il s’agit de relancer l’activité économique et sociale. Plutôt que de la relancer, ne s’agit-il pas de la reconstruire ? Nous sommes appelés à une conversion personnelle et à transformer les structures. Cela peut nous sembler une montagne infranchissable. Pourtant, la doctrine sociale de l’Église nous enseigne que la transformation des personnes peut contribuer à celle des structures. Nous le voyons bien : des mobilisations de consommateurs et de citoyens font bouger les choses. Nous pouvons nous appuyer là-dessus pour ne pas en rester simplement à ce qui est indispensable – les actions de charité au plus proche de nous comme la distribution d’un panier repas – mais n’est pas suffisant pour que nos systèmes économiques ne laissent pas des personnes sur le bord du chemin. Pour nous chrétiens, ce temps est l’occasion de nous engager dans un vaste chantier avec d’autres citoyens.
D’abord en nous interrogeant : que voulons-nous poursuivre comme avant, arrêter ou transformer, et comment ? Le mot « crise » vient du grec qui veut dire « choisir », « discerner ». Nous avons un travail de discernement à faire pour que perdure ce qui s’est révélé possible – au niveau de la solidarité, mais aussi de la santé où des professionnels des secteurs privé et public se sont mobilisés pour travailler ensemble –, et pour revoir certaines activités. Depuis l’appel de Laudato Si’ à la conversion à l’écologie intégrale, nous avons conscience que certaines activités ne sont plus tenables car elles ne permettent pas de prendre soin de la terre et des plus pauvres. Il n’y a pas de solutions toutes faites, mais nous devons repenser nos modes de déplacement et de consommation. Il s’agit d’écouter la voix de l’Esprit pour faire ce travail de discernement dans les lieux où nous sommes déjà engagés : écoles, entreprises, associations… Au service Famille et Société de la Conférence des évêques de France, se pose par exemple la question de la pastorale du tourisme. Penser à « l’après » commence par penser notre vie « avec le virus ». Quel type de tourisme privilégier ? Cet été, nous allons sans doute apprendre à faire du tourisme local. Mais il ne suffit pas de dire que nous voulons arrêter de voyager à l’autre bout du monde. Des personnes vivent du transport aérien. Que leur proposer ?
C’est le vrai défi. Le virus nous a tous touchés, même s’il nous a touchés différemment. Et nous sentons bien que pour lutter contre lui, nous devons faire corps. Aujourd’hui, un certain nombre de personnes risquent de perdre leur travail, d’autres n’ont plus les moyens de payer leur loyer. Nous ne nous en sortirons qu’en étant solidaires. Pour nous chrétiens, l’option préférentielle pour les pauvres n’implique pas simplement d’identifier les besoins des personnes vulnérables mais de se mettre en chemin avec elles, en écoutant ce qu’elles ont à nous dire. De manière globale, nous redécouvrons nos fragilités et le fait de vivre dans l’incertitude. Nous ne pouvons plus tout programmer comme avant ni même prévoir ce qui va se passer dans trois semaines. L’incertitude règne. Où trouver des ressources pour vivre dans cette incertitude ? Nous expérimentons de manière plus concrète et moins théorique ce que veut dire mettre notre confiance dans le Seigneur et nous mettre à l’écoute de l’Esprit. Il souffle où il veut, mais on ne sait pas d’où il vient ni où il va. Dans l’entretien avec Nicodème (Jean 3, 1-9), Jésus dit : « Il vous faut naître d’en haut ». C’est un peu ce à quoi nous sommes appelés aujourd’hui. Dans ce temps de crise, il nous faut renaître. Comme Nicodème, nous nous demandons comment cela est-il possible. Renaître d’en haut, ce n’est pas recommencer comme avant. Comment pouvons-nous être des Nicodème aujourd’hui ?
