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Hugo, Yann et Amélie

Publié le par hospitalité de Touraine

Pour la deuxième année consécutive, l’hospitalité de Touraine accueille plusieurs enfants handicapés dans le pèlerinage du mois d’août. Je vais accompagner Hugo, petit bonhomme de presque douze ans, autiste et trisomique. Ses parents sont là bien sûr, ils sont son refuge là où il n’a plus aucun repère. Il m’apprivoise doucement, et j’apprends à le connaître. Bien vite je m’aperçois qu’il ne sera pas facile de prendre soin de lui toute seule. Il est déjà fort, et n’a pas de mots pour dire sa peur, sa colère, sa fatigue ou son désarroi. Il lance alors tout ce qui se trouve à sa portée, et mieux vaut avoir bien attaché ses chaussures ! C’est donc Yann qui va venir avec nous. Yann est un hospitalier qui possède une immense richesse : il est guitariste. La musique attire beaucoup Hugo, elle l’intrigue, le calme et l’apaise. Pour nous cela va être un moyen de communiquer avec lui... On notera d’ailleurs une petite préférence pour Brassens et Les copains d’abord ! Les journées des enfants sont bien remplies. Et si pendant les Eucharisties, Hugo reste calme entre ses parents, il lui est plus difficile d’écouter les différents intervenants qui viennent témoigner ou raconter Bernadette. Nous partons alors nous promener, avec la guitare. Certains moments n’ont pas été très faciles, mais d’autres vraiment magnifiques. Hugo aime bien jouer, et rigole beaucoup !

La présence des enfants dans le pèlerinage lui donne une autre couleur, un air de fête. Ils se découvrent, s’amusent ensemble, et Hugo n’est pas en reste ! Mercredi, Hugo a reçu le corps du Christ pour la première fois. Nous sommes ensuite partis nous balader, et sommes passés devant la grotte. Il s’est alors assis, et alors qu’il était énervé, il est resté calme pendant un grand moment. Temps de grâce pour lui comme pour nous ! Nous avons aussi pu discuter avec ses parents, qui ont adopté Hugo, ainsi que Raissa, elle aussi handicapée mentale. Dans notre société où il est trop souvent question de l’aide à mourir, il est important de voir que beaucoup ont le courage de vivre, et qu’ils sont aimés et accompagnés.

Vivre ces quelques jours avec Hugo a été fantastique. Il m’a énormément donné, son sourire est sans aucun doute le plus beau des cadeaux. Cela a été une grande joie, et c’est surtout une grande force ! Hugo ne nous dira sans doute jamais ce qu’il a ressenti en venant à Lourdes, mais je suis sûre qu’il en est revenu heureux, plein de cet Amour que Dieu vient nous donner, et qu’il reçoit de ses parents et de ceux qui l’entourent.

Amélie PINEL

Allocution des obsèques de Philippe Tripier

Publié le par hospitalité de Touraine

 par le général d’armée GOBILLARD

Gouverneur des Invalides, En l’église Saint-Louis des Invalides, le vendredi 19 septembre 2008 à 10h00

 

 

Mon capitaine, cher Philippe,

 

Voici venu le moment solennel et émouvant des adieux que vous adresse la grande famille militaire, en particulier la famille de l’Institution Nationale des Invalides, cette belle famille où vous avez vécu les trois dernières années d’une vie exemplaire tout entière consacrée au service de la France, de Dieu et des jeunes.

C’est une très forte émotion qui nous anime ce matin, alors que, dans quelques instants vous allez franchir le seuil de cette belle église des soldats, dans laquelle vous avez si intensément prié, pour être emmené dans votre dernière demeure, au cimetière du Père Lachaise.

Auparavant, il me revient le grand honneur, et la grande joie, d’être l’interprète de ceux que vous laissez ici, pour vous exprimer une dernière fois, notre profonde considération, notre chaleureuse amitié et notre sincère affection. Pour vous dire aussi, combien nous avons apprécié le privilège de vous avoir compté parmi ces prestigieux Pensionnaires qui, depuis plus de trois siècles, forment une chaîne ininterrompue d’acteurs héroïques, meurtris au service des armes de la France.

Vous êtes né le 20 février 1924 au sein d’une famille tourangelle de forte tradition, toute empreinte de piété, de ferveur familiale et d’amour du prochain. Vos parents vous inculqueront le désintéressement,  le respect du travail bien fait et surtout l’attachement à la France éternelle. Votre frère aîné « Paddy » qui a été pour vous un modèle, s’engagera à 18 ans et demi dans les Forces Françaises Libres. Il sera tué en héros en juin 1944 comme sous-lieutenant en Italie et sera fait Compagnon de la Libération.

Après des études à Compiègne puis en Uruguay, vous vous inscrivez à la corniche de Toulouse puis à celle de « Ginette » à Versailles. Vous intégrez Saint Cyr en 1944 avec la promotion Rome et Strasbourg qui sera instruite à Cherchell en Algérie et à laquelle vous resterez très attaché.

A votre sortie de Saint Cyr, vous choisissez les troupes coloniales et ce sera l’exaltante aventure de la découverte du Sénégal, de la Mauritanie et surtout de la vie de nomade dans le désert saharien qui vous marquera très profondément.

En 1949, vous rejoignez la magnifique demi brigade coloniale de commandos parachutistes et vous embarquez pour l’Indochine en août 1950. Vous serez très grièvement blessé par balle, en vous élançant avec un courage et une détermination exemplaires à la tête de votre section de parachutistes, le 30 mars 1951. Terrible épreuve pour un jeune officier qui avait décidé de donner et sa vie, et son cœur à ses hommes et à son pays.

De retour en métropole, faisant preuve d’un courage hors du commun, vous réussissez à marcher avec deux cannes et, malgré votre paraplégie, vous décidez de continuer à servir.

Ce sera à l’état-major général de la Défense Nationale comme spécialiste de l’Afrique du Nord. Là, votre réflexion fine, votre connaissance approfondie des populations sahariennes, de la civilisation arabo-berbère et de l’Islam, vous écrivez un livre qui aura un fort retentissement. « Autopsie de la Guerre d’Algérie ».

En 1960, votre tante Yvonne vous donne la propriété de son domaine des « Roches ». Ce sera en Touraine dans « ce lieu de rêve », comme vous l’appeliez, que vous allez vous épanouir et devenir un guide, un père, un frère, un conseiller pour des centaines de jeunes : scouts d’Europe ou scouts unitaires de France, jeunes Tourangeaux ou Hospitaliers de Lourdes.

Tout en enseignant l’Anglais et le Français, pendant 10 ans, ces nombreux jeunes viendront ainsi aux « Roches » se ressourcer, chercher leur vérité. Ces jeunes sont là, ce matin autour de vous, ces jeunes qui, il y a encore quelques jours venaient vous demander appui et amitié. Vous avez su avec tant d’amour et de tact mais aussi de vigueur, les conseiller, les orienter. Grâce à vous, ils ont compris que la vie était service.

Vous les aimiez tant vos jeunes. Vous vouliez qu’ils soient parfaits et qu’ils soient exigeants avec eux-mêmes. Vous vouliez qu’ils puissent crier haut et fort ce à quoi ils croyaient.

Ils vous ont écouté, ils vous ont entendu, ils vous ont imité. Ils sont là ce matin pour vous dire, Merci Philippe, pour votre vie droite, votre vie sans concession, Merci Philippe, pour votre exemple de rectitude et d’attention aux autres. Merci Philippe de nous avoir dit que la vie était un idéal à chercher, un idéal à vivre, un idéal à transmettre, un idéal à donner.

En 1974, vous découvrez les foyers de charité et à l’écoute de Marthe Robin et du Père Marie Dominique Philippe ce sera la foudroyante rencontre avec le Christ dont vous nous parliez avec tant d’humilité, de passion et d’amour. Vous commencez alors votre belle ascension d’amour vers lui, ascension soutenue par la prière des frères de Saint Jean auxquels dans un dernier élan de charité vous transmettez le domaine des Roches.

En décembre 2005, vous décidez, contre leur avis, de quitter à jamais les Roches et rejoindre pour toujours l’Institution Nationale des Invalides.

Dès votre arrivée, vous marquez de votre forte personnalité tous les pensionnaires, les personnels et les bénévoles. Vous allez vers eux, vous les écoutez et vous essayez de comprendre leurs douleurs intérieures. Vous continuez ainsi par votre attitude à proclamer à temps et à contre temps qu’un homme est fait pour servir, un homme est fait pour aimer.

Combien de jeunes et moins jeunes, dans le silence apaisant de votre chambre avez-vous redynamisés, avez-vous consolés, avez-vous fraternellement et aimablement secoués !

Mais malheureusement, il y a quelques mois, votre état de santé s’est très rapidement altéré. Vous sentiez que le chemin de service allait se terminer. Vous n’aviez pas peur de la mort mais un peu de mourir et mardi dernier, à 14 heures, discrètement et calmement, celui qui vous attendait est venu doucement vous chercher.

Mon capitaine, cher Philippe, vous êtes officier de la Légion d’honneur, titulaire de la croix de Guerre des Théâtres d’opérations extérieures avec palme, de la médaille commémorative de la guerre 1939/1945 avec barrette « libération ».

Mais pour vous, ces décorations avaient peu d’importance car le plus beau jour de votre vie, ce n’est pas lorsque vous les avez reçues, vous le saharien, le parachutiste colonial, c’est aujourd’hui car c’est le jour que vous avez tant attendu, le jour où enfin vous voyez celui que vous avez tant prié et tant aimé, ce Dieu d’Amour pour lequel vous avez vécu.

A votre frère, à vos proches, à vos amis, à vos jeunes que vous avez aimés, à vos camarades de promotion et à vos camarades parachutistes, au nom du Directeur de l’Institution Nationale des Invalides, au nom de tous les médecins et personnels, au nom de tous les bénévoles qui oeuvrent dans le cadre de l’Institution et en mon nom personnel, j’adresse mes plus vives, mes plus sincères et mes plus affectueuses condoléances.

Nous associant par la pensée et le recueillement à la peine de votre famille et des vos fidèles amis, nous allons vous rendre, cher Philippe, mon capitaine, vous, dont le rayonnement illuminera toujours l’Institution, un dernier et vibrant hommage, en écoutant debout en présence de l’Etendard des Invalides, votre dernier Etendard, la sonnerie « Aux Morts ».

Avis de naissance

Publié le par hospitalité de Touraine

Philippe et Armelle Gallineau ont la joie d'annoncer la naissance de Thaïs et d'Hermine, le
24 septembre, chez Cyrille Gallineau (le médecin).
Ce sont les 10° et 11°
petites-filles et les 13° et 14° petits-enfants

Bulletin n°5 de l'Hospitalité de Touraine

Publié le par hospitalité de Touraine

Nous savons que vous l'attendez, tous !!!!
Voici le bulletin de l'Hospitalité de Touraine Avec les deux pélerinages dans le même bulletin !

Biensûr pour les membres de L'Hospitalité vous le recevrez par courrier.

Bulletin Septembre 2008 disponible
 ICI



Voici son sommaire
  

Le mot de l’aumônier             2

Celui du président                 3

Edito                                  4

Pèlerinage de Juin                 5

Pèlerinage d’Août                  9

Courrier des lecteurs            19

Courrier des lecteurs            20

Le carnet                           23

Bonne lecture à Tous et n'hésitez pas à transmettre le lien à vous amis, ils découvriront ainsi L'hospitalité de Touraine

Intention de prière pour Aline et Bertrand

Publié le par hospitalité de Touraine



Aline qui a épousé Bertrand le 19 avril dernier, voit sa sclérose en plaque se confirmer.
Pour que leur couple poursuive dans le chemin de Dieu,
pour que l’enfant vienne concrétiser leur amour,
pour que la maladie ne soit pas implacable,
Notre Dame de Lourdes, priez pour eux,
Sainte Bernadette, priez pour eux,
Saint Martin, priez pour eux,
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face, priez pour eux.

Slam chrétien

Publié le par hospitalité de Touraine

 

L’artiste Stodium a proposé un « slam chrétien », formule innovante de poésie et de prière. Il s’adressait successivement à Dieu, Marie et Jésus...

Purifie nos ancêtres purifie nous

Toi seigneur donne-nous la force pour ne pas qu’on nous extasie à genoux

Sauf en ta présence tu nous donnes de la force

Capable de dissiper toutes nos peurs et nos angoisses

Extermine ce Lucifer pour qu’il n’y voie que du fer

Pour qu’il mange de la poussière et qu’il n’ait plus de choses possibles à faire

Donne-nous la force nous les faibles on en a besoin contre ces traîtres

Tous ceux qui ont fait semblant de nous soutenir

Fais-les déguerpir et paralyse-les pour qu’ils n’aient plus de mauvaises choses à dire

Fais tout pour que les autres ne dialoguent sans aucun faux témoignage

Mais si tu veux Seigneur je leur ferai parler de toi en multipliant les tables de la loi

Que ta foi s’élève en ton peuple et qu’elle traverse les auras

Et que ton peuple gagne de l’espace en chantant alléluia

Et que nos peurs s’éloignent de nous et que ces choses-là deviennent taboues

Qu’on n’exprime plus jamais la peur par voix orale

Et quand on ressent de la peur tu vois qu’ça transperce nos auras

Quand on voit la Vierge Marie on en est tout ébloui

Sans envie maladive on ne veut pas la faire souffrir

On a envie de tout lui dire

Mais faudrait savoir aussi

Que l’anagramme de Marie est aimer

C’est une chance orpheline

D’avoir ce prénom-là car quand tout est inversé

Ca nous donne plusieurs solutions

Pour sortir de nos prisons

Et de nos troubles envahissants qui nous mettent parfois en transe

Trop de tensions dans ce monde immense

Trop de peines trop de gens souffrant

Mais merci à toi Marie d’essayer de nous aider

Mais peut être qu’un jour j’aurai une chance de te rencontrer

Et de te parler et de bifurquer les mauvaises ondes

Car je pense que tes phéromones sont les seuls au monde

Qui pourront m’aider et me remettre d’aplomb et de bonne humeur

J’y pense quand je vois ta lumière rayonnante

Ca me fait penser à des ondes qui remet le monde sur pieds

Toute ta lumière m’attire et me donne envie de prier.

Et toi jésus je pense à toi

Tu dissipes toutes les ténèbres et le mal-être qu’il y’a en moi

Mais pour que tu le fasses il faut persévérer et ne pas lâcher la conversation qui est en toi

Car c’est toi le maître des relations tu en tiens le pouvoir

Mais heureusement que pour t’atteindre et te parler il n’y a aucun obstacle

Même pour tes ennemis tu fais tout pour ne pas que leur chemin se bifurque pour qu’ils aillent vers toi

Car je sais très bien que tu crois en eux

Que tu as confiance en eux

Même s’ils te trahissent

Ils t’auront cherché

Et ils t’auront trouvé

Mais par la suite tu les remettras sur pieds

Une fois leur colère calmée...

 

 

Lire tous ensemble le livre des Actes des apôtres

Publié le par hospitalité de Touraine

Lire tous ensemble le livre des  Actes des apôtres

Pour toux ceux qui veulent mettre en route la démarche

 

Rendez-vous

le samedi 27 septembre 2008

à la Grande Bretèche, 15 quai Portillon à Tours

 

avec le Père Gérard Billon

Enseignant à l’Institut Catholique de Paris,

Responsable du Service biblique catholique Evangile et vie,

 

9h30 : Accueil café

9h45 :  Présentation de la journée

10h :  Présentation exégétique du Livre des Actes des Apôtres

 

12h30 : possibilité de déjeuner sur place*

 

14h – 16h : Exposé accompagné d’un échange questions-réponses avec le conférencier sur la mise en pratique de la lecture du livre des Actes :

Comment vous y  prendre ?

De quels outils allez-vous pouvoir disposer ?

Sur quelle aide pourrez-vous compter, localement et au plan diocésain ?

Présentation du blog diocésain « lire les Actes »

 

*Pour ceux qui désirent prendre un repas chaud servi,

envoyer un chèque de 12€ par repas,

libellé  à l’ordre de « Formation permanente diocésaine »

 

Service diocésain de la formation permanente

27 rue Jules Simon – BP 41117 – 37011 Tours Cedex 1

fpermanente@catholique-tours.cef.fr

Télécharger le bulletin d'inscription ici

 

Paroles d’hospitaliers

Publié le par hospitalité de Touraine

 

Ils consacrent une semaine de leurs vacances au cœur de l’été pour accompagner des personnes malades ou handicapées à Lourdes. Ils nous expliquent comment et pourquoi.

 

Alain, 31 ans : « Ca fait 15 ans que je viens à Lourdes avec l’Hospitalité de Touraine en tant qu’hospitalier. C’est très fatigant mais ce n’est que du bonheur d’accompagner les malades. Je ne peux pas m’en passer. Je ne peux pas expliquer pourquoi, c’est intérieur. Si je ne le fais pas ça me manque. Quand je le fais, ça me réjouit, et ça me relance pour une année. »

Carine, 34 ans, hospitalière aide-soignante : « Ca fait 5 ou 6 ans que je viens ici, je ne compte plus ! J’exerce mon métier d’aide-soignante à Lourdes. Dans le concept il n’y a rien de différent puisque je fais des soins. Mais dans mon métier, je n’ai parfois pas le temps d’avoir des relations avec la personne malade. Ici, on s’exprime plus, en paroles ou en gestes. Quand je rentre, je suis revigorée. »

David, 20 ans, hospitalier pour la quatrième fois. « On sent que tout le diocèse se met debout, malades, hospitaliers pour ce pèlerinage. Je ressens particulièrement qu’on ne pourra jamais donner autant, que ce que l’on reçoit en tant qu’hospitalier. Les personnes que j’ai accompagnées ici étaient resplendissantes, folles de joie, dynamiques. Et ma force, quand j’en avais besoin, c’est en elles que je la puisais.... Dieu sait si les personnes malades ou handicapées ont comme bâtons dans les roues ! Mais elles compensent cela par de telles forces intérieures ! La moindre chose qu’on peut leur apporter, ils la transforment et la font
resplendir. »

Anne, 65 ans : « Je crois que Lourdes est une sorte de paradis terrestre. Il n’y a plus de classes sociales. Il n’y a plus de malades et de bien portants. Il n’y a plus que des gens qui s’aiment et qui s’entraident. Je conseille à tout le monde de venir et de voir. On ne peut pas vraiment comprendre ce qui se passe à Lourdes tant qu’on ne l’a pas vécu.»

Thibaut, 19 ans : « C’était mon deuxième pèlerinage et je l’attendais avec beaucoup d’enthousiasme et d’impatience... Étant en classe préparatoire dans une autre ville, je ne peux suivre les activités de l’Hospitalité pendant l’année et c’est donc avec joie que j’attendais la fin des vacances pour servir en tant qu’Hospitalier. L’année dernière c’était ma toute première expérience de volontariat auprès des malades et j’avoue que je ne savais pas trop pour quoi j’embarquais. En dépit des petites gênes du début, je me suis senti bien vite accueilli et utile. Je n’avais pas vraiment prévu de revenir mais au retour de ce premier pèlerinage je me suis senti un peu transformé et je n’avais qu’une envie qui était celle de revenir cet été. Quelle joie de revoir les visages des malades et des hospitaliers sur le quai de la gare de Tours ce 18 août dernier ! Mais bien vite je m’aperçois que beaucoup de visages me sont connus mais que je n’ai pas fait l’effort de retenir les prénoms au dernier pèlerinage. Je me fixe donc mon axe d’effort ou plutôt ma marge de progression pour ce pèlerinage qui commence : faire l’effort d’aller vers les autres -autant les hospitaliers que les malades- et de retenir les prénoms malgré une mémoire pas assez attentive.

Cette année encore je m’étais proposé au service des enfants malades et j’étais donc avec Capucine -une jeune hospitalière- au service de Mike, un jeune garçon de 16 ans. Bien que les journées soient longues et denses, le temps paraît passer trop vite à Lourdes mais nous avons quand même su profiter de chaque activité et prendre le temps pour découvrir nos malades. Le point le plus fort reste sans doute celui du dernier soir en compagnie de Mike. Après avoir tant rigolé ensemble -Mike est très taquin !- il nous a remercié Capucine et moi pour s’être occupé de lui. J’étais assez ému mais je n’ai pas négligé de lui dire l’essentiel : notre service à ses côtés était bien petit devant tout ce qu’il nous a donné de recevoir, à commencer par une admirable leçon d’amour de la vie et de joie... Je garde enfin dans mes précieux souvenirs mon passage à la grotte à 3h30 du matin pendant ma garde de nuit à l’accueil Notre-Dame mais aussi les chants et les gestes répétés tout au long du pèlerinage aussi bien lors des rencontres et des activités que lors des déplacements et de la toilette du matin.

J’ai déjà prévu mes axes d’effort pour le prochain pèlerinage que j’attends d’ores et déjà avec impatience. Avis à tous : Marie vous donne rendez-vous avec les malades de Touraine du 18 au 22 août 2009. »



MGG ( Courrier Français)

Retour vers le père de Mr Philippe Tripier

Publié le par hospitalité de Touraine

 
Je vous confie Philippe Tripier, qui vient de nous quitter. Il fut un fidèle ami de l'Hospitalité par ses prières et son soutien auprés des jeunes pendant de nombreuses années. Blessé durant la guerre d'Indochine et  malgré ses difficultés physiques, il a beaucoup œuvré  pour la foi et pour les jeunes. 
 
Ses obsèques seront célébrées en l'église Saint Louis des Invalides vendredi à 10h00.
 

Les serviteurs inutiles

Publié le par hospitalité de Touraine

210 hospitaliers ou hospitalières ont accompagné 110 personnes malades dans les gestes de la vie quotidienne et les déplacements du pèlerinage. Cinq jours de « vivre ensemble ».

 

Sous la blouse d’uniforme bleue pervenche à col claudine blanc, des cœurs. 210 hommes et femmes venus prêter main-forte aux malades pour cinq jours. « On est juste là pour un petit coup de fauteuil, un petit sourire et on reçoit énormément » assure Capucine, 21 ans, hospitalière pour la cinquième année.

Le « coup de fauteuil », c’est l’accompagnement aux messes et aux processions mariales. C’est aussi l’aide pour le lever, la toilette ou les repas. Rapidement, une intimité se tisse entre ces binômes d’inconnus. «Ce que j’ai découvert durant mon séjour avec l’Hospitalité de Touraine, c’est la compassion des Hospitaliers qui nous accompagnent », explique Maryvonne, la mère de Robin, jeune garçon handicapé. « Pour nous, parents, il est naturel de porter nos enfants. Mais c’est une grande leçon pour moi de voir des bonnes volontés extérieures intervenir auprès de mon enfant aussi naturellement » Sylvie, mère de Louis-Bryan, petit garçon handicapé, rajoute que «la présence des hospitaliers permet «pendant 5 jours d’oublier la maladie et le handicap de nos enfants». Un apaisement bienvenu.De son côté, Catherine est hospitalière, et s’étonne de l’ « immense gentillesse, et de l’immense tolérance » des personnes dépendantes, handicapées ou âgées pour les hospitaliers, pas toujours expérimentés, un peu maladroits. Pas besoin en effet d’être médecin, infirmière ou aide soignante pour s’inscrire à l’Hospitalité : pas de diplôme ni d’entretien d’embauche. La volonté de payer sa propre part de pèlerinage reste le seul passeport.

Et comme partout, il y a des mordus, ceux qui vous transportent l’âme en racontant leur 36e pèlerinage simplement, mais avec une ferveur intacte, comme Bernard. « La première fois, je suis venu à Lourdes comme hospitalier par curiosité, un peu pour me sentir utile. Et puis j’ai surtout beaucoup reçu, et je suis revenu ». Même son de cloche un peu partout chez les hospitaliers, qui ont changé leur regard sur le monde du handicap ou de la maladie, et ouvert plus grands leurs écoutilles de chrétiens.

A tel point qu’ils s’engagent parfois officiellement au service des malades. Après 3 pèlerinages, les Hospitaliers sont invités à prendre un premier engagement. Puis un second, définitif, au bout de 5 ans. Une trentaine d’entre eux se sont ainsi engagés ce mercredi 21 août à se rendre chaque année à Lourdes avec l’Hospitalité, lors d’une messe célébrée par Mgr Aubertin à Lourdes. Ils renouvelleront leurs engagements le 5 octobre à 11 heures en cathédrale de Tours, devant le diocèse, puisqu’il s’agit d’un service d’Église.

Ici et là, on parle de « virus de Lourdes ». On parle aussi de « miracle ». Celui de « faire Église » tous ensemble, malades et bien portants, jeunes et vieux, mocassins de ville et vieilles baskets, et de vivre à plein la parole de l’Evangile « Ce que vous faîtes au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous l’avez fait ». Sans plus trop se demander, après 5 jours de pèlerinage, qui est le petit de qui.

MGG (Courrier Français)

Avis de naissance

Publié le par hospitalité de Touraine

Réjouissons nous autour de la naissance d'Augustin Chailley.
5ème petit fils de Bérengère.

Intention de prière

Publié le par hospitalité de Touraine

Mme Marie-Jeanne Gallineau, la maman de notre président est partie rejoindre le Seigneur ; 
les obséques auront lieu samedi 13 septembre à 10 heures à la collégiale de Souillac
Prions pour elle et sa famille. 

Témoignage du Père Joseph Wédraogo

Publié le par hospitalité de Touraine

Témoignage du Père Joseph Wédraogo, venu du Burkina Faso passer l'été dans la paroisse du Sacré Coeur à Tours.


Pour la première fois à Lourdes! Il nous fait part de ses impressions, et nous ouvre à la dimension internationale du Pélerinage.



Témoignage de parents

Publié le par hospitalité de Touraine

« Rendre un enfant heureux
qui n’a personne »

Raïssa, 15 ans, est microcéphale. Hugo, 12 ans, est trisomique 21 et autiste.
Ces frère et soeur faisaient partie du pèlerinage des enfants.
Rencontre avec Catherine et Jean-Marie, leurs parents adoptifs.

 

CF : Comment avez-vous pris cette décision d’adopter deux enfants lourdement handicapés dans votre foyer ?

C & JM : Nous avons d’abord eu quatre enfants. Et comme cela nous tenait à cœur depuis longtemps, nous avons pris le temps de réfléchir à l’adoption lorsque le petit dernier avait 3 ans. Nous avons beaucoup parlé avec nos enfants : l’adoption passe par tous les membres de la famille. Si l’un d’entre eux n’avait pas été d’accord, nous ne l’aurions jamais fait.

CF : Ainsi a commencé la procédure d’agrément de l’adoption ?

C & JM : Une procédure difficile : personne ne comprenait pourquoi, ayant déjà quatre enfants, nous voulions encore en adopter. Adopter pour moi, c’était rendre heureux un enfant qui n’a personne. Et lui donner notre famille. La Ddass nous a donc orientés vers l’enfance handicapée. Est-ce qu’on serait capables d’assumer un handicap ? J’ai toujours dit dans mes prières au Seigneur que je ne le ferais pas sans Lui. Je lui disais que je n’avais pas la santé de fer de Superwoman ni l’argent de Crésus. Mais que pour ce qui était de l’amour, je voulais bien essayer...

CF : Qu’est ce que Raïssa et Hugo ont amené dans votre foyer ?

C & JM : Beaucoup de joie. Des remises en question aussi. Ils sont très dépendants de nous dans les actes de la vie quotidienne. C’est dur, mais quand on prie, le fardeau devient beaucoup plus léger. C’est en mettant Jésus en premier qu’on arrive à surmonter. La présence de ces enfants est une source de bienfaits énormes. On est obligé d’avoir recourt à Dieu. On renonce à soi. Jésus nous trace le chemin. On a juste à dire «on ne sait pas comment on va arriver, mais oui, on veut bien». On n’a jamais été si proches du Bon Dieu que depuis que Hugo et Raïssa sont dans la famille.

CF : Vous êtes venus à Lourdes tous les quatre ensemble. Comment s’exprime la foi chez vos enfants, qui ne parlent pas ?

C & JM : Raïssa est toujours en louange. Parfois elle s’agenouille devant la Croix. Elle est pleine de compassion pour les autres et elle n’aime pas les voir souffrir. C’est un témoin du ciel. Si Hugo et Raïssa font du mal, c’est par ignorance : ils n’ont pas de fond méchant. Nous ne remercierons jamais assez le Seigneur de les avoir mis sur notre route.

Prions pour Monsieur Solis

Publié le par hospitalité de Touraine

Aurélie Solis a perdu son papa début septembre.
Unissons nos prières pour le repos de son âme et pour toute sa famille.

A vos plaquettes

Publié le par hospitalité de Touraine

Le  9 septembre   chapelet à la basilique St Martin

Le 16 septembre halte spirituelle au Christ Roi, animée par le Père Onfray (messe à 19 h 15 suivie d’un repas tiré du panier …)

Le 21 septembre ordination diaconale de Patrick Pouplin (hospitalier) et de Guillaume Morin à 15 h en la collégiale St Denis à Amboise

 

 

 

Et le 5 octobre

Rendez-vous à la cathédrale de Tours pour la messe de 11 heures, renouvellement des engagements hospitaliers, en présence de Monseigneur AUBERTIN

 

Vous êtes TOUS invités à participer. Votre présence est un symbole fort pour le diocèse.

Le groupe d'enfants est aussi dans le Courrier Français

Publié le par hospitalité de Touraine

Pèlerinage des enfants

« À l’unisson
dans la lumière et l’eau vive »

Au cœur du Pèlerinage du diocèse, un pèlerinage d’enfants. Organisé pour la seconde année
par l’Hospitalité de Touraine, il a rassemblé 48 personnes, enfants ou jeunes malades et bien portants,
leurs parents, leurs hospitaliers et leur aumônier. Rencontre avec Louis-Bryan, Jorris, Marie, Mathieu, Guillaume, Mike, Sixtine, Thibaut, Elise, Robin et les autres...

 

Certains dans des fauteuils roulants, d’autres sur leurs jambes, tous debouts dans leur tête. « Je suis venu à Lourdes parce que ça permet de se changer les idées, de rencontrer d’autres personnes, de faire la fête » explique Guillaume, 15 ans, atteint de myopathie. « Et puis on est tous ensemble, on fait des choses assez sympas ». Ces « choses assez sympas » sont des activités proposées en marge du Pèlerinage adulte, à l’échelle d’une foi débutante.

D’abord, cette rencontre liminaire avec le père Horacio Brito, ancien secrétaire général des Sanctuaires, qui pose les bases. Avec l’accent rocailleux de son Argentine natale, il raconte le parcours de Bernadette Soubirous, jeune fille pauvre de 14 ans qui reçoit 18 apparitions de la Vierge Marie en 1858. « Ce qui s’est passé ici à Lourdes concerne le monde entier. Vous verrez ici à Lourdes des milliers de personnes qui parlent toutes les langues : l’espagnol, l’allemand, le néerlandais...» Les enfants de 8 à 16 ans boient ses paroles et ses gestes. Montés à la Cité des jeunes un autre jour, le père Jean-Marie Onfray, responsable du pèlerinage des enfants les introduit, par des images simples, aux symboles forts du pèlerinage : l’eau vive de la source, le Rocher, la lumière, le « faire-Église-ensemble ». « La première raison de Lourdes, c’est d’être ensemble. Ensemble ne signifie pas les uns à côté des autres. Quand je vais au supermarché, je ne me sens pas « ensemble ». Je cherche mes affaires, je m’occupe de moi. À Lourdes, je ne m’occupe pas de moi. » Et des messages passent, chacun trouvant sa place, au gré des prières et des rencontres. Les enfants malades et bien portants se jaugent, se rapprochent, se rencontrent. Alexandra, la mère de trois enfants n’en revient pas : « Ma fille avait peur des personnes handicapées ; maintenant elle s’en occupe ! Elle est souriante, elle est ouverte, elle est à l’aise. Ce n’est plus la même qu’il y a quatre jours. »

Avant le pèlerinage, on pouvait se demander comment la mayonnaise allait prendre, comment le Mystère de Lourdes allait toucher le cœur d’enfants croyants et même non croyants.

La conviction du Père Jean-Marie Onfray, responsable de la Pastorale de la Santé, était celle de la rencontre. « Il n’y a rien d’autre, pour rejoindre un enfant ou un malade, que de se mettre en face et de se regarder. Dans l’Evangile, Jésus rencontre et puis regarde. La rencontre est donc la rencontre au niveau du regard, des visages, du geste, de la caresse. Puis avec certains enfants, il s’agit d’une élaboration de prière, et de comprendre le Mystère de Lourdes. Les enfants et les malades nous rappellent que l’essentiel n’est pas dans de grandes discussions. Tout se joue dans de la présence. » Cette présence, Capucine, une hospitalière de 21 ans, en a fait une expérience étonnante grâce à Mike, 16 ans. « Il ne faisait pas ce pèlerinage dans une démarche de foi. Du coup, on a abordé les choses autrement. On a prié ensemble, mais on a surtout partagé beaucoup d’autres moments, à se raconter nos vies etc. »

Le pèlerinage pour enfants est aussi un temps privilégié pour recevoir des sacrements. Mercredi 20 août, Hugo a fait sa première communion et Mathieu a reçu le sacrement de confirmation au cours d’une célébration. « Je voulais demander la force de Dieu », explique Mathieu. L’année prochaine, un autre pèlerinage pour enfants sera organisé. Plus proche de celui des adultes, mais tout en musique et fous rires comme celui-ci. Et selon le juste mot de Guillaume, « à l’unisson dans la lumière et l’eau vive ».

MGG

Article du Courrier Français sur le pélerinage de Tours

Publié le par hospitalité de Touraine

Le Diocèse de Tours à Lourdes

Du 18 au 23 août s’est déroulé le pèlerinage annuel à Lourdes. Un temps fort en Église pour 550 Tourangeaux, accompagnés de leur archevêque, Monseigneur Aubertin.

« Le pèlerinage à Lourdes est toujours un moment extrêmement important de la vie du diocèse. On retrouve des gens vaillants, bien portants, d’autres qui le sont moins. D’autres gravement touchés dans leur corps ou dans leur cœur. » explique Monseigneur Bernard-Nicolas Aubertin. C’est pour l’archevêque « important de vivre en diocèse, ce temps fort d’espérance et de prière », et c’est pour cela qu’il est monté dans ce train de 8h10 ce lundi 18 août, avec cinq cent cinquante personnes de son diocèse.

Direction Lourdes, sous la direction du Père Bernard Tartu, responsable des pèlerinages. Parmi les voyageurs de ces 17 wagons diocésains, l’Hospitalité de Touraine prend en charge 110 personnes malades. Et toute cette expédition a des rouages bien huilés : les malades et leurs hospitaliers sont logés à l’accueil Notre-Dame au cœur du Sanctuaire, les bien portants dans des hôtels ou des foyers de la ville.

Environ 20.000 personnes par jour se rendent à la grotte de Lourdes. En juillet et août, il s’agirait même de 25.000 à 28.000 personnes par jour. Autant dire que la cité des miracles attire encore les foules, 150 ans après les apparitions de la Vierge à Bernadette Soubirous ! Et ces foules viennent du monde entier. Les Tziganes sont présents par milliers cette semaine-là, mais aussi des Italiens, et même des Asiatiques et des Africains.

Premier surpris, le père Joseph, venu du Burkina Faso aider la paroisse du Sacré-Cœur à Tours, a rencontré des compatriotes lors de la messe internationale. Il se rendait à Lourdes pour la première fois : « Les gens viennent à Lourdes avec une telle ferveur envers Marie qu’ils se laissent vraiment transporter vers Dieu. J’étais surpris par le nombre de personnes qui sont là et qui prient la nuit comme le jour. C’est vraiment édifiant. Je crois que l’Église a besoin de lieux comme cela, pour raviver la foi des croyants. »La nuit, ce sont les processions mariales au chapelet longuement égrainé en plusieurs langues. Aux cierges allumés. Aux célèbres Ave Maria. Et le jour, une conférence sur la vie de Sainte Bernadette, un passage dans la grotte ou aux piscines, une célébration pénitentielle, une procession eucharistique, un chemin de croix, puis une messe d’engagement des hospitaliers et l’onction des malades. Ces temps forts ne forment pas un grand schlem spirituel, mais bien des étapes de découverte et de rencontre en Église. Et tout le suc du pèlerinage se déguste aussi entre les lignes, dans la qualité de relation extraordinaire qui s’installe entre les personnes. « Je viens pour la seconde année à Lourdes, témoigne Jean-Michel, après un périple de vie très lourd et très long : une traversée du désert. J’ai toujours gardé la foi, vacillante. Je l’ai renforcé en venant à Lourdes. Je suis bouleversé et comblé » Le pèlerin répète plusieurs fois ce mot « comblé » avec émerveillement. Comme un cadeau qu’il n’espérait plus.

MGG

9 Jour « Faites tout ce qu’il vous dira »

Publié le par hospitalité de Touraine

Marie est honorée dans tous les sanctuaires du monde. La parole du Magnificat se réalise : « Toutes les générations me diront bienheureuse. » Mais elle a d’abord vécu dans l’obscurité de Nazareth et, de sa vie auprès des apôtres, nous ne savons pas grand-chose. Marie restera donc avec nous quand nous reviendrons à la banalité de notre vie quotidienne.

 Avec Marie, nous serons toujours unis à son Fils et à l’Eglise. Un des moyens de resserrer ce lien, c’est la prière du chapelet ; à chaque dizaine, nous méditons un moment de la vie du Christ et nous prions en communion avec des catholiques de tous pays : la radio, l’internet, la télévision permettent de concrétiser ce lien.

Réflexion
Que m’apporte Marie dans ma vie chrétienne ? Dans quelles circonstances m’arrive-t-il de penser à elle ? de la prier ? La prière du chapelet m’est-elle familière ? Pourrait-elle le devenir ?

 

Méditer Cana :
« … et celui qui vous a exaucée à Cana, Jésus, votre Enfant, est béni… »

Jour 8 « Je suis le Pain de vie »

Publié le par hospitalité de Touraine

Au centre de la Grotte, l’autel. Au milieu de l’après-midi, la procession eucharistique. Lourdes a bien mérité son nom de « trône eucharistique ».

 Bernadette a fait sa Première Communion le 3 juin 1858. A partir de cette date, l’Eucharistie fut la vraie nourriture de sa vie spirituelle. Dans le service des malades et dans sa propre souffrance, elle s’unissait à l’offrande du Christ. Car la vie eucharistique ne se limite pas à la célébration.

Réflexion
Quelles sont les conditions pour que l’Eucharistie soit notre nourriture ? Est-ce une question d’organisation ? de préparation personnelle ? de motivation ? L’adoration du Saint-Sacrement, en dehors de la Messe ou la prière devant le tabernacle, sont une aide pour vivre plus intensément de l’Eucharistie : en profitons-nous ?

Méditer l’Institution de l’Eucharistie :
« … et celui qui est le pain de vie, Jésus, votre Enfant, est béni… »

Jour 7 « Lourdes, la ville fraternelle »

Publié le par hospitalité de Touraine

Depuis le début, le pèlerinage a mélangé les groupes sociaux : non seulement les classes, mais aussi les malades et les bien-portants, les ruraux et les urbains, les jeunes et leurs parents ou grands parents.

 A Lourdes, bien des échanges se passent dans la discrétion, voire le silence : ce sont des regards, des sourires, les gestes simples de l’entraide. Comme ils sont beaux, les visages éclairés, le soir, par les cierges de la procession : chacun éclaire plutôt son voisin que lui-même.

Réflexion
Comment la vie fraternelle est-elle possible dans un monde qu’on dit de plus en plus individualiste ? Par l’attention à l’autre et un a priori favorable envers lui ? En laissant à l’autre la liberté d’exister ? En pardonnant ? En me faisant pardonner ?

Méditer le Couronnement de Marie, reine de la paix :
« … et celui qui a fait de vous la reine de la paix, Jésus, votre Enfant, est béni… »

Jour 6 « Bernadette, quel courage ! »

Publié le par hospitalité de Touraine

Bernadette a trouvé sur son chemin ses parents, le commissaire de police, les Soeurs chez qui elle allait à l’école, le juge, le procureur, le maire, le clergé : tous s’opposent à elle pour des motifs divers, et parfois compréhensibles. Bernadette tient bon.

 Comment ne pas évoquer la parole de Pierre et de Jean, la première fois qu’ils comparurent devant le sanhédrin : « Nous ne pouvons pas ne pas publier ce que nous avons vu et entendu » ?

 On prête à Bernadette la formule : « Je ne suis pas chargée de vous le faire croire. Je suis chargée de vous le dire. »

Réflexion
Dans quelles occasions ai-je à rendre témoignage ? Que Bernadette me donne son courage tranquille !

Méditer Jésus devant Pilate :
" … et celui qui a comparu devant Pilate, Jésus, votre Enfant, est béni…"

Jour 5 « Trouver ma place dans l’Eglise »

Publié le par hospitalité de Touraine

La Dame avait chargé Bernadette d’un message : aller dire aux prêtres qu’on vienne en procession et qu’on bâtisse une chapelle. La procession rappelle que l’Eglise est en marche, au long de l’Histoire, vers le Royaume. La chapelle est le lieu du rassemblement, surtout pour l’Eucharistie.

 A Lourdes, vous avez participé à la procession, symbole de l’Eglise en marche. Vous avez formé une communauté internationale de prière, notamment aux Messes du mercredi et du dimanche.

« Mais la vie chez moi, dans ma paroisse, n’est pas facile. Je ne suis pas à l’aise. » La paroisse de Lourdes en 1858 n’était certainement pas parfaite. Mais c’est à la paroisse que Bernadette était devenue chrétienne par le baptême et c’est à la paroisse que la Vierge l’envoie porter son message.

Réflexion
Que demandez-vous à l’Eglise et qu’êtes-vous prêt à faire pour qu’elle réponde mieux à sa mission ?

Méditer la Pentecôte :
" ... et celui qui vit dans son Eglise, Jésus, votre Enfant, est béni... "

Jour 4 « Un des moments forts a été le passage au cachot »

Publié le par hospitalité de Touraine

Le cachot est la deuxième étape sur le Chemin du Jubilé. Dans ces quelques mètres carrés, obscurs et humides, vivaient les parents de Bernadette et leurs quatre enfants. A ce spectacle, nous sommes émus. Nous admirons la prédilection de Dieu pour les petits et les humbles.

 Mais nous risquons de considérer l’histoire de Bernadette comme un conte de fées : la petite fille pauvre, malade et analphabète qui, depuis 150 ans, a fait venir un demi-milliard de pèlerins !

Réflexion
Si nous avions habité Lourdes en 1858, comment aurions-nous considéré les Soubirous ? Aurions-nous fait attention à eux ? Aurionsnous ajouté foi aux rumeurs qui circulaient sur eux ? Qu’aurions-nous fait pour les aider ?

Evidemment, nous ne sommes plus en 1858. Mais les Soubirous ne manquent pas : qui sont-ils pour nous ?

Méditer la Flagellation :
" … et celui qui a été flagellé, Jésus, votre Enfant, est béni… "

Jour 3 « J’ai été frappé par les différents témoignages »

Publié le par hospitalité de Touraine

Autrefois, la présence des malades à Lourdes était très spectaculaire. Elle l’est moins de nos jours, grâce à l’évolution de la médecine. Peu importe : la question de la souffrance et des limites humaines est bien posée à Lourdes.

 Ce qui frappe, à Lourdes, c’est aussi la connivence entre les malades et les hospitaliers. Ceux-ci aiment à dire qu’ils reçoivent plus qu’ils ne donnent.
La maladie ne doit pas nous enlever le goût de vivre mais elle nous fait considérer toutes choses comme provisoires. La santé n’est pas la plénitude du bonheur.

Réflexion
Dans notre entourage, les personnes atteintes dans leur santé ne manquent pas. Y faisonsnous attention ? Avons-nous peur ? Leur consacrons- nous du temps gratuitement ?

Malade ou handicapé, comment surmonter les tentations contre la foi (« Dieu m’a abandonné »), l’espérance (« je vais vers la mort »), la charité (« je me replie sur moi-même ») ?

Méditer la Visitation :
" … et celui qui a guéri les malades, Jésus, votre Enfant, est béni…"