Christian Houvenagel est né au Ciel
La vie de l'Hospitalité de Touraine est partagée ici, avec ses pèlerin(e)s malades, handicapé(e)s ou âgé(e)s et ses hospitalier(e)s jeunes et adultes.
Elle se trouve enrichie de lectures qui explicitent le sens et l’objet de la célébration. Elle nous donne l’occasion de revenir sur l’année écoulée pour nous demander si et comment le Christ a mieux régné dans nos vies et nous relance pour une nouvelle année.
En cette fête, la liturgie nous donne de contempler Jésus en croix exerçant sa royauté au profit du bon larron qui l’implore. Jésus, fils de David, est venu apporter la paix. « Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute créature et le premier-né d’entre les morts ». Il a en tout la primauté, car il a voulu tout réconcilier en faisant la paix par le sang de la croix. « Le Seigneur est Roi », chante le psalmiste. Il donne son pouvoir à un Fils d’homme, dit le prophète Daniel. Jésus Christ est le souverain de la terre, proclame le visionnaire de l’Apocalypse. « Ma royauté ne vient pas de ce monde », dit Jésus dans l’Evangile de Jean.
En ce jour, adorons le Christ, Roi de l’Univers, venu rendre témoignage à la vérité. Rendons grâce avec toute la Création pour toutes les facettes de son mystère qu’Il nous a laissé découvrir au long de l’année liturgique. Demandons-Lui pardon de ne pas l’avoir assez mis au centre de nos existences au long de l’année écoulée. Et donnons-nous à Lui pour que l’année qui s’ouvre nous aide à reconnaître sa puissance et le glorifier sans fin.
Bonjour,
Cette année, le Vicaire Général du diocèse de Tours a fixé la date des quêtes de l'Hospitalité de Touraine aux 5 et 6 octobre 2024.
Comme chaque année, ces quêtes sont assurées par les membres de l'Hospitalité de Touraine, à la sortie de toutes les messes du samedi et du dimanche de ce week-end.
Dès à présent, merci à vous, hospitalières et hospitaliers de vérifier qu’il y ait des quêteurs à toutes les messes de vos paroisses.
Cette quête nous est indispensable pour aider certains pèlerins qui ne peuvent le faire, à financer leur pèlerinage à Lourdes tous les ans.
Merci pour votre aide.
Merci Mehdi, Roselyne, Jeanne, Corinne, Marie-Christine, Eulalie, Christophe, Xavier, Mathilde, Malik et Estelle (pardon à ceux que j'oublie !) pour toutes vos photos que j'ai ajoutées aux miennes.
Comme d'habitude, je les ai triées et sélectionnées pour réduire le nombre, ensuite les retouches avant du supprimer les noms des badges pour assurer l'anonymat des visages.
Allez ! c'est le moment de revivre le pèlerinage par ces souvenirs !
Thierry
A travers nos 5 sens, une invitation à la Rencontre d'un Animal
Merci à Patrick GLAUME pour ces 6 belles photos
"Passionné de nature depuis mon enfance, je suis aujourd’hui photographe animalier en région centre. J’essaie de partager les beautés de la création avec toutes les générations, lors de conférences/diaporama, d’expositions, d’immersions nature et de stages photographiques.
« Partager le beau pour toucher le beau qui est en nous » Patrick Glaume
En activant le lien ci-dessous ou avec le QR code, vous verrez les six immenses photos exposées par Patrick Glaume au Carmel.
Pour chaque photo, vous pourrez l'écouter évoquer les conditions et ce qui l'a inspiré au moment de prendre ces photos.
Sens et faune animalière
Pour afficher le bulletin en plein écran, sélectionnez l'icone en jaune.
Pour mettre fin à ce tumulte, l’idée que Bernadette pourrait vivre à l'hospice de Lourdes tenu par les sœurs est née dès l'automne 1858. Au printemps 1860, avec l'augmentation saisonnière du nombre de visiteurs, l'entrée de Bernadette obéissante en pension à l'hospice des sœurs de la Charité se décide. L'hospice est un lieu d'accueil des malades en même temps qu'une école. Bernadette y est admise gratuitement comme malade indigente en raison de sa santé fragile tandis que tous les aménagements nécessaires à la poursuite de son éducation scolaire et ménagère pourront être pris au sein de cette institution.
Quatre des six premiers clichés de Bernadette Soubirous pris par l'abbé P. Bernadou en 1861 ou 1862.
La fête du Sacré-Cœur est une solennité célébrée le vendredi qui suit le 2ème dimanche après la Pentecôte. L’histoire de cette fête laisse entrevoir la richesse liturgique du culte du Sacré Cœur de Jésus.
Dès le Moyen Âge et même dès l’Antiquité, les mystiques ont contemplé le côté ouvert de Jésus. Mais il faudra attendre la seconde moitié du XVIIème pour qu’un prêtre normand en célèbre la messe pour la première fois : « Saint Jean Eudes fut l’auteur du premier office liturgique en l’honneur du Sacré-Cœur de Jésus, dont la fête fut célébrée pour la première fois, avec l’approbation de nombreux évêques de France, le 20 octobre 1672 ». Cet office fut adopté, avant la mort de saint Jean Eudes (1680), par un certain nombre de communautés religieuses. Parmi les offices du Sacré-Cœur composés ultérieurement, nombreux sont les emprunts faits à l’office qu’il avait créé.
Peu de temps après, de 1673 à 1675, Marguerite-Marie Alacoque, visitandine de Paray-le-Monial reçoit des révélations privées du Seigneur. Accompagnée par son directeur spirituel, saint Claude La Colombière, jésuite – et avec le soutien de la Compagnie de Jésus – elle contribue à répandre la dévotion au Sacré-Cœur.
Trois siècles après le message du Sacré-Cœur à Paray-le-Monial, Jésus demande de l’aimer pour ceux qui ne L’aiment pas. Au XX siècle le Christ dira à sainte Faustine : « Je ne suis qu’Amour et Miséricorde. » C’est une invitation à la confiance, une invitation à aimer Dieu et son prochain, une invitation à rencontrer le Seigneur de façon unique. Jésus Vivant veut rencontrer chacun personnellement, Il veut parler à chacun, consoler chacun. Il offre son amour et son pardon à chacun.
En 1956, dans l’encyclique Haurietis Aquas (§50), Pie XII définit clairement, par la notion de « culte », la dévotion au Sacré-Cœur dans l’horizon très large de l’amour même de Dieu : « le culte du Sacré-Cœur de Jésus, dans sa nature intime, est le culte de l’amour dont Dieu nous a aimés par Jésus, en même temps qu’il est l’exercice de l’amour que nous portons nous-mêmes à Dieu et aux autres hommes, il consiste, en d’autres termes, à honorer l’amour de Dieu pour nous et à ce Dieu pour objet afin de l’adorer, de lui rendre grâces, de vivre à son imitation » (§ 60).
L’objet de la fête a été difficilement fixé. Deux courants caractérisent la dévotion moderne au Sacré-Cœur, l’action de grâce pour la richesse insondable du Christ (Ep 3,8) et la contemplation réparatrice du Cœur transpercé (Jn 19,37).
Dans les textes bibliques pour cette fête se trouvent en particulier la parabole de la Brebis perdue et retrouvée (Luc 15,4-7), l’invitation de Jésus : « Venez à moi, vous tous qui peinez » (Mt 11,28) et le récit du corps transpercé du côté du Christ mort sur la croix.
La Fête du Saint-Sacrement (2e dimanche après la Pentecôte) a été instituée au Moyen-Age pour commémorer la présence réelle de Jésus-Christ dans le sacrement de l’eucharistie (dans le pain et le vin consacrés pendant la messe). Cette fête nous permet de nous unir à l'action de grâce du Christ qui s'offre à son Père pour le salut du monde, et de nous offrir avec Lui avec la force de l'Esprit Saint.
En signe d'adoration, à genoux et incliné, un signe de croix est lentement réalisé en se représentant chacune des personnes de la Trinité présentes en soi : « Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, Amen ».
Les processions de cette fête appelée autrefois Fête-Dieu apparaissent à la fin du XIIIe siècle. Pendant la procession, le prêtre portait l’Eucharistie au milieu des rues pavoisées et tapissée de pétales de roses par les enfants.