Historique. Le Sanctuaire Notre-Dame de Lourdes sans aucun pèlerin : du jamais vu en plein mois de mai alors que la « saison » des pèlerinages aurait dû commencer le 5 avril 2020. Ces images aussi émouvantes qu’impressionnantes montrent le site – dont la Grotte des apparitions est le cœur – totalement vide. Confinement lié au covid-19 oblige, le Sanctuaire est devenu un grand désert. La vie pourtant continue de s’y déployer : c’est la force de la Nature.
Écoutons l’apport de Sœur Christine, religieuse de l’Assomption.
À partir de la bible et de la tradition de l’Église, Sœur Christine Foulon, religieuse de l’Assomption, responsable du pôle spirituel à l’Institut Pey Berland nous livre son témoignage et son enseignement. Cliquez ici.
Nous te rendons grâce, Seigneur Jésus,
car tu nous as tirés de la solitude et de la mort.
Tu as fait de nous des pierres vivantes
pour la construction de la demeure de Dieu
au milieu de son peuple.
Tu es le Chemin, la Vérité et la Vie,
conduis-nous vers le Père.
Tu es le Chemin qui nous permet de trouver le Père,
tu es la Vérité qui nous révèle son amour,
tu es la Vie déposée en notre cœur par le Père.
Nous annonçons tes merveilles,
car tu es la pierre vivante choisie et précieuse devant Dieu.
Tu es le Chemin, la Vérité et la Vie,
conduis-nous vers le Père.
Festival de la fraternité : Une foi active qui se met au service.
Des disciples-missionnaires de Gironde témoignent de leur engagement de foi au service des plus fragiles au quotidien.
Participants :
Diacre Hervé Boutineau, médecin.
Florence Galy, responsable de la Pastorale des hôpitaux et clinique.
Mère Marinha, Supérieure des Petites sœurs des pauvres de Bordeaux.
Geneviève et diacre Michel Barrabès, responsables de la Pastorale des migrants, projet masques.
Cécile et Jean Faure, membres de l’Hospitalité Bordelaise.
Véronique Fayet, présidente nationale du Secours catholique.
Partenariats solidaires : Scouts et Guides de France et Saint Vincent de Paul.
Animation : Jean-Michel Petaux.
Pour écouter les témoignages, cliquez ici.
Splendeur des lys de mai, vous êtes notre reine,
l'aurore de nos yeux, la paix de notre soir ;
et nous plaçons en vous tous nos ciels bleu d'espoir,
nos rires et nos cœurs et toute notre peine.
Nous cueillerons pour vous, aimable souveraine,
des fleurs et des Ave tout le long du chemin ;
et si l'ombre du soir obscurcit le matin,
trouez d'or et d'azur le mur de notre peine.
Blancheur des lys de mai, Vierge belle et sereine,
prenez-nous par la main lorsque viendra le soir ;
prenez-nous par la main le long de notre peine...
Guy Ganachaud.
Je te salue Marie, femme de foi, première entre les disciples !
Vierge, Mère de l’église, aide-nous à rendre toujours compte de l’espérance qui est en nous, ayant confiance en la bonté de l'homme et en l'amour du Père.
Enseigne-nous à construire le monde, de l’intérieur : dans la profondeur du silence et de l'oraison, dans la joie de l'amour fraternel, dans la fécondité irremplaçable de la croix.
Sainte Marie, Mère des croyants, Notre Dame de Lourdes, prie pour nous.
Ainsi soit-il !
Saint Jean Paul II.
Quand la nuit est là, quand la lumière n’a pas de nom en dehors de la foi,
Dieu de toute aurore, avec ton fils en agonie, nous voulons te bénir encore.
Quand la blessure est là, quand la vie n’a pas de nom en dehors de ta volonté,
Dieu affrontant toute mort, avec le Fils blessé à jamais,
nous voulons te glorifier encore.
Quand la lutte est là, quand la victoire n’a pas de nom en dehors de l’amour,
Dieu toujours plus fort, avec le Fils héritier de nos morts,
nous voulons t’adorer encore.
Bx Christian de Chergé.
Pour m’apprendre à exercer les vertus
de douceur et d’humilité,
il me suffit, Jésus, de lever les yeux sur ta croix :
rien qu’en te contemplant crucifié,
j’apprends comment je dois me conduire.
J’y apprends l’humilité, la douceur, la patience ;
Bref, comment je dois porter ma croix ;
Elle me devient alors un doux fardeau, et si léger.
Je perçois tout, joies et tribulations,
du Père céleste avec action de grâces.
St Conrad de Parzham.
Seigneur, je te rends grâce pour les bienfaits reçus de toi.
Je te loue pour les moments où tu te fais proche de moi quand je t’appelle.
Je te bénis de me soutenir quand je doute,
quand je suis faible, quand je peine au cœur des difficultés.
Je te rends grâce parce que tu es toujours présent pour moi et pour mes frères.
Prière 2 :
« Sous ta protection nous nous réfugions, Sainte Mère de Dieu. »
Dans la présente situation dramatique, chargée de souffrances et d’angoisses qui frappent le monde entier, nous recourons à Toi, Mère de Dieu et notre Mère, et nous cherchons refuge sous ta protection.
O Vierge Marie, tourne vers nous tes yeux miséricordieux dans cette pandémie du coronavirus, et réconforte ceux qui sont perdus et qui pleurent leurs proches qui sont morts, enterrés parfois d’une manière qui blesse l’âme. Soutiens ceux qui sont angoissés pour les personnes malades auprès desquelles, pour empêcher la contagion, ils ne peuvent être proches. Suscite la confiance en celui qui est inquiet pour l’avenir incertain et pour les conséquences sur l’économie et sur le travail.
Mère de Dieu et notre Mère, implore pour nous de Dieu, Père de miséricorde, que cette dure épreuve finisse et que revienne un horizon d’espérance et de paix. Comme à Cana, interviens auprès
de ton Divin Fils, en lui demandant de réconforter les familles des malades et des victimes, et d’ouvrir leur cœur à la confiance.
Protège les médecins, les infirmiers et les infirmières, le personnel sanitaire, les volontaires qui, en cette période d’urgence, sont en première ligne et risquent leur vie pour sauver d’autres vies. Accompagne leur fatigue héroïque et donne-leur force, bonté et santé.
Sois aux côtés de ceux qui, nuit et jour, assistent les malades ainsi que des prêtres qui, avec sollicitude pastorale et engagement évangélique, cherchent à aider et à soutenir chacun.
Vierge Sainte, éclaire l’esprit des hommes et des femmes de science, pour qu’ils trouvent de justes solutions pour vaincre ce virus.
Assiste les Responsables des Nations, pour qu’ils œuvrent avec sagesse, sollicitude et générosité, en secourant ceux qui manquent du nécessaire pour vivre, en programmant des solutions sociales et économiques avec clairvoyance et avec esprit de solidarité.
Marie très Sainte, touche les consciences pour que les sommes considérables utilisées pour accroître et perfectionner les armements soient au contraire destinées à promouvoir des études adéquates pour prévenir de semblables catastrophes dans l’avenir.
Mère très aimée, fais grandir dans le monde le sens d’appartenance à une seule grande famille, dans la conscience du lien qui nous unit tous, pour que nous venions en aide aux nombreuses pauvretés et situations de misère avec un esprit fraternel et solidaire. Encourage la fermeté dans la foi, la persévérance dans le service, la constance dans la prière.
O Marie, Consolatrice des affligés, embrasse tous tes enfants dans la tribulation et obtiens que Dieu intervienne de sa main toute puissante pour nous libérer de cette terrible épidémie, afin que la vie puisse reprendre dans la sérénité son cours normal.
Nous nous confions à Toi, toi qui resplendis sur notre chemin comme signe de salut et d’espérance, o clémente, o miséricordieuse, o douce Vierge Marie. Amen.
Pape François.