Fête de la Pentecôte
Extrait du site « Père Gilbert Adam » (Cf. le lien ci-dessous pour approfondir)
La vie de l'Hospitalité de Touraine est partagée ici, avec ses pèlerin(e)s malades, handicapé(e)s ou âgé(e)s et ses hospitalier(e)s jeunes et adultes.
Extrait du site « Père Gilbert Adam » (Cf. le lien ci-dessous pour approfondir)
Serge BROSSIER est retourné vers le Père.
Ses obsèques se dérouleront mardi 30 mai 2023 à 14h30 en l'Église de Saint-Paterne Racan.
Serge BROSSIER nous a accompagnés à Lourdes de nombreuses années avec son épouse Aline à laquelle nous pensons très fort.
Que nos prières l’accompagnent ainsi que toute sa famille.
Extrait du site "Eglise Catholique en France" (Cf. ci-dessous pour approfondir)
Prière à dire à 15 heures, moment de la mort de Jésus : "Salut, blessure ouverte du Très Saint Cœur, D’où sont sortis les rayons de Miséricorde, C’est là qu’il nous est donné de puiser la vie, Avec une confiance totale ! Salut, bonté de Dieu, inconcevable, Ni mesurée, ni approfondie, Pleine d’amour et de Miséricorde, mais toujours sainte, Tu te penches sur nous comme une bonne mère ! Salut, trône de la Miséricorde, Agneau de Dieu, Toi qui offris Ta vie pour moi, Toi devant qui chaque jour s’humilie, L’âme vivante en une profonde foi ! Amen."
La fête de la divine Miséricorde a été instituée en 1985, tout d’abord pour le diocèse de Cracovie par son évêque, le cardinal Franciszek Macharski, puis pour quelques autres diocèses de Pologne. Dix ans plus tard, en 1995, le pape Jean-Paul II l’a étendue à toute la Pologne, à la demande expresse de l’épiscopat polonais. Le 30 avril 2000, deuxième dimanche de Pâques de cette année-là et jour de la canonisation de sainte Faustine à Rome, il l’a élargie à toute l’Église.
Sœur Faustine Kowalska, religieuse polonaise du début du XXe siècle, a vu Jésus lui apparaître à plusieurs reprises. Elle a rapporté ses propos dans son Petit Journal, notamment celui-ci : « Je désire que le premier dimanche après Pâques soit la fête de la Miséricorde ».
Il lui en explique aussi le sens : « Je désire que la fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour, les entrailles de ma miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s'approcheront de la source de ma miséricorde ; toute âme qui se confessera et communiera recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur punition ; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s'écoulent les grâces »
Extrait du site La Croix. (Pour approfondir, cliquez sur le lien suivant)
"Il prit le pain, le bénit, le rompit et le leur donna. Alors leurs yeux s'ouvrirent ".
L'icône des disciples d'Emmaüs aide bien...l'Église [à être] particulièrement attentive à vivre le mystère de la Sainte Eucharistie. Sur la route de nos interrogations et de nos inquiétudes, parfois de nos cuisantes déceptions, le divin Voyageur continue à se faire notre compagnon pour nous introduire, en interprétant les Écritures, à la compréhension des mystères de Dieu. Quand la rencontre devient totale, à la lumière de la parole succède la lumière qui jaillit du « Pain de vie » (Jn 6,35), par lequel le Christ réalise de la manière la plus haute sa promesse d'être avec nous « tous les jours jusqu'à la fin du monde » (Mt 28,20)... |
Le récit de l'apparition de Jésus ressuscité aux deux disciples d'Emmaüs nous aide à relever un premier aspect du mystère eucharistique qui doit toujours être présent dans la dévotion du Peuple de Dieu : l'eucharistie mystère lumineux !... Jésus s'est qualifié lui-même de « lumière du monde » (Jn 8,12), et cette caractéristique est bien mise en évidence par des moments de sa vie tels que la Transfiguration et la Résurrection, où sa gloire divine resplendit clairement. Dans l'eucharistie, au contraire, la gloire du Christ est voilée. Le sacrement de l'eucharistie est le « mysterium fidei » par excellence. C'est donc précisément à travers le mystère de son enfouissement total que le Christ se fait mystère lumineux, grâce auquel le croyant est introduit dans la profondeur de la vie divine... |
L'eucharistie est lumière avant tout parce que, à chaque messe, la liturgie de la Parole de Dieu précède la liturgie eucharistique, dans l'unité des deux « tables », celle de la Parole et celle du Pain... Dans le récit des disciples d'Emmaüs, le Christ lui-même intervient pour montrer, « partant de Moïse et de tous les prophètes », que « toute l'Écriture » conduit au mystère de sa personne. Ses paroles font brûler le cœur des disciples, les soustraient à l'obscurité de la tristesse et du désespoir, et suscitent en eux le désir de demeurer avec lui : « Reste avec nous, Seigneur ». Saint Jean-Paul II |
Au jardin des Oliviers plongé dans les ténèbres, Jésus reçoit le baiser de Judas. À ce signe, une bande armée de glaives et de bâtons, venant de la part des prêtres et des anciens, met la main sur lui et l’arrête (cf. Marc 14, 45-47).
Dieu s’est fait homme pour être livré aux hommes. Par l’un des Apôtres, l’un de ses proches, il est trahi, abandonné. Et dans la violence, l’Agneau de Dieu est arrêté pour être conduit aux autorités religieuses. Cependant, « la lumière brille dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas saisie » (Jean 1, 5).
Autour d’un feu dans la cour de la maison du grand prêtre, Pierre est assis parmi les gardes et les serviteurs. Or, une domestique le dévisage et dit : « Celui-là aussi était avec lui ! » Mais il nie : « Je ne le connais pas » (cf. Luc 22, 55-57).
Tandis que, dans l’hostilité générale, Jésus comparait devant le Sanhédrin, la plus haute institution juive, Pierre, le premier des Douze, le renie, par trois fois. Certes, il a suivi Jésus jusqu’ici, mais de trop loin : aussi le lâche-t-il.
Or, lorsqu’il sort du tribunal, Jésus fixe son regard sur lui, scrutant son cœur. Alors, Pierre pleure, des larmes de repentir.
Les Juifs mènent Jésus chez Pilate, l’autorité romaine. Ce dernier, bien qu’il désire le relâcher, finit par le condamner à mort, tant ils vocifèrent : « Crucifie-le ! Crucifie-le !» (cf. Luc 23, 13-25).
Désormais, le soleil est levé sur Jérusalem. Pilate, la voix de la conscience étouffée par les cris de l’opinion publique, tournant le dos à la Vérité qui se tient devant lui, condamne injustement un innocent à mort.
« Devant Dieu, nous apaiserons notre cœur, si notre cœur nous condamne, car Dieu est plus grand que notre cœur. » (1 Jean 3, 20.)
« Pilate fait flageller Jésus. Les soldats tressent une couronne d’épines, la lui posent sur la tête, et le revêtent d’un manteau de pourpre ; et ils s’avancent vers lui en disant :
- Salut ! Roi des Juifs ! Et ils lui donnent des coups. » (Jean 19, 2-3.)
Dans la cour du prétoire, le siège du gouverneur romain à Jérusalem, Lui, le Roi de paix, est couronné de douleur. Le visage sur lequel resplendit la gloire du Père est frappé, humilié.
« Puis ils l’emmènent pour le crucifier. » (Marc 15, 20.)
Ses épaules écrasées par la poutre sur laquelle ses bras seront cloués, Jésus s’avance vers sa mort. Silencieux. Il gravit la colline des exécutions capitales hors des murs de la Ville sainte. « Ce sont nos souffrances qu’il porte, nos douleurs dont il est chargé » (Isaïe 53, 3). Maintenant commence le Chemin de croix. Jésus l’emprunte pour nous indiquer le chemin de la vraie vie.
« Ils prennent un homme de Cyrène, nommé Simon, qui revient des champs, et ils le chargent de la croix pour la porter derrière Jésus. » (Luc 23, 26.)
Par hasard, à ce moment, Simon passe par là. On ne lui laisse pas le choix. Et dans ce service qu’il rend - car Dieu lui-même a besoin d’aide ! -, il est dans une proximité unique avec Jésus. Rencontre mystérieuse entre la grâce de Dieu et l’action de l’homme. Chaque fois que nous sommes présents à la souffrance de celui qui est écrasé par la maladie, ou l’angoisse, ou la persécution, nous coopérons au Salut du monde.
« C’est ta face, Seigneur, que je cherche : ne me cache pas ta face. » (Psaume 26.)
Véronique incarne cette aspiration de tous les croyants. Elle cherche Jésus qui, pourtant, n’ayant plus visage humain, suscite la peur et l’effroi. Elle ne craint ni la brutalité des soldats, ni la haine de la foule. Elle dépasse la lâcheté des disciples. Elle est cette femme « qui garde le courage de la bonté, et ne permet pas que son cœur s’obscurcisse » (cardinal Joseph Ratzinger). Avec compassion, elle essuie le visage de Jésus. Et la face de son Dieu se grave dans son cœur.
« Le peuple, en grande foule, le suit, ainsi que des femmes qui se frappent la poitrine et se lamentent sur Jésus. Il se retourne et leur dit : - Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants ! » (Luc 23, 27.)
Jésus n’ignore pas les larmes de ces femmes qui, en chemin, se mêlent à la foule des badauds, des ennemis. Il parle pour la première fois depuis son dialogue avec Pilate. Pour rappeler aux hommes la gravité du péché et du jugement de Dieu. Devant le Seigneur qui souffre, il ne s’agit pas tant de se lamenter - être replié sur soi - que de se convertir : se tourner vers lui.
« Je vacille, mes oppresseurs exultent. » (Psaume 13.)
Lui qui est Dieu. Devant qui, au Ciel et sur la terre, tout genou fléchit, est tombé. Trois fois. Sous le poids de la poutre qu’il porte, de la souffrance qu’il endure. Mais aussi, de toutes nos blessures, nos douleurs. Et encore, de nos péchés. Puis, s’appuyant sur son Père, il se relève, pour la troisième fois. Marchons ! sachant que Jésus nous relèvera de notre prochaine chute.
« Au lieu dit du Crâne en hébreu, Golgotha, ils le crucifient ainsi que les malfaiteurs : un de chaque côté. Et Jésus dit : - Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. » (Luc 23, 33-34.)
Jésus, lacéré, disloqué, vit ses dernières heures, dans l’asphyxie due au crucifiement. Et sa première parole n’est pas pour crier sa douleur, mais pour prier le Père pour ses ennemis ! Car il meurt pour réconcilier l’homme avec Dieu, pour faire descendre son pardon sur terre, et hisser l’homme au Ciel : « Quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes » (Jean 12, 32).
« Or, près de la croix de Jésus se tenait sa mère, et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle, le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voici ton fils. Puis au disciple : Voici ta mère. » (Jean 19, 25-26.)
Marie accompagne son fils tout au long de ce chemin. Plus encore, elle s’unit à son offrande, dans son mystère de compassion. Son cœur déjà crucifié est agrandi encore lorsqu’en lui confiant l’Apôtre Jean, Jésus lui confie chacun de nous. Et, en nous donnant sa mère, Jésus se dépouille jusqu’au bout, il nous a tout donné.
« Il est déjà presque midi ; l’obscurité se fait dans tout le pays jusqu’à trois heures, car le soleil s’est caché. Le rideau du Temple se déchire par le milieu. Alors Jésus pousse un grand cri : Père, entre tes mains, je remets mon esprit. Et après cela, il expire. » (Luc 23, 44-46.)
Le Tout-Puissant s’en remet au Père : « Ma vie, nul ne la prend, mais je la donne de moi-même » (Jean 10, 18). Car « il n’est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que l’on aime » (Jean 15, 13).
Le Fils s’abandonne au Père et l’homme retrouve le chemin de l’obéissance filiale à son Dieu. à travers l’apparente défaite, l’humiliation et l’impuissance de la mort, Jésus nous ouvre les portes de la Résurrection et de la vie. Il permet à Dieu de se manifester là où il semblerait être définitivement mis en échec et absent.
« Quand les soldats voient que Jésus est déjà mort, ils ne lui brisent pas les jambes, mais l’un d’eux, de sa lance, lui perce le côté, et il sort aussitôt du sang et de l’eau. » (Jean 19, 33-34.)
Sans le savoir, par ce geste inutile, ce soldat contribue à attester que le Christ est le véritable agneau pascal, celui dont on ne doit rompre les os, celui dont le sang est versé pour le Salut des hommes. Dieu, en permettant que son cœur soit transpercé, nous dit combien il se donne à chacun. Et l’eau jaillissant du côté de l’Agneau immolé est le signe de l’Esprit Saint qu’il communique.
« Joseph d’Arimathie descend le corps de Jésus de la croix, il l’enveloppe d’un linceul et le dépose dans un sépulcre neuf taillé dans le roc. » (Luc 23, 53.)
Joseph, dans un infini respect, dépose le corps de Jésus sur le sein de Marie. Où, mieux que sur le cœur de sa mère, pouvait-il reposer ? Joseph, Nicodème, Marie, Marie Madeleine et les femmes, ont ces gestes de miséricorde dûs à un mort, enveloppants ; dans ce moment de détresse extrême, ils accueillent à bras-le-corps, à bras-le-cœur, leur Seigneur et le déposent sur la terre du sépulcre. « Si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il reste seul ; mais s’il meurt il porte beaucoup de fruit. » (Jean 12, 24.)
Silence.
Or, dans l’obscurité du tombeau, à l’abri de tout regard, le Père n’abandonne pas son Fils à la mort, et sa chair, à la corruption